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Bonjour vous ~
J'espère que vous allez bien !

On ne perds pas plus de temps, bonne lecture ♡

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"-Jimin dépêche toi, ça fait une heure qu'on t'attends.

-J'arrive."

Je me précipitais dehors après avoir fermé la porte à clef et m'engouffrais dans le taxi avec Jin et Jungkook. L'hôpital avait appelé ce matin très tôt pour me prévenir que l'état de mon père était stable et qu'il était possible de faire une visite, mon cœur s'était immédiatement emballé et je leur avais dit que je viendrais le plus rapidement possible. J'avais ensuite été pris par le doute et l'angoisse, de plus que Taehyung n'avait répondu à aucun de mes messages depuis la veille au soir.

Le véhicule s'arrêta à quelques mètres devant l'entrée et je me précipitais alors jusqu'à l'accueil, l'homme que je connaissais plus ou moins compris que j'étais pressé et me fit signe que tout était bon alors que je prenais la direction des escaliers.

Je ne pris pas la peine d'attendre mes amis, je savais qu'ils ne m'en voudraient pas. Je pouvais entendre le sang battre au niveau de mes tempes tellement j'étais anxieux. Il ne fallait pas que je réfléchisse, je toquais alors à la porte et attendit quelque secondes avant d'entrer. Mon cœur sembla s'arrêter.

"Maman ?"

Ma poitrine se souleva difficilement alors que je m'avançais, comme si ce que je voyais n'était pas la réalité ; mes parents se serrant dans les bras l'un de l'autre, les yeux humides. Ce que je ne pensais ne jamais voir se réaliser après douze longs mois d'agonie se présentait sous mes yeux, et je n'y croyais pas. Mon père, assis dans son lit, me fit un sourire empli de gratitude et d'amour, ses yeux noisettes qu'il m'avait transmis brillant d'émotion. Et puis, j'entendis la voix de ma génitrice résonner dans ma tête, ce mot qu'elle m'avait dit si bas que je n'étais pas sûr de l'avoir entendu :

"Bientôt."

Le savait-elle ? Avait-elle fait allusion à nos retrouvailles ? Peut-être.

Je finis alors par arriver à leur hauteur, le cœur au bord des lèvres et me retrouvais serré entre eux dans une étreinte protectrice. Je sentais leur souffle, la chaleur de leur être, nos organes vitaux battant à l'unisson. Un sentiment puissant s'empara de moi, une joie si forte que je me sentis englouti. La main de mon père faisait des cercles dans mon dos, sentir son contact paraissait irréel.

"Ne pleure pas mon fils, tu as sûrement déjà versé trop de larmes. Je t'ai entendu, chacun des mots que tu m'as adressé, je l'ai entendu. Tu es fort, plus fort que n'importe qui. Ta mère aussi, vous êtes les personnes les plus courageuses que je connaisse."

Je redressai alors la tête et me séparait d'eux pour me poser sur une chaise à leurs côtés. Je n'en revenais pas, de voir cet homme aussi rayonnant alors qu'il sortait d'une longue année de coma, de plusieurs dizaines d'opérations dans l'infime espoir qu'il ouvre un jour les yeux. Et ma mère, je ne savais pas comment réagir, il fallait qu'elle m'explique ; pourquoi la drogue ?

Ils se regardaient avec amour, les mains liées comme je les avait si souvent vu le faire étant enfant; ils semblaient être dans leur bulle, en train d'échanger des paroles inaudibles dont seul le regard est capable. Lorsque leurs orbes se posèrent a nouveau sur moi, ils étaient plus sérieux, je pouvais apercevoir une pointe d'inquiétude dans leur regard. Ma mère poussa un soupir et ouvrit la bouche mais se fit couper par des toquements à la porte, qui s'ouvrit sur mes deux amis. Ils semblèrent aussi choqués que moi en apercevant ma mère et s'approchèrent pour serrer la main de mes parents.

Survivre | jkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant