"You were my treasur"

Oof

Je suis allé.e me doucher et, une fois habillé.e, je suis allé.e me coiffer.

En passant devant mon miroir quelque chose attira mon attention.

Donc, après deux pas en arrière, les sourcils froncés, j'ai regardé dans le miroir.

Il y avait mon reflet et juste derrière, celui de Freddy. Il sourit légèrement et s'approcha de moi pour me murmurer à l'oreille : "Tu me manques déjà...".

J'ai sourit, pouvant même sentir son odeur, puis le reflet disparut et je m'en allais à l'école.

En réfléchissant à ce qu'il m'avait dit, quelque chose me parût étrange.

C'était un cauchemar et il le savait. Pourtant, il m'avait dit qu'il serait toujours avec moi, comme dans le miroir. Mais si ce n'était qu'un rêve, comment avait-il fait?

Je ne rêvais pas, je le savais.

La sonnerie retentit.

-"Et merde! Je vais être en retard!" grognais-je en me mettant presque à courir.

----------plus tard----------

Je marchais dans les allées de la bibliothèque pour trouver le livre demandé en français : l'histoire d'une adolescente kidnappée qui tombe amoureuse de son ravisseur. Comme par hasard?

Une fois le bouquin trouvé, je le pris quand une main s'abattit violemment contre l'armoire juste à côté de ma tête, me faisant sursauter.

-"Salut toi..." fit une voix.

'Oh non... Pas eux, pitié.'

Eux, c'étaient les trois garçons les plus populaires du bahut. Typiquement les boules de muscles et de testostérone, rien dans le cerveau.

Je me suis tourné.e vers eux et leur ai adressé un sourire avant de passer sous le bras de Giles.

J'avançais rapidement quand, cette fois, les deux autres m'ont bloqué.e, posant chacun une main de chaque côté de ma tête.

-"Et alors? Où tu vas comme ça?"

J'ai difficilement avalé ma salive, gardant la tête baissée.

Giles, le leader, avança vers moi, bien en face, et me sourit.

-"Tu devrais être honoré.e qu'on ait jeté notre dévolu sur toi. Il y a des tonnes d'autres élèves du bahut qui aimeraient être à ta place." fit-il en ricanant.

-"Ouais, t'es un.e petit.e chanceux.se, toi."

J'ai senti une main se poser sur le bas de ma cuisse et l'autre sur ma taille.

Là j'ai commencé à avoir un peu peur.

J'ai poussé Giles mais avant que je ne parte, les deux autres m'attrapèrent les poignets pour me bloquer à l'étagère.

Ils ricanèrent.

-"J'adore quand ça résiste." dit Tray.

Ça m'a totalement refroidi.e. Un frisson désagréable m'a parcouru l'échine et mon regard croisa celui de Giles.

-"S'il-vous-plaît..."

Il rit et posa sa main sur ma bouche.

-"Chut... On est dans une bibliothèque, tu te souviens?" fit-il.

Son autre main glissa le long de ma cuisse, s'avançant de plus en plus vers ma hanche.

J'ai fermé les yeux, dégouté.e et priant pour que quelqu'un me vienne en aide.

Puis, j'ai entendu le frottement incessant de deux lames d'acier.

Il y eut des cris, des grognements et des bruits sourds comme si quelqu'un tombait au sol.

J'avais peur de m'être endormi.e mais j'ai ouvert les yeux.

Les corps des trois playboys reposaient sur le sol de la bibliothèque, déversant leur sang sur le parquet.

Il y avait un homme dos à moi. Il portait un long manteau bleu foncé, avait la main droite dans sa poche et était caché par un large chapeau brun.

L'homme se tourna vers moi, tête baissée, son visage caché par son chapeau.

-"Viens." fit-il d'une voix grave.

Il tendit la main pour attraper mon poignet et je vis, sur son annulaire gauche, une alliance.

Sentant une douce joie m'entourer le coeur en ayant reconnu la voix et la bague, j'attrapais le poignet de l'homme et lui retirais son chapeau.

-"Freddy!" soufflais-je en me blottissant contre lui.

Il sourit et passa son bras gauche autour de moi avant de remettre son chapeau.

Sa peau n'était pas brûlée et il risquait de se faire reconnaitre si quel parent que ce soit ayant un lien avec Badham le voyait.

Baissant la tête pour se cacher, il m'entraîna dehors avec un petit sourire charmeur.

-"Tu vois? Je t'avais dit que je serais toujours là." souffla-t-il.

J'ai sourit et on s'est dirigé vers les ruelles.

Dans la petit rue en face de chez moi, blotti.e contre Freddy et lui tenant la main, je me suis arrêté.e et j'ai soupiré.

-"Je ne veux pas que tu partes..." murmurais-je.

-"Je sais, trésor. Mais il va falloir. Et ce soir, quand tu t'endormiras, je serais là, c'est promis." fit-il.

Je l'ai pris dans mes bras et il a fait de même.

-"Je t'aime, trésor." fit la voix grave.

Puis mes bras se refermèrent totalement, Freddy ayant disparu.

J'ai sourit tristement et je suis rentré.e.