—————————— MOSCOW : 17H55 —————————————-
Il était 17h55, la sonnerie avait retentit annonçant la fin des cours pour aujourd'hui. Comme d'habitude, tous les vendredi, je terminais toujours par un cours de biologie que je haïssais, puis, le professeur nous souhaitait de passer un bon week-end et nous laissait enfin sortir.Après avoir rangé mes affaires, je sortis de la classe en prenant le temps de saluer le professeur, parce que même si je déteste sa matière, lui, restait une personne exceptionnelle. Puis je me mis à traverser le couloir du lycée jusqu'à la sorti.
- Regardez qui voilà... Fit une voix à ma droite.
J'avais oubliée un petit détail... Amber Lee.
Je savais pertinemment qu'elle me parlait, mais je fis mine de ne rien entendre tout en continuant d'avancer. Comme à son habitude elle se trouvait près des casiers à ma droite en compagnie de ses deux pestes de copines, attendant à chaque fois le moment venu pour m'attaquer ou m'humilier, cependant, je me laissais jamais faire, il en était hors de question.
C'est donc la tête haute que je continuai de franchir le couloir jusqu'à la porte de sorti. Mais en un instant, la tête de la blonde se pointa juste en face de moi dans l'unique but de barrer ma route.
- Hors de mon chemin, Amber. lui dis-je en restant calme.
Ces deux copines vinrent la rejoindre de façon à m'encercler, avec la brune à ma droite, et la rousse à ma gauche, ainsi, Amber se tenait devant moi toujours avec ses manières à me faire vomir. On aurait presque dit les trois méchantes dans un dessin animé pour gamin.
Parfois, je me demandai même comment ces trois-là s'étaient trouvés, elles se complétaient parfaitement. Toutes les trois aussi stupides les unes que les autres.- Quoi ? Elle a un problème la petite fille à son papa ? Dit-elle avec un ton narquois suivit de rires moqueur de ses pimbêches de copines.
"La petite fille à son papa", c'était le surnom que sa bande avait l'habitude de m'attribuer, car mon père possédait une grande marque de montre ce qui faisait de lui, un homme millionnaire.
J'en avait déjà assez entendu et je n'étais pas d'humeur à me battre aujourd'hui.
Pris d'une confiance, je me mis à marcher vers Amber en prenant bien le temps de percuter mon épaule contre le sien, de façon à la bousculer. Celle-ci se mit a pousser un gémissement de douleur. Mais je continue d'avancer vers la sorti sans m'en soucier.
- Espèce de petite peste ! Tu va le regretter ! Hurla-t-elle en se tenant l'épaule qui avait été percuté.
A cet instant, malgré la pluie et le mauvais temps, je me sentais drôlement bien, c'était vraiment satisfaisant de la faire taire pour une fois.
Mais, je ne savais guère que cet instant de plaisir et de bonheur allait prendre une autre tournure au moment où j'allais mettre un pied hors de ce lycée...
Une fois sorti, j'ai d'abord pris le soin de fermer la porte afin de ne plus entendre les hurlements de Amber qui ne faisait que brayer telle une hystérique en effrayant les passants, puis je me mis à marcher vers l'arrêt de bus qui était à même pas dix minutes du lycée.
En effet, bien que l'arrêt de bus était très proche, peu d'élèves le prenait les vendredi car la plus part des classes finissaient plus tôt que la mienne, je marchai donc en direction de ma destination sous la pluie avec les vêtements à moitié trempés.
Pendant un moment, je me suis soudainement senti suivis, et c'était la première fois de ma vie que ce genre de chose m'arrivait alors j'ai commencé à marcher de plus en plus rapidement.
Je n'étais pas vraiment sûre de moi mais le fait de sentir quelqu'un aussi proche sur un trottoir assez grand me faisait réellement peur et la pluie ne m'aidait pas vraiment à me concentrer. Je me trouvais en effet, dans un endroit assez sombre où peu de personnes circulait, donc mon angoisse s'agrandissait petit à petit et ma respiration commençait fortement à s'accélérer. Mais j'étais sur le point d'atteindre l'arrêt de bus.
C'est au moment où ma respiration pris une autre tournure, que j'ai senti le danger approcher.
Soudain, une personne derrière plaqua sa main sur ma bouche en m'entraînant dans un cul-de-sac. Mon premier réflexe était de crier, malgré sa main sur ma bouche qui étouffait très bien mon cris, mais j'avais espoir que quelqu'un puisse m'entendre et me sauver. Je me mis par la suite à bouger dans tout les sens, mais, la dure réalité me rattrapa, lorsque mon ravisseur me balança contre le mur et que je pris conscience que ma tête avait percuté celui-ci. Tout les partis de mon corps me faisait mal, et ma vision devenait flou. Était-ce cette fin-là que le destin m'avait réservé ?
Je ne pouvais plus criais car j'étais complétement tétaniser, plus aucun son ne sortait de ma bouche, j'étais adosser contre le mur, avec les larmes qui coulaient sur mes joues, me floutant encore plus la vision. Je me mis aussitôt à suffoquer quand je vis, avec difficulté, mon ravisseur debout, face à moi avec un flingue pointé vers moi. Une fin fatale s'offrait à moi, je ne pouvais plus lutter, et personne ne pouvait me sauver. Je n'avais même pas eu le temps de demander pourquoi moi, ou même de voir le visage de mon ravisseur.
J'ai senti qu'il était bien trop tard lorsque le bruit de l'arme resonna dans mes oreilles, telle la sonnerie de la mort. La mort était venu à moi, exactement comme cette balle qui venait de traverser mon abdomen. Je me sentais partir alors que mon sang coulait à flot, faisant naître en quelque seconde un bain de sang.
Malgré ma lutte acharné contre cette sommeil éternelle, mes yeux se fermèrent sur mon ravisseur qui s'étais empressé de me tourner le dos afin de s'en allait.
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TO BOTH OF US
Teen FictionDans un monde dominé par les ombres de la mafia russe et italienne, une fille et un garçon se retrouvent liés par un destin périlleux. Après une tentative de meurtre contre elle, il devient son garde du corps, ignorant que sa propre présence la met...