Chap. 1 Cet oublié

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Heyy ! Voilà un petit bail quand même mais j'arrive avec une nouvelle idée qui — je l'espère — vous plaira ! Je vous souhaite tout de suite une bonne lecture et je vous laisse avec le texte !
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Chap. 1 Cet oublié

[Aomine]

    "Ça vient d'où tout ce boucan ?
-Ça ? grognai-je ne pointant la fenêtre close de la main. M'en parle pas, c'est du matin au soir depuis deux jours ! Enfin, ça devrait bientôt finir... — Le proprio a enfin trouvé quelqu'un pour l'appart d'en-dessous. Du coup ils vident et ils reremplissent touuuut le temps. C'est génial après une journée de taf...
-Ça sera bientôt fini..."
Je bus mon café d'une traite, me brûlant la langue au passage, lâchant un juron tout bas.

    "T'es pas curieux de savoir qui s'installera ?
-C'est un appart de riches et c'est pas demain la veille qu'un fils à papa va se ramener avec ses deux gosses pour me mettre une raclée sur le terrain ! ricanai-je.
-Dai-chan... Y a pas que le basket..."
Le regard que nous échangeâmes lui arracha un rire.
"Un peu quand même, souris-je avant de grimacer quand un grand bruit retentit. Qu'ils arrêtent putain ! J'vais commettre un meurtre ça fera un peu d'activité au commissariat. — C'est plat en ce moment... Du coup je rentre tôt... et j'entends ça...
-Tu devrais aller au terrain, non ?
-Nan, c'est l'heure des gamins, j'ai pas franchement envie de jouer à la dînette."

    Je saisis un ballon et le laissai jouer sur mes mains. Et mon esprit s'envola presque immédiatement vers un lointain passé. Il y avait eu le collège si joyeux au début, puis le lycée et Seirin qui avais remis le feu aux poudres, enfin les Vorpal Swords... et la séparation, très naturelle en soi...

    Kise s'était lancé dans de longues études d'aviation, Midorima dans celles de médecine... Tetsu était dans la puériculture, Akashi avait repris l'entreprise de son père et Murasakibara était devenu un chef renommé d'un grand restaurant. Satsuki travaillaient avec des chiffres obscures en chimie. Et moi j'étais flic. Lieutenant depuis peu. Mais je n'intervenais que dans de grosses affaires musclées la plupart du temps, c'était l'adrénaline qui me plaisait. J'avais même pris goût à travailler un peu en bureau, étudier, comprendre. Travailler coude à coude avec la police scientifique avait quelque chose de grisant. J'y retrouvais ce que le basket avait perdu pour moi.

    J'étais heureux dans ma vie. À part ce vieux bruit pourri, mais il cesserait bientôt...

    Je me levai et m'étirai longuement.
"J'aimerais bien te faire à bouffer, mais j'pense que c'est plus intelligent qu'on aille à un ramen. Ou autre chose."
La jeune femme bondit sur ses pieds, ravie et s'accrocha à mon bras.
"Allons-y !
-Avoue que c'est parce que le bruit te soûle," ricanai-je.
La rose tira la langue et m'attira jusqu'à la porte.

    Dans les escaliers, nous croisâmes plusieurs gars portant cartons et meubles. Je fus même arrêté dans ma descente, presque obligé d'aider un homme croulant à moitié sous le poids d'un meuble de télévision.
"Portez pas ça seul, vous allez vous briser le dos, le réprimandai-je.
-Dé-désolé, on voulait faire ça rapidement pour pas trop déranger...
-C'est pas une raison pour vous mettre en danger."
Je grognai intérieurement par rapport aux mots que je venais de prononcer.

    J'entrai donc dans l'appartement, demandant des indications pour savoir où déposer notre charge. Je m'autorisai un regard alentours ; putain la famille de riches, c'était grand ! Je les imaginais déjà... Le père directeur de l'ancienne boîte de papa, sa femme, au foyer évidemment, à s'occuper de leur joli gamin déjà premier de la classe en maternelle.

Laisse-moi t'oublier...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant