Par amour du basket

Chapitre 16 : Un mauvais pétrin

Après qu'Akashi ait déposé Alicia chez elle, la jeune fille se retrouvait totalement démunie face à une situation très dramatique. Son frère, qui était mort d'une overdose lorsqu'elle était jeune, trempait dans des affaires de drogues très grave afin de subvenir à leur besoin depuis qu'ils s'étaient retrouvés seuls à la mort de leur parent. Cependant, Jason avait toujours tout fait pour la laisser à l'écart de tout ça. D'ailleurs elle ne s'était jamais doutée, que son frère avait été dealer, cela elle l'avait appris le lendemain de la soirée karaoké.

FLASH BACK

Ce matin-là, Alicia s'était réveillée avec une légère gueule de bois et Aomine dans ses pensées. Elle avait jeté un œil à son téléphone, et avait constaté qu'elle avait de nouveau eu, de nombreux appels en absences au numéro masqué. De plus, elle avait aussi reçu un sms : « La prochaine fois, je te conseille de répondre » suivi d'une photo d'elle et de Kagami, datant de la veille au soir quand il l'avait raccompagné chez elle. Elle ne savait pas trop comment le prendre. Est-ce que c'était un avertissement ? Elle avait donc immédiatement pensé à ce Sanders qui l'avait accosté au Staple Center, avant qu'Aomine n'intervienne. Il n'avait juste eu le temps de lui dire : « On a une affaire en cours avec ton frère ». Ça l'avait totalement chamboulé puisque son frère était mort depuis déjà bien longtemps et elle ne comprenait pas qu'elle était le rapport avec elle.

Elle était allée faire couler son café quand son téléphone s'était mis à sonner. Toujours un numéro masqué mais elle avait décidé cette fois de répondre même si elle avait un très mauvais pressentiment.

« Hm... Je vois que tu as vu mon petit sms, dit une voix rauque.

— Oui.

— C'est Sanders. On s'est croisé au Staple Center... Tu te souviens ?

— Oui.

— Nous avons été coupés par le Chintok du coup je n'ai pas eu le temps de te dire ce qu'il m'amenait vers vous. »

Elle était restée silencieuse un petit moment, avant de répondre avec le plus d'aplomb possible.

« Vous m'avez dit que ça concernait mon frère... Mais il est décédé et je suis désolée, mais les affaires dont mon frère s'occupaient ne me regardent pas et je n'ai pas envie d'être mêlée à ça !

— Mais c'est qu'elle a du répondant... hé hé... j'aime ça... répondit Sanders d'une voix sinistre. Je ne te demande pas ton avis il me semble ! Mon patron voudrait te rencontrer pour discuter de l'affaire.

— Je vous ai déjà dit que je ne voulais discuter d'aucune affaire qui concerne mon frère ! répondit-elle.

— Mais ce n'est pas comme si tu avais le choix ! Ton frère nous devait beaucoup d'argent et on veut le récupérer. Comme il est mort, et qu'apparemment vos parents aussi, tu es la seule qui ait un lien de parenté avec lui, alors c'est à toi de te débrouiller pour nous rembourser.

— Très bien, accepta-t-elle malgré elle. Combien il vous devait ?

— 50 000.

— Pardon ? 50 000 dollars ?

— Exactement !

— Mais, comment voulez-vous que je trouve une telle somme ?

— Justement, c'est pour ça que mon patron veut te rencontrer pour que vous trouviez un arrangement.

— Il est hors de question que j'aille voir votre patron !

— Tu sais si tu ne veux pas venir de toi-même, on peut passer te chercher... énonça-t-il en ricanant avant de raccrocher. »