Chapitre 26

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Je n'avais pas dormi de la nuit. Je n'avais réveillé personne malgré mon cri strident en plein milieu de la nuit, donc je les laissais dormir, mais j'avais peur. J'avais récupérer le mot, mais je ne l'avais pas encore ouvert. J'en avais pas la force. J'attendais qu'il y ait quelqu'un avec moi. J'étais assise à mon bureau et je travaillais. J'essayais de me vider la tête en ressortant toutes mes affaires laissées de côté ces derniers temps. Le gang avait tellement de branches différentes que je n'avais pas besoin de faire quoi que ce soit pour gagner des millions. Tout le monde gagnait beaucoup d'ailleurs. J'avais arrêté de tuer pour de l'argent. Je savais que je gagnais encore plus, mais, je ne sais pas. Quelque chose faisait que je n'y arrivais plus.

Je vais te rafraichir la mémoire.

Ma conscience me plongea dans un souvenir, qui n'était pas très vieux, mais très douloureux.

Je partis voir Julian, il me donna une adresse et un nom. Je partis aussitôt et arrivais vite devant les lieux. C'était un immeuble banal. Je rentrais et je fis attention à ce que personne ne me voit. Je parcourus les couloirs telle une ombre et je trouvais vite l'appartement qui m'intéressait. Je trifouillais la serrure et je réussis à l'ouvrir. Je rentrais et trébuchais sur un jouet pour bébé. Qu'est-ce que c'était que cette merde ? Qu'est-ce que ça faisait là. J'entendais quelqu'un rire, un rire mélangé à celui d'un nourrisson. Merde.

Je m'avançais à petits pas et arrivais jusqu'au salon. La scène me fit l'effet d'une claque. C'était un père, qui jouait avec son enfant, qui n'avait pas plus de 4 mois. Il était assis, dos à moi, avec son gamin sur ses genoux et s'amusait à le faire décoller puis redescendre, ce qui amusait beaucoup le marmot. J'armais mon flingue et m'avançais vers lui. Le père ne m'avait pas entendu. Je posais mon canon sur l'arrière de la tête du mec, et ses mouvements cessèrent.

-Mike black ? Prononçais-je.

-Qu'est-ce que vous voulez ?

-Ta tête est à 800.000 $.

-Ne faites pas ça, je vous en supplie...

-Qu'est-ce que t'as fait pour être dans cette situation ? Demandais-je.

-Ma femme est morte la semaine après que notre fils soit né. Un gang l'a tué, accidentellement il parait.

-Et ?

-J'ai voulu tuer son chef. Mais je n'ai même pas réussis à l'approcher. Jusqu'à aujourd'hui.

Je sentis un canon dans mon dos. Et merde.

-Bryn, je vais prendre ta vie, comme tu as pris celle de ma femme.

Cela ne se passa pas comme prévu. Je me retournais et tirais dans le mec derrière moi, à croire qu'il n'avait pas l'intention de tirer, vu sa non réaction. Je voyais rouge. Il avait essayé de me prendre à mon propre jeu. Il allait le payer. J me retournais de nouveau vers le jeune papa, l'arme pointée sur lui.

Il s'était levé et commençait à pleurer comme une merde. Son bébé était toujours sur le canapé et commençait à s'agiter. 

-Je... je suis désolé, je suis désespéré... je ne m'en sors pas, je croule sous les dettes, mon gang m'a renié parce que j'avais un gosse, je n'ai plus d'argent... je ne voulais pas te tuer, je ne voulais qu'une rançon en échange de ta liberté...

-Je m'en fou.

Je l'abattais de sang-froid. Le bébé se mis à pleurer. Je me retournais vers cette petite chose et le pris dans mes bras, et je dois dire que je n'étais pas trop à l'aise.

Royale Family [En Cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant