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Hellooo !

Bon bah j'ai encore craqué :/

Bonne lecture !

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Le bruit des sirènes résonna dans tout le quartier. Pris au dépourvu, des volutes de fumée emplirent la grande pièce en un rien de temps. Yoongi fut pris d'une violente quinte de toux, il attrapa son ami par la main. Ils furent alors obligés de prendre la fuite.

Tous.

Sans exception.

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Je fus réveillé par une douleur lancinante. Lorsque j'ouvris mes yeux aux paupières étrangement lourdes, mon premier réflexe fut de porter ma main à mon oreille. Un bandage faisait le tour de ma tête, une compresse serrée contre mon appareil auditif.

Bon sang.

La pièce était sombre et seul un rai de lumière traversait ce qui semblait être des volets.

Lentement, je m'asseyais sur le lit dans lequel j'étais allongé quelques instants plus tôt et me frottais énergiquement le visage pour me sortir de ma torpeur. Mes yeux scrutèrent avec précaution le moindre détail qui aurait pu m'aider.

Rien.

La pièce était presque vide ; seulement un bureau et quelques meubles sobres étaient posés çà et là dans la chambre.

Un de mes premiers réflexes après m'être levé fut de chercher mon portable. Je passais ma main sur mes poches ; il n'était pas là. Faisant les cent pas, je me rapprochais alors du lit et vit un petit objet posé sagement sur la table de nuit. Un soupir de soulagement franchit la barrière de mes lèvres. Machinalement, je le déverouillait.

Treize appels manqués. Huit messages en attente.

J'eus alors un déclic.

Vol, course-poursuite, coups de feu.

Hésitant, je cliquais sur l'historique. C'était ma mère. Il ne fallait pas être très doué pour deviner que j'allais passer un sale quart d'heure. Inutile que je réponde, ça ne ferait que l'énerver encore plus.

Je réfléchis alors ; quel jour étions-nous ? Où étais-je ? Pourquoi Yoongi et Hoseok n'étaient-ils pas avec moi si je n'étais pas chez moi ?

Le regard du père de Taehyung s'ancra alors dans mon esprit et je lâchais mon portable. Non, impossible. Ils ne m'auraient pas laissé entre les mains de ce monstre.

Je me baissais pour récupérer mon téléphone tombé sur le sol et regardais fébrilement la date.

Quinze heure trente quatre. Treize octobre.

Merde, j'avais dormi presque deux jours. Comment allai-je justifier mon absence à mes amis ; pire, à ma mère ?

Une seule option s'offrait à moi : il fallait m'enfuir.

Je rangeais mon cellulaire dans l'une de mes poches avant de m'approcher le plus silencieusement possible de la porte ; que j'ouvris le cœur battant à tout rompre. Celle-ci donnait sur un salon dans lequel trônait un gigantesque canapé, tout aussi grand que l'écran plat accroché au mur de droite juste en face de lui. En tournant la tête de l'autre côté, une table de la même mesure que le reste se trouvait au centre. C'était évident : je me trouvais chez lui.
Déglutissant avec peine, j'avançais sur la pointe des pieds à travers cette pièce démesurée et aperçu ce qui me semblait être la porte d'entrée ; et donc ma porte de sortie.

Survivre | jkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant