Un souhait

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—D'accord. Accepta Tony en sentant son poux reprendre une vitesse normale.

Il revint peu à peu à lui et se prépara à se relever quand il se rendit compte que ce qu'il prenait pour une illusion était bel et bien Strange:

—Qui est-ce ? Que s'est-il passé ? Lui demanda Stephen plus que déboussolé par sa remise en forme subite.

Le milliardaire sentit une soudaine vague de honte en se rappelant ce qu'il avait dit pendant son délire et, d'un bond, il se remit sur pied, raclant sa gorge pour se redonner un minimum de consistance. Il fit ine de ne pas avoir remarquer la présence du brun, s'empara du téléphone et remercia Harley de sa précieuse aide avant de raccrocher en vitesse. Strange ne cerna pas l'empressement de Tony et ce dernier ne lui expliqua pas le moins du monde qu'il en était la raison. Il lui fit plutôt remarquer son manque de professionnalisme avant de se carapater dans sa voiture:

—Tu perds souvent de vue les personnes que tu dois protéger ? Avait-t-il lancer en trombe.

—Content de te revoir aussi. Ironisa alors Strange abandonné sur le bas coté.

La mine déconfite du sorcier suprême redonna un d'aplomb à Tony qui s'en amusa sans vergogne. Il avait tout d'abord pour idée de poursuivre sa route mais il ne voulait pas non plus quitter le sorcier alors, il enfila la casquette de l'ancien propriétaire du véhicule et passa la tête à l'extérieur pour narguer son invité.

—Alors, tu viens ? J'ai des courses à faire.

         C'est donc ainsi que le sorcier suprême, protecteur des mondes, se retrouva à faire des emplettes en compagnie de Tony Stark dans une supérette perdue dans le Tennessee. Le peu de clients se trouvant à une heure pareille de la nuit dans la boutique fixaient les deux hommes comme s'ils étaient spectateurs du film le plus étrange jamais produit, le genre à faire rougir Tim Burton. Après tout, ce n'était pas tous les jours que l'on voyait un homme vêtu comme un diseur de bonne aventure de luxe pousser un chariot plein à craquer d'outils de bricolages et de jardineries. Les curieux l'auraient applaudis s'ils savaient comment Tony s'était débrouiller pour le mener à jouer les preux chevaliers. Il n'avait pas pipé mots peut importe le nombre de questions que lui avait concocté Stephen et s'était dirigé dans ce même silence religieux vers un motel. Cette technique infaillible pour mener tout hommes à faire tout ce qu'il voulait lui avait été enseigné par Pepper.

Le motel qu'il trouva semblait cosy malgré les réverbères grésillant aux alentours et le regard mort de la logeuse. Ils pensèrent qu'il ne s'agissait que d'une poupée en cire oubliée derrière le comptoir aux premiers abords car elle n'avait pas réagit à la sonnerie de la cloche lorsqu'ils avaient poussés la porte et encore moins au salut énergique du Stark. Une mouche aurait pu se poser sur son nez qu'elle n'aurait pas bronché, dévisageant un même point invisible entre les cartes de vacances et l'horloge old fashion. Cela dit, Tony n'hésita pas à lui demander une chambre et il fut même surpris de voir les petites lèvres pincées de femme blonde aux cheveux filandreux bouger avec une lenteur incroyable:

—Deux lits ?

—Un seul suffira, Répondit Tony du tout au tout. Nous ne dormirons pas.

Les pupilles grisâtre de la femme semblèrent luire comme si elle les soupçonnait de préparer quelque chose puis elle sourit de ses dents étrangement blanche le temps d'une phrase:

—Comme il vous plaira mais évitez de réveiller les autres. Joyeux Noël.

Les deux hommes comprirent alors ce que la femme venait d s'imaginer mais Tony ne tenta pas de la raisonner:

—Tu m'aides à porter les sacs chéri ? Ironisa-t-il une fois les clés entre ses mains.

Ils n'eurent pas de difficulté à tout transporter dans chambre 21 et à remplir la pièce d'une trentaine d'objets. Une fois les cargaison déversées, Tony se mit de suite au travail. Strange préféra se faire petit en s'asseyant sur une chaise adjacente au lit, dans un coin reculé de la chambre. Il savait qu'il n'aurait aucune réponse à ses question alors il se préoccupa de choses qu'il pouvait arranger comme les derniers bugs temporels qu'il avait provoqué lors de son voyage. Cependant, alors qu'il préparait son tour de garde astrale, Tony se décida à débuter une conversation:

RéécrireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant