Chapitre 30 : Plage à Los Angeles

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          Pendant qu'Aomine passait du temps avec Alicia depuis sa sortie de l'hôpital, en ce beau jour ensoleillé, notre équipe de basket adoré s'étaient rendu à la plage de South Beach. Grande étendue de sable la plus cotée de Los Angeles, elle est très sollicitée par les célébrités et les touristes. C'est une vaste plage de  calmes et cristallines, c'est pourquoi, contrairement à de nombreuses autres plages de Miami, South Beach n'est pas adapté au surf. Mais, au grand plaisir de certain de nos garçons, c'était la seule plage où le topless et toutes les extravagances étaient tolérées.

           Nous y trouvons Akashi et sa douce Diana, en train de lézarder pour peaufiner leur bronzage sur deux transats côte à côte et main dans la main. Mibuchi seule à côté d'eux profitait également de peaufiner son bronzage. Midorima quant à lui lisait un livre à l'ombre d'un parasol, sa petite glacière à ses côtés pour veiller à bien se désaltérer pour éviter l'insolation. Il faut dire que sa peau et le soleil ne faisait pas bon ménage, c'est pourquoi Takao s'était fait un plaisir un peu plus tôt de la badigeonner de crème solaire. En parlant de ce dernier d'ailleurs, ils faisaient des châteaux de sables avec Hayama, mais pas les simples avec un mini seau, pelle et râteau pour enfant non. Ils s'étaient lancés dans la construction d'un vrai château qui devait mesurer bien dans les 70 cm de hauteur, avec des douves, des ponts, etc. Deux architectes de sables concentrés sur leur œuvres, entraînant l'admiration de beaucoup d'enfants mais aussi l'amusement de certains adultes.

           Kiyoshi et sa belle Virginie étaient également là, l'un assis les jambes écartées et la belle entre ses dernières de dos, à se faire des papouilles tout en contemplant l'horizon comme deux amoureux transits. Himuro lui était plongé dans ses pensées en se demandant comment Alicia allait. Il n'aimait pas l'idée qu'elle sorte avec Aomine, pas tant par jalousie mais surtout comme un frère qui surveillerait les fréquentations de sa petite sœur. Murasakibara à côté de lui se goinfrait de chips et de beignet, assis négligemment les jambes croisées sur sa serviette avec aussi un parasole car manger sous le soleil il ne le supportait pas. Seuls Kagami, Kuroko et Momoi manquaient à l'appelle car ils préparaient la soirée surprise pour la sortie d'Alicia de l'hôpital qui était toujours avec Aomine. Elle n'avait pas très envie d'aller à la plage, ses bleus n'étaient pas encore totalement partis et elle n'était plus trop à l'aise de découvrir son corps depuis ce qu'elle avait subi ces fameux soirs. Imayoshi lui en tant que coach assistant estimait ne pas avoir le temps de se détendre à la plage et préférait préparer la prochaine rencontre des japonais.

           Soudain un sauveteur à la « Alerte à Malibu » traversa à une vitesse fulgurante la plage pour plonger dans l'eau et sauver une jeune fille de la noyade. C'était le stéréotype même du maître-nageur, le corps parfaitement dessiné et musclé comme il faut, en forme de V et huilé de monoï, un fessier dure et rebondi à la fois,... Bref, un vrai Daniel Hasseloff. Il sortit la fille de l'eau tel un super-héros et s'occupa de faire les premiers soins à la jeune fille. Hayama qui avait assisté aux premières loges, s'exclama de façon boudeuse en voyant le sauveteur partir seul avec la sublime fille qu'il venait de sauver :

« Et voilà ! Il y en a toujours pour les mêmes ici... pfff...

— En même temps si tu avais arrêté tes gamineries de construction de château, peut-être que c'est toi qui l'aurais sauvé cette fille, lui répond Mibuchi d'un air las.

— Hey ! C'est pas des gamineries ! Regarde s'il a pas la classe notre château ! »

           Il fait de grands gestes en direction de sa construction, d'un air fier un peu comme un empereur présenterait sa demeure. Malheureusement pour lui, des gamins d'environs 5 et 6 ans viendront jouer dedans un peu sauvagement et le casseront sans ménagement. Dépité, le blond au dribble foudroyant essuiera une goutte de sueur qui perlait sur son front avant de pleurer intérieurement.

Par amour du basketOù les histoires vivent. Découvrez maintenant