ᴘᵉᵃᶜʰᵉˢ ᵃⁿᵈ ᴡᵒʳʳⁱᵉˢ|ᴄʰᵃⁿʙⁱⁿʟⁱˣ/sᵏᶻ|PAUSE

II

Les boîtes de pizzas étaient empilées les unes sur les autres. Certaines parts de pizzas étaient soit par terre soit sur la table basse. Personne n'avait daigné les ranger. Les canettes de sodas étaient éparpillées un peu partout près de la table des paquets de bonbons étaient ouverts laissant échapper quelques confiseries. Dans le salon le silence régnait, les lumières étaient éteintes. Seule la lumière de l'ordinateur du blond éclairait la pièce.

Tous ses amies étaient arrivés au alentour de vingt trois heures,même s'il avait d'abord l'intention de leur préparer un bon repas il abandonna bien vite préférant commander des pizzas. Ils avaient bavarder jusqu'environ une heure du matin jusqu'à qu'un par un ils finirent par s'assoupir,sauf Chan. Le sommeil n'était pas vraiment son meilleur ami,c'était plus l'insomnie qui restait fidèle à lui. Il se disait que c'était parce qu'il pensait trop ainsi le sommeil ne venait jamais. Cependant,il ne pouvait pas s'en empêcher,il pensait quoiqu'il essayait de faire pour ne penser à rien cela devenait un échec. Il était tiraillé par de nombreuses pensées,par des inquiétudes. Le meilleur moyen pour lui d'exterioser était d'écrire,de composer des chansons.

C'est pourquoi il passait ses nuits à composer,exprimant ses nombreuses craintes à travers la musique. Il avait pour habitude de composer avec Jisung et Changbin,mais ils étaient bien trop épuisés ce soir pour écrire des chansons. Il y avait à la cave un studio aménagé exprès pour les trois amis,une fois les deux amis reposés et en pleine forme le blond savait qu'ils allaient passer le plus clair de presque toutes leurs soirées d'été dans ce studio. Ils aimaient bien se retrouver juste tous les trois,ils avaient même créé un nom de scène,3Racha. Si d'abord c'était simplement pour s'amuser entre eux,ils s'étaient déjà produit dans quelques bars en ville. Rien d'exceptionnel,cependant ils adoraient ce qu'ils ressentaient lorsqu'ils étaient sur scène. Une excitation hors du commun,indescriptible pour eux.

La musique rythmait leur quotidien.

°•°

-Pourquoi il manque de l'argent dans ma caisse?! Cracha un homme d'une cinquantaine d'années au visage du rouquin.

- Je...Je sais pas,répondit celui-ci la boule au ventre.

Il n'en savait rien,ce qu'il savait était qu'il n'était pas l'auteur du vol. Néanmoins,son aîné ne le croyait pas continuant à lui hurler dessus. Felix baissa la tête se disant qu'il valait mieux se taire,cela ne servait à rien de clamer son innocence personne ne le croirait de toute manière. C'était ainsi qu'il s'était fait réprimander pendant cinq minutes sous le regard amusé de ses collègues du même âge ou alors un peu plus vieux que lui. Collègues qu'il soupçonnait d'avoir voler dans la caisse du quinquagénaire,mais cela il ne pouvait pas l'affirmer. Une fois que l'homme avait finit de passer ses nerfs sur le roux il lui ordonna d'aller faire la vaisselle pendant que les autres s'occuperaient de préparer les tables pour les clients. Felix s'enfuit presqu'en courant vers la cuisine,il entendit quelqu'un de ses collègues gloussaient mais n'en fit rien. Il n'était bon qu'à subir se disait-il.

Il se disait souvent que rien ne se passait comme prévu. Il pensait trouver la paix,le bonheur en allant vivre en Corée. Cependant ce fut tout le contraire. Quoi qu'il fasse tout finissait par s'effondrer. Il pensait enfin avoir trouver un ami,quelqu'un qui le comprenait ou qui essayerait au moins de le comprendre. Puis,il avait fallut que toute l'amitié s'effondra en une soirée tout ça pour une histoire stupide. Il se retrouvait seul à enchaîner les petits boulots. Par chance il en avait que deux. Néanmoins,ils étaient très épuisants.

Le patron du stand de fruits et légumes était un vieillard aigris qui se fichait complètement de la clientèle. On se demandait pourquoi il était devenu marchand ? Celui du restaurant était au contraire très soucieux de la clientèle,de l'argent qu'ils lui apportaient. Trop soucieux de l'argent même,il passait ses nuits à compter et recompter son argent puis le lendemain il s'assurait que même pas un centimes ne soit partie de la caisse.
Si c'était le cas le rouquin en était sûr d'en prendre plein la figure et personne ne viendrait l'aider.