Bonjour à tous !
Voici le 3e chapitre, comme prévu ! Je suis heureuse que cette fic vous plaise. Voici un nouveau round de la débâcle sentimentale de nos deux idiots, j'espère que vous allez apprécier ;)
N'hésitez pas à me donner votre avis !
Petites notes : Ce chapitre alterne toujours les PDV de Levi et Mikasa et suit les évènements du dernier chapitre ; Eren est légèrement plus instable que dans la série/le manga (vous pensiez cela impossible? Eh bien, non! ^^) et j'ai ajouté quelques scènes qui caractérisent bien son lien avec Mikasa et sera plus parlant dans les chapitres à venir (et pour ce qui s'est passé dans le prologue) ; Un ou deux chapitre(s) encore avant que nous en revenions au présent (post-prologue), mais je continuerai à ponctuer la ligne du récit de petits flashbacks, vous comprendrez vite pourquoi.
Je vous invite à écouter :
SUGA's Interlude, de Halsey ft. Suga et
Impossible, de Nothing But Thieves.Merci à tous, et bonne lecture !
XXX
L'attaque fut une réussite. Ils parvinrent à sauver Historia et Eren, puis à tuer l'effroyable titan qui avait pris les traits de Reiss et menaçait de détruire le Mur. Celui-ci était désormais mort depuis plusieurs jours et Historia, accueillie comme le messie dans l'enceinte des Murs, allait monter sur le trône.
Tout allait bien, enfin. Tout aurait dû aller parfaitement bien.
Eren n'allait pas très bien. Il refusait de parler de ce qui s'était passé dans la grotte et avait passé des jours enfermé dans sa chambre, refusant de voir quiconque. Il avait plusieurs fois rejeté Mikasa, dont une fois, un peu plus tôt dans la journée, qui avait été assez violente. Elle n'avait pas réellement réagit, trop enfermée dans sa considération aveugle, dans ses sentiments. Mais, elle allait porter pendant encore longtemps la gifle qu'il lui avait porté au visage dans sa rage aveugle, les mots glacés qu'il avait eu à son égard, entre ses sanglots désespérés et rageurs.
Il était perdu. Il devait se sentir seul. Il avait semblé si désespéré, si prêt à mourir dans cette grotte. Même sur le Mur, avant qu'ils ne tuent Reiss, lorsqu'il s'était donné des coups pour se punir ...
Mikasa serra davantage ses bras autour de ses jambes, remonta son écharpe sur son visage. Elle manqua de pleurer, mais ne le fit pas. Les larmes n'arrivaient plus à couler depuis longtemps. Elle allait devoir vivre avec cette souffrance supplémentaire, ce poids particulier, encore un de plus sur ses épaules. L'état d'Eren, ce changement d'attitude qui l'inquiétait, la rendait folle. Ce n'était pas grave. Il allait aller mieux et elle allait survivre, comme elle le faisait toujours, n'est-ce pas ?
Elle était épuisée, à bout nerveusement et physiquement et, pourtant, elle se tenait là, assise en haut du Mur, les jambes ramenées contre elle, alors qu'elle contemplait le gouffre et la lande, dans le silence et la quiétude revenus. Elle n'avait pas réussi à s'endormir.
Ses rêves n'avaient jamais été très fantaisistes. Elle ne rêvait que très peu, ses nuits étant trop courtes, ou tout simplement exempts d'espoir lui permettant de penser à autre chose que sa condition actuelle. Elle rêvait de sang, des silhouettes sombres et floues de ses parents. Elle rêvait de la mort de Mme Jäger, parfois. Elle rêvait surtout des fantaisies noires, des projections obscures qui faisait du monde qui l'entourait quelque chose de pire encore, de plus solitaire, de plus froid. Ses rêves n'étaient jamais calmes, jamais reposants. Ils laissaient constamment leur empreinte sur elle.
Cette nuit, en particulier, lui avait semblée difficile. Elle s'était déjà réveillée à deux reprises, dans un sursaut, en sueur, sans en comprendre la raison. Comme un sentiment de chute, une prise au niveau de son estomac qui l'avait fait flancher, ouvrir les yeux et avait coupé son souffle. Elle avait dû patienter, souffler profondément, retrouver son équilibre avant de pouvoir se retourner et se rendormir, exaspérée et épuisée, incapable de faire le vide en elle.
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« Cruel World. » | Rivamika.
FanfictionMikasa Ackerman savait parfaitement que le monde était cruel. Il était froid, dur et tranchant. Il daignait parfois vous offrir quelques cadeaux, quelques instants de joie pure, d'allégresse, pour tout aussi vite vous les reprendre, vous les arrache...