CHAPITRE 2 : ZORAB

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———————— HOSPITAL : MOSCOW ———————————— Une légère brise vint caresser ma peau et une impression de planer me gagnait tout doucement

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———————— HOSPITAL : MOSCOW ———————————— 

Une légère brise vint caresser ma peau et une impression de planer me gagnait tout doucement.

Mon corps était incapable de bouger et j'entendais des bruits étouffés autour de moi ainsi qu'un son aigu qui se répétait de façon irrégulière.

- Choc ! Criait, sans doute un homme.

Le son de cette voix était suivi d'une espèce de courant électrique qui faisait disparaître la lumière blanche que j'essayais d'atteindre depuis un moment. Cela se répétait encore quelques fois, jusqu'à ce que tout devienne noir.

Où suis-je ? Tout avait disparu et tout était si sombre...


Je commençai doucement à ouvrir les yeux, les faisant battre à plusieurs reprises. Je ne savais pas où je me trouvais, mais d'après ce que je pouvais voir, j'étais dans une chambre d'hôpital, toute seule.

C'est au moment où j'ai prononcé le mot hôpital, que tous les souvenirs me sont revenu comme un flashback suivit d'un bruit de coup de feu qui me fis sursauté et trembler.

Ce bruit faisait résonner tout mon corps et la douleur dans ma tête s'amplifiait, étais-je dans un cauchemar ? Ce fut la première question qui me vint à l'esprit mais la douleur était tellement insupportable que je finis par oublier cette question et me mis à me balancer de gauche à droite dans l'espoir de faire disparaître ces souvenirs cauchemardesques, mais la douleur s'intensifiait et une brûlure vint me rattraper au niveau de l'abdomen qui me laissa échapper un gémissement.

Université, homme, flingue... Coup de feu...                                                                                                                   

Je pouvais visualiser ce que m'avait fait subir cet homme, non, je ne pouvais même pas le qualifier ''d'homme". J'étais laisser pour morte alors que j'étais adosser contre ce mur froid au milieu de nulle part sous la pluie avec mon sang qui coulait à flot, tandis que cette ordure prenait la fuite...

Je bougeai mes doigts et ramenai ma main droite, doucement, vers mon abdomen où j'avais reçu la balle, et je pus sentir un bandage qui était déjà trempé, j'imagine que c'était le sang. Je ramenai ensuite ma main qui ne cessait de tremblait, vers moi afin de vérifier si c'était bien du sang et en voyant mes doigts, j'en conclus que oui. Malgré tout, j'essayai de garder la tête froide, cependant, les émotions me gagnaient rapidement et une larme coula sur ma joue puis finit pas atterrir sur l'oreiller contre ma volonté.
Ma gorge était nouée, comme à l'instant où cet homme avait pointé son pistolet vers moi et mes tremblements de peur ne cessaient de s'accroître suivit d'une douleur insupportable dans tout mon corps qui fit couler mes larmes de plus belle.

J'avais l'impression de revivre ce moment et cette chambre vide me donnait encore plus une raison de laisser mes larmes couler, et mon mal de tête s'accentuait comme-ci on me frappait avec un marteau.

TO BOTH OF USOù les histoires vivent. Découvrez maintenant