"You were my treasur"

Souvenirs

-"Ozzie, vient m'aider. Il y a quelque chose là-dessous."

On a retiré le panneau et, effectivement, l'accès à une cave s'est ouvert devant nous.

On est descendus et Ozzie a soupiré en regardant autour de lui.

-"Il est coupable... Qu'est-ce qu'on fait maintenant?" demanda-t-il l'air perdu.

----------plus tard---------

-"T'es sûr.e de toi?" me demanda-t-il.

-"Oui. Jenny avait raison et il a dit qu'il ne me voulait aucun mal." repondis-je.

-"Très bien... Tâche de revenir en un seul morceau."

Je souris.

-"Tâche de ne pas t'endormir." répondis-je en m'allongeant sur le lit de Freddy.

L'odeur emmanant des draps était différente de celle qu'il dégageait à présent, plutôt logique : je ne pense pas qu'un jardinier quel qu'il soit sente le feu.

Bref, petit à petit bercé.e par cette odeur vaguement familière et ma propre fatigue, je finis très rapidement les yeux fermés.

Quand je les ai réouverts, j'étais dans l'un des couloirs de l'école.

J'ai avancé jusqu'au bout puis, ceci fait, je marchais à reculons pour pouvoir voir d'où je venais.

Mon dos toucha un mur et je fis volte face pour voir qu'il s'agissait en fait d'un miroir.

Et mon reflet représentait un.e jeune enfant, me ressemblant en tous points : mini-moi.

Le reflet a tendu la main et je l'ai immité.

Et alors que j'allais toucher la vitre, la main de mini-moi la traversa et attrapa la mienne, me tirant doucement à travers la vitre.

Je me suis retrouvé.e main dans la main avec mini (y/n) dans le jardin de l'école.

Un homme assez grand aux cheveux noirs et au sourire charmeur riait en lançant un autre mini-moi dans le ciel avant de le.a rattraper et de le.a faire tourner.

Puis, en avançant, le même homme refaisait les lacets d'un autre mini-moi.

-"Voilà, trésor, c'est fait." déclara-t-il.

-"Merci Freddy!" fit mon moi du passé en prenant le jardinier dans ses bras.

Il sourit et rit, passant ses bras autour du corps de l'enfant avec douceur, tendresse et protection.

-"Dit? Quand j'aurais grandi, tu voudras bien te marier avec moi?" a demandé l'enfant.

Freddy sourit plus fort.

-"On verra quand tu seras plus grand.e, trésor." répondit-il.

Puis, mon petit moi m'a entrainé vers la cantine où (y/n) de quatre ans dessinait seul.e sur la table du fond.

Freddy s'assit à côté de l'enfant, regardant avec intérêt par-dessus son épaule.

-"Qu'est-ce que tu dessines, dis-moi?" demanda doucement Freddy.

-"C'est toi et moi en plus grand.e et on se tient la main. Regarde!" fit le.a petit.e en tendant la feuille à l'homme.

-"Oh, c'est magnifique, trésor. Tu es très doué.e!" dit-il en déposant un baiser sur son front.

J'ai sourit, me souvenant petit à petit de cette homme dont la tendresse et la gentillesse m'atteignaient toujours.

-"Freddy!" appelais-je.

Le jardinier se tourna et planta ses yeux bleu clair dans les miens.

-"Pourquoi avoir maltraité les autres?" demandais-je doucement.

Il parut énervé et le mini-moi qui me tenait la main tira sur mes doigts pour attirer mon attention.

Il.elle.iel me montra du doigt une table où un autre mini-moi était assis.e en train de colorier quand les autres enfants sont venus arracher la feuille et la déchirer, casser les crayons et griffer les bras de mon moi du passé.

Je me suis retrouvé.e dans le bureau du directeur.

-"Il.elle.iel se fait maltraiter par les autres enfants! C'est votre devoir de les surveiller et de faire quelque chose!" s'énerva Freddy.

-"N'oubliez pas où est votre place, monsieur le jardinier. Nous savons ce qui se passe. Son père est mort et sa mère ne cesse de boire alors que voulez-vous que je vous dise? Ça apprendra à ce.tte gamin.e la dureté de la vie. Et de toute facon, ce ne sont que des enfants, il.elle.iel ne risque rien."

Freddy serra les poings et la mâchoire et s'en alla en claquant la porte, le regard déterminé.

Le bureau a de nouveau laissé place au jardin où deux jeunes garçons couraient après mini-moi en lui jetant des cailloux dessus.

Puis, mini-moi est tombé.e et Freddy s'est interposé.

-"Hey. Stop, ça suffit maintenant. Ça ne se fait pas, les garçons. Vous aimeriez que je vous jette des cailloux dessus, moi?"

-"Non."

-"Non, Freddy."

-"Alors lâchez moi ça et filez."

Les garçons s'exécutèrent et mini-moi se releva, des égratignures sur les genoux et les coudes.

-"Ça va, trésor?" demanda Freddy d'une voix douce.

Mini (y/n) frotta la larme coulant sur sa joue et hocha la tête en allant se blottir dans les bras de Freddy.

Ce dernier sourit et se redressa avec (y/n) dans les bras.

-"On va aller à l'infirmerie."

Et je suis de nouveau entré.e dans le bureau du directeur.