Chapitre 7 / Dario

85 17 41
                                    


*** 


J'ai du mal à émerger ce matin. La soirée s'est prolongée jusqu'à l'aube et maintenant je paye mes abus de la veille, des coups de marteau-piqueur résonnent dans mon cerveau. Je baille et m'étire au fond de mon lit. Je tends la main à l'aveugle et tâte la table de nuit pour attraper mes clopes et mon briquet.

Je perçois du mouvement à côté de moi. Je tourne la tête, ouvre lentement les yeux pour les laisser s'habituer à la clarté de la chambre et découvre une blonde nu et étendu dans mes draps. J'étais déjà de mauvaise humeur, mais là elle n'arrange rien. Je pensais pourtant lui avoir demandé de partir cette nuit. Apparemment, le message n'a pas du atteindre les deux neurones qui lui servent de cerveau. Je la connais, c'est Mia, tout le monde d'ailleurs, c'est une habituée des soirées ici. J'ai fini avec elle. J'avais besoin de décompresser. Son physique fait bander tous les gars, mais malheureusement pour elle dès qu'elle ouvre la bouche, c'est l'enfer.

Elle bouge et roule sur le côté vers moi.

— Tu es encore là toi ? Je ne t'avais pas demandé de partir tout à l'heure ? dis-je exaspéré

— Si beau brun, tout en me subtilisant ma cigarette coincée au coin de ma bouche elle rajoute. Je me suis endormis désolée, tu m'en veux, minaude-t-elle en inhalant un bouffée de nicotine qu'elle recrache dans ma figure.

J'ai à peine le temps de lui dire de bouger de ma piaule, qu'elle mord sa lèvre inférieure et me jette un regarde bouillonnant remplis de sous-entendu.

Le message est passé, ses provocations enflamment déjà mon sexe. Je lui pique la clope et la balance dans le cendrier puis sans délicatesse, j'agrippe son bras et l'installe entre mes jambes. Je soulève mon boxer et empoigne ma queue déjà au garde à vous.

À genoux, cambrée pour mettre en avant sa poitrine, Mia s'empare de ses deux seins. Elle les palpe, les tripote, sa langue vient même lécher ses tétons, ses dents en profitent pour les mordiller. Au même instant, je commence à me branler. Mes yeux ne perdent pas une miette du numéro qui se joue devant moi. Tout en frôlant son ventre une de ses mains descend vers le sud. Dès qu'elle atteint son clitoris dans un gémissement, elle penche la tête en arrière.

Ne tenant plus devant ce spectacle attrayant, je me redresse puis de ma main libre saisis ses cheveux. Je conduis sa bouche jusqu'à la coller à mon pénis et tout en le tapotant contre ses lèvres, je lui ordonne.

— Aller ouvre en grand Sad.. Mia ! Je vais baiser ses lèvres d'aguicheuses !

Bordel qu'est-ce qui vient de sortir de ma bouche, heureusement que Mia n'a rien entendu. Je suis en colère contre elle ou contre moi, je ne sais pas, je ne sais plus. Cette meuf est en train de me faire vriller complètement. Mon mal de crâne, m'aide pas à réfléchir non plus. Il n'y a pas de place pour elle près de moi et puis quand bien même si il y en avait, elle ne serait pas pour elle. Qui tu essais de convaincre Dario ? Il y a bien une chose que j'ai retenu dans mon existence, l'amour fait mal et tue. Dans mon monde dépasser la quarantaine est un exploit. Je souhaite personne à mes côtés, je ne veux blesser et mettre aucune vies en danger. C'est déjà assez difficile comme ça d'assurer mes arrières.

Enervé et frustré, c'est moi qui mène le jeu dorénavant. Mia ouvre grand la bouche, en maintenant ma main dans sa chevelure, j'appui sur sa tête pour l'aider à avaler mon membre en entier. La sensation de la fine peau de sa gorge sur mon gland m'électrise. Je grogne, et tire sa crinière en arrière quand je vois qu'elle commence à étouffer. Elle paye pour mon erreur de prénom. Après quelques va-et-vient, je la libère et me rallonge. Mia est douée avec sa langue alors je la laisse terminer. Il n'y a pas de douceur ni de sentiment, juste un bon moment sans prise de tête. Avec sa bouche experte, il ne me faut pas longtemps, pour napper sa langue de mon liquide.

Hasta siempreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant