Chapitre 34 : Lieutenant Rogers

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Camp militaire de Kaboul, 11h00 am.

PDV de Steve Rogers

Kate n'avait pas été à la hauteur en accueillant la jeune journaliste et j'étais bien décidé à rattraper le coup. J'avais aimé le fait qu'elle ne soit pas entrée dans son jeu et qu'elle la remercie qui plus est. Elle n'avait pas le physique de la journaliste traditionnelle. Habillée en tenue militaire, j'avais remarqué qu'elle avait opté pour des rangers plutôt que des talons aiguilles, judicieux quand on sait que l'on va sur un campement militaire. Ses cheveux ondulaient légèrement, ils étaient relâchés et flottaient légèrement sur ses épaules et cela ne semblait pas la gêner. Toutes avant elle, avaient arborés le traditionnel chignon stricte. C'était l'idée que je m'étais toujours faites des journalistes, et pourtant Olivia semblait si différente. Je m'étais attardés sur ses yeux noisettes dans lequel brillait une lueur indescriptible. Elle pétillait, et rien ne semblait pouvoir l'atteindre ni d'ailleurs l'arrêter. Son sourire, son regard, ses fossettes, elle me faisait penser à quelqu'un mais je n'arrivais pas à savoir qui. Cela me reviendra un jour. Pour l'instant j'étais le lieutenant de cette base et j'avais pour devoir de l'aider à se sentir à l'aise avec nous.

Je lui fis faire le tour de la base, elle semblait vouloir se faire discrète, ne pas éveiller l'attention sur elle. Et pourtant j'étais persuadée qu'elle avait des choses intéressantes à nous apprendre. Allez savoir pourquoi, mon intuition probablement. J'étais de nature méfiant, être un Avengers nous obliger à l'être. Elle ne semblait pas savoir qui j'étais, elle n'avait pas réagit à mon nom et c'était bien mieux ainsi, cela nous éviterait des déconvenues journalistiques. Je venais souvent en Afghanistan pour aider les gars surtout quand nous n'avions personne à traquer. Et cela faisait 6 mois que j'étais revenu pour leur donner un coup de main. Il n'y avait qu'une seule femme sur la base et je devais avouer que c'était plaisant d'avoir de nouvelles tête à guider, car tous le monde se connaissait ici, depuis le temps.

Au même moment dans la tente de Kate :

PDV de Taron Egerton

Kate nous avait tendu un piège et je n'aimais pas ça du tout. A quoi jouait-elle avec Ella ? Je me le demandais et j'espérais qu'elle ne viendrait pas faire capoter la mission, pour une histoire vieille de plusieurs mois. Je décidais qu'il était temps de mettre les choses au clair mais Merlin contacta Kate en premier. J'en profitais pour allumer mes lunettes et écouter la conversation.

- Bonjour Agent Genièvre, j'espère que vous allez bien ?

- Bonjour Merlin, bien et vous ?

- J'espère que vous savez ce que vous faites Agent Genièvre, car en séparant l'Agent Egerton de l'Agent Bohort vous les empêchez de communiquer plus facilement. Ce n'est pas du tout ce qui était prévu. S'énerva t-il.

- Bien sûr, c'est plus crédible comme ça. Ici, personne ne comprenais que deux personnes qui ce connaissent à peine, un homme et une femme qui plus est, puisse partager la même tente. Je me suis adaptée.

- Faites attention Agent Genièvre, Je n'aime pas votre façon de faire et je vais vous surveiller. La prochaine fois que vous contournerez un ordre et si la mission venait à rater à cause de vous, je vous renverrais sur le champs et vous ne retrouverez plus jamais de travail nulle part. C'est compris ?

- Compris Merlin, ne vous en faites pas !

- Dernière chose, ne vous adressez plus jamais à l'Agent Bohort comme vous l'avez fait. N'oubliez pas que j'entends tout.

- Cela fait partis du jeu, je n'ai jamais aimé les journalistes, les gens vont trouver ça louche si je commence à l'apprécier. Dit-elle légèrement vexée.

Kingsman : Mission à haut risque ! [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant