Hello ! Me voici avec le chapitre suivant ! Le chapitre précédent devrait vous éclairer un peu... Bonne lecture !
—————————————————————————————————————————————————————————————Chap. 5 Parler pour m'oublier
[Kagami]
"Moins fort ! Tu vas attirer tout le voisinage !
-Qu'est-ce que j'en ai à faire ?! Réponds-moi ! — Daiki !"
Je refermai lentement la porte de mon appartement derrière moi, l'air ahuri. Je ne comprenais ce qui pouvait se passer à l'étage... Était-ce une conquête d'une nuit qui lui demandait des comptes ?
"Hinata...
-Dis-moi si oui ou non ! beugla une voix féminine apparemment hors d'elle.
-Hina... J't'ai déjà dit... C'est définitif."
Je commençai à descendre l'escalier, sans toujours rien comprendre."J'dois partir.
-Alors explique-moi !"
Je n'eus le temps d'atteindre la porte d'entrée que le hâlé me rejoignit, suivi d'une jeune fille à la chevelure longue et brune, visiblement très féminine, avec une énorme paire de seins.À ma vue, l'homme claqua de la langue avec agacement. Il se fit vivement retenir par le bras.
"Explique-moi ! répéta la femme, pas prête d'en démordre.
-J'peux pas."
La sincérité dans ses paroles me rendit tout chose. Il me fixait intensément, avant de me faire signe de sortir avant lui. J'obtempérai, lui tenant machinalement la porte.
"Tu peux pas quoi ? essaya une voix cette fois-ci presque larmoyante.
-J'peux plus être avec toi. Je ne t'aime plus, Hina."
Sa façon de détourner les yeux... Kuroko m'en avait touché un mot il y a des années, lorsque les Vorpal Swords avaient été formés... il mentait. Du moins ce qu'il disait n'était pas l'entière vérité.
"Rentre chez toi, Hina. Et reviens pas chez moi.
-Chez toi ? tremblota la jeune femme.
-Ça a jamais été chez nous. Rentre maintenant, tu vas attraper froid sans veste."
J'étais resté là, sur le trottoir, béat.C'était mal d'écouter comme ça, mais quoi ? Ce qui venait d'arriver dépassait tout mon entendement. La brune partit d'un pas raide et fier. Le hâlé soupira.
"Faut que j't'explique, c'est ça ?
-N-non, t'as pas à faire ça ! bégayai-je immédiatement.
-Tu comptais aller au terrain ? enchaîna-t-il en pointant mon ballon du menton.
-Ouais.
-J'voulais boxer, mais si t'es là basket c'est mieux. — Monte, j'te fais un café, on y va après."
J'opinai sans trop comprendre.La tête basse, le tanné reprit :
"J'ai besoin de parler... — ça te va ?"
Sa voix, pleine d'hésitation et d'une étrange sorte de honte m'arracha un sourire conciliant.
"Ouais, j'ai pas pris de café ce matin en plus."
Un petit sourire triste me répondit.Nous montâmes lentement. C'était la première fois que j'allais chez lui, maintenant que j'y pensais.
C'était un bel appartement, pas bien grand par rapport au mien, mais c'était plutôt logique. Il m'indiqua son canapé et me dit qu'il revenait en disparaissant derrière le bar d'une petite kitchenette. Il revint rapidement ensuite, m'apportant une tasse.
"C'était mon ex.
-Celle avec laquelle t'es resté vraiment longtemps ?"
Il opina.
"Plus de six ans. — On s'est séparés y a cinq-six mois. — Fin je l'ai largué, c'est le problème..."
Il détourna le visage.
"C'est fou que je te raconte ça...
-Te force pas...
-J'en ai besoin... J'en ai jamais parlé... — J'devais m'installer avec elle.
-Ici ?
-Nan, on n'a pas visités d'appart ensemble... Je..."
Il se mordilla la lèvre inférieure avec gène."J'ai jamais songé à m'installer avec elle à vrai dire. Ça faisait des mois qu'elle en parlait. — Elle a cru que c'est la peur de l'engagement qui m'a fait fuir...
-Et tu lui disais que t'étais d'accord ? fronçai-je les sourcils.
-Je disais rien... Elle a cru que j'approuvais."
Le hâlé repoussa sa tasse et se tritura machinalement les doigts, comme l'eût fait un enfant.
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Laisse-moi t'oublier...
Fiksi PenggemarAokaga ! Aomine est lieutenant de police et vit sa petit vie tranquille, uniquement perturbée par des bruits de déménagement dans son immeuble... Et la personne qui arrive avec risque de rappeler à l'ancien as des souvenirs enfouis qu'il aurait bien...