ᴘᵉᵃᶜʰᵉˢ ᵃⁿᵈ ᴡᵒʳʳⁱᵉˢ|ᴄʰᵃⁿʙⁱⁿʟⁱˣ/sᵏᶻ|PAUSE

X

La fête n'était qu'une explosion de joie. Chacun semblait excité, heureux de ce moment. Jeunes comme vieux. Ils dansaient autour de la fontaine, d'autres discutaient calmement à la terrasse du café juste en face, certains même étaient rempli d'euphorie à cause des boissons alcoolisés et ne pouvaient s'empêcher de chanter de vieilles chansons, mais ils n'étaient pas très bons chanteurs.

Pourtant, cela n'était en aucun cas un problème dans le déroulement de la fête. Elle la rendait plus festive, cela faisait partit du décor.

Cependant, un élément faisait tâche dans le décor. Il était assit sur une chaise en plastique, tenant un gobelet rempli de jus de pêche, il ne faisait qu'observer. Une fois n'était pas coutume, il se sentait exclu.

Felix serra le tissus de sa chemise Avec une telle force qu'il la froissa. Il avait tout gâché encore une fois.

Il but une gorgée de sa boisson, elle étai rafraîchissante. Il tourna la tête vers la fontaine. Il vit Minho faire tourner Jisung sur lui-même et les voir éclater de rire, insconciemment il sourit. Ils formaient un beau couple. Il ne comprenait pas pourquoi Changbin avait dit que leur couple ne menait à rien jugeant que cela était une perte de temps.

Ah ! Changbin...

Le roux soupira rien qu'en pensant au noiraud. Au final, il lui avait hurler dessus, fait des reproches. Mais, Felix s'en voulait. Peut être le noiraud avait tout simplement paniqué ce qui expliquait la façon dont il avait eut de rejeter la faute sur le rouquin.
A bien y réfléchir, celui-ci se rendit compte qu'il avait bien trop tendance à assumer toutes les conséquences des actes commis . Certes, il n'aurait pas dû embrasser Changbin, cependant ils étaient deux et il ne voyait pas pourquoi il devait endosser toute les répercussions de cet acte.

Felix rageait de l'intérieur et se mordit les lèvres quand il aperçut Changbin se dirigeait vers lui, il tentait de contenir sa colère.

-Je sais que tu ne veux pas me voir, mais-

-Alors pourquoi tu es là Changbin ? Ma soirée était bien avant ton arrivé.

-Tu déprime seul sur cette chaise depuis une heure.

Le roux se sentit stupide tout à coup, il souffla agacé. Son aîné reprit :

-Je n'ai pas vu Chan, je m'inquiète pour lui-

-Je sais pas où il est, je m'en fiche, déclara froidement Felix.

Ce soir, il en voulait au monde entier. Même à ceux qui l'avaient aider. Il commettait une grande, très grande erreur. Cependant, pour une fois la rage avait l'air plus forte que la tristesse. Pour une fois, il ne se voyait pas comme un faible. Il voulait prouver quelque chose. À qui ? Pourquoi ? S'y prenait-il bien ?

Il n'en savait rien, la seule chose qu'il connaissait à présent était ce feu qui brulait en lui, se propageant dans tout son être. Il redoutait l'explosion, cependant il l'attendait également avec impatience.

-Je ne te savais pas si odieux, dit Changbin déçu. Je te pensais gentil, doux, sensible, attentionné. Mais tu es le contraire.

-Tu as eu qu'une vraie discussion avec moi, tu ne me connais pas, commença Felix, donc arrête un peu tout ce cinéma. Ne me fait pas passer pour le méchant, d'accord.
Je n'ai jamais été gentil, ce n'est qu'une façade. Je suis plutôt égoïste, c'est pour ça que je n'ai pas su garder mes amies.

-Et ? Tu n'essaye pas de te remettre en question ? Lança le noiraud ahuri par les propos du roux.

-Étonnant venant d'une personne qui à embrasser la personne qui plaisait à son meilleur ami, répliqua Felix avec un sourire narquois. Tu as aimé ?

-Je n'ai jamais dis être parfait, se justifia Changbin.

Le roux rigola légèrement, puis se releva. Il s'approcha du noiraud, un sourire au coin posant une main sur son épaule. L'aîné voulu l'arrêter, mais son cadet l'empêcha avant repoussant sa main.

-Je m'en fiche que tu sois parfait ou pas, commença Felix d'une voix suave, je veux savoir si tu as aimé.

-Tu connais déjà la réponse.

Ils restèrent là , quelques secondes à se fixer intensément. Pendant ce petit l'aspe de temps, ils n'étaient plus que deux. Ils se plaisaient, ils ne s'aimaient, l'amour n'était définitivement pas pour eux. Puis, il était trop tôt pour cela.

Felix se pencha vers Changbin, ses lèvres près de son oreille il murmura:

-Recommençons.

Puis il fit à nouveau face au noiraud, fixant les lèvres de celui-ci. Cependant, avant de foncer sur celles-ci. Il tourna la tête vers la fontaine. Il vit Jisung le fixait, tournant la tête de gauche à droite avec un air de déception, cela prouvait qu'il était contre tout cela. Même s'il n'avait rien entendu, les gestes de Felix traduisaient tout.

Alors soupirant, le roux entraîna son amant-si il pouvait le nommer ainsi-derrière le café. C'était sombre, il y avait des arbres et les feuilles craquaient sous leurs pieds. Avant de pouvoir faire face à Changbin, celui-ci le poussa contre le mur du bâtiment et l'embrassa. Ils firent rencontrer leurs langues bien vite, elles débuteront une danse endiablée.

Le roux vint placer  sa main sur l'épaule du noiraud pour rapprocher son corps plus prêt du sien, puis vint placer sa main sur la nuque de son aîné pour rendre le baiser plus intense, plus sauvage.

Cela n'était pas doux, mais bestial. Ils ne prouvaient en rien de l'amour. Puisque celui-ci n'existait pas. Felix exprimait sa tristesse, mais surtout la haine grandissant dans tout son être. Il venait à plusieurs reprises mordiller les lèvres de Changbin créant de légers gémissements chez celui-ci. Quant à l'aîné des deux, il ne savait pas ce qu'il exprimait dans ce baiser.

Il avait toujours été sauvage quand il s'agit de ce genre de geste, il ne prouvait jamais aucune marque d'affection. Cela n'était pas lui, c'était aussi simple que cela..

Il delaissa les lèvres de Felix pour s'intéresser à son cou. Il y déposa de légers baisers, puis vint mordiller sa peau. Le roux ne savait plus ce qu'il faisait, où il était. Il était simplement déconner de la réalité. Il laissait échapper toute sa rage en tirant sur les cheveux du noiraud, descendant parfois vers sa nuque pour la griffer. Son aimant ne disait rien, cela ne le dérangeait en rien. Il se sentait coupable d'avoir rejeter tout la faute sur son cadet, il se disait que le laissait le martyrisait un peu était sans doute un moyen de se racheter.

Il suçotait la peau laiteuse du jeune aux joues parsemées d'étoiles quand un raclement de gorge retentit :

-Je ne vous dérange ? Demanda une voix.

Les deux amants se detachèrent, se redressant et se debarbouillant un peu en voyant la silhouette sortir de la pénombre. Ils essayaient de reprendre leurs souffles et de se calmer. Cependant ils n'avaient envie que d'une chose prendre leurs jambes à leurs cous en voyant le grisé se rapprocher d'eux. Il nettoya un peu  son jean noir troué-il s'était visiblement assit par terre-et rangea le stylo qu'il tenait dans la main dans la petit poche de sa chemise blanc. Felix ne pouvait nier qu'il était beau, il l'avait toujours trouver beau.

Chan tenait un carnet dans l'une de ses mains,il le lança au roux qui le rattrapa de justesse.

Il déclara :

-Quand tu seras seul, il lança un regard assassin à Changbin, lis la dernière page.

Puis il laissa les deux personnes qu'ils aimaient du plus profond de son cœur-il pourrait mourir pour eux- seuls, honteux d'eux.