Le lendemain matin, l'équipe de basket de la Génération des miracles arriva comme convenu à 6h00, au gymnase le plus proche de l'hôtel pour un entraînement intensif. Seulement, les basketteurs furent surpris de voir que la salle était déjà prise par une équipe de basket féminine : Les Sparks de Los Angeles.
"C'est quoi ce bordel ?! marmonna sauvagement Aomine."
Le coach Harasawa, d'un pas appuyé, se rendit auprès du coach adverse. Ce dernier se présenta en tant que Mark Stendhall et lui serra la main. Physiquement, il était un peu plus jeune et beaucoup plus petit mais plus costaud que le coach japonais. Se cheveux blonds et ses yeux bleus turquoises en plus de sa peau bronzée, faisaient clairement penser aux physiques des surfeurs.
Ainsi, le grand brun s'approcha du blond et ils se mirent à discuter un petit moment jusqu'à ce que le coach américain, Mark, annonce à son équipe que l'entraînement était fini. Mais la capitaine ne l'entendit pas de cette oreille et décida donc de se rebeller :
« Mark ! Pourquoi on devrait partir ? Nous n'avons pas fini l'entraînement!
— Alicia, ce n'est pas à toi de décider si l'entraînement est fini ou pas, rétorqua-t-il calmement mais sèchement.
— Mais ça fait seulement une demi-heure !
— Je le sais bien ! Mais il y a eu un malentendu et comme cette équipe participe au Championnat du monde, la moindre des choses est de leur laisser le gymnase.
— Mais nous aussi on doit se préparer pour les qualifications de notre championnat ! »
Fermement, Mark commença à hausser le ton :
« Oui mais nous ne sommes pas à un jour près ! Alors tu obéis, point barre ! »
Le coach et sa joueuse parlaient en anglais et Aomine ne pigeait rien à ce qu'ils se disaient mais cette fille caractérielle l'intriguait alors il demanda à Kise de traduire :
« Elle ne veut pas nous laisser le gymnase, dit-il alors simplement.
— Ah ouais ? C'est ce qu'on va voir !
— Aomine... »
Le blond aurait voulu l'empêcher d'intervenir, mais il était trop tard, il se dirigeait déjà vers le coach et la joueuse. Il décida de le suivre. Aomine prit son plus bel air supérieur et déclara de but en blanc :
« Bon on n'a pas que ça à foutre ! Les gazelles, on dégage ! Et on laisse la place aux futurs champions, annonça-t-il fortement.
— Aomine ! réprimanda sèchement Harasawa.
— Pardon ? Pour qui tu te prends toi ? rétorqua la jeune fille aussitôt en japonais. »
Du haut de ses 1m80, elle vint au front d'Aomine. La dizaine de centimètres qui les séparait forçait le bronzé à baisser la tête et la jeune fille à la lever. Ainsi, à la voir d'un peu plus près, Aomine constata qu'elle avait de très beaux yeux, (même si à ce moment précis, ils jetaient des éclairs) mais ça l'amusait alors il insista.
« Tiens tu parles le japonais ? Tant mieux ! J'ai dit de laisser la place aux vrais joueurs. Ca te pose un problème?
— Oui ça me pose un problème!, assura-t-elle. Tu te prends pour qui ? Tu insinues que comme on est des filles, nous ne sommes pas de "vraies" joueuses ?
— Exactement ! répondit-t-il , désintéressé son auriculaire à l'oreille.
— Non mais je rêve ! Ecoutes-moi bien espèce de... »

VOUS LISEZ
Par amour du basket
RomanceRetrouvez nos héros de la Génération des Miracles âgés de 20 ans. A peine leurs années de lycée finies, nos cinq prodiges du basket sont invités à participer au Championnat du Monde de basket-ball qui se tiendra aux Etats-Unis. Quatre années après l...