« Cruel World. » | Rivamika.

III - « Until we collide. »

Bonjour à tous !

Voici le 4e chapitre ! N'hésitez pas à me donner votre avis !

Petites notes : Ce chapitre est seulement sous le PDV de Levi ; La scène d'ouverture et de fermeture sont déjà présentes dans le prologue, mais sont réécrites sous le PDV de Levi (qu'est-ce que ça change ? La perception qu'a Levi de Mikasa est différente, notamment dans la deuxième scène. Il me semblait intéressant de l'ajouter, pour plus de cohérence pour la suite) ; Petite explication sur le Ackerbond ! Je trouve que cette affaire est peu détaillée dans l'anime + le manga. J'en reparlerai par la suite, mais il me semblait important de décrire ce que ressent Levi à la perte d'Erwin ; Allez, deux chapitres encore avant qu'on en arrive au post-prologue !

Je vous invite à écouter : A Devastating Liberation, de Bring Me The Horizon et Lovesick, de Banks.

Merci à tous, et bonne lecture !

AMAZINGmadness.

XXX

- Dans tous les cas, il n'avait pas à s'en prendre à toi de cette manière. Tu es ... Bon, tu es ... Tu mérites mieux. Tu mérites bien mieux, tu es tellement ... Je veux dire ...

Merde. Quoi ?!

Ses mots la firent rougir. Il le vit bien, même dans l'écarquillement soudain de ses yeux, même dans sa volonté franche de tourner les talons et se maudire pour ce qu'il était en train de dire. Elle rougissait et l'observait avec une surprise franche, semblant attendre avec attention la fin de sa phrase.

Merde. Qu'était-il en train de faire ?

Il se mordit la lèvre et passa une main dans ses cheveux, cherchant à se redonner contenance, l'esprit soudain vidé de toute pensée cohérente. Les mots avaient franchis si vite ses lèvres qu'il n'avait pas pris le temps d'y réfléchir, de les balancer. Elle semblait si perdue, si triste, et n'était-ce pas son rôle de prendre soin de ses soldats, de les pousser à être meilleurs, à dépasser ce qu'ils avaient dans la tête et les freinaient ?

Cet abruti de Jäger était un obstacle majeur qui empêchait Mikasa de se développer à son plus haut potentiel. Il avait l'infâme capacité de métamorphoser d'une phrase bien placée la « femme qui valait cent soldats » en une adolescente pleurnicharde. Quel connard. Si seulement il n'était pas si essentiel et surveillé, Levi rêvait de lui mettre la main dessus et-

- Caporal ?

Elle le poussa à sortir de ses pensées. Il releva les yeux en soupirant, exaspéré par la pensée de cet abruti comatant son ivresse, certainement profondément endormi et ignorant de tout ce qui se passait quelques mètres plus loin, ignorant de l'état de détresse profond de sa plus proche amie. Il allait le massacrer.

Il se força à se reprendre, bougeant un peu, son corps toujours proche de celui de la jeune femme. Sa main était toujours proche de sa hanche, entre la table et son corps, et, il fallait le dire, il hésitait. L'enlacer aurait peut-être été un geste trop fort – et complètement hors de son personnage -, peut-être lui donner une petite tape sur l'épaule ? Cela serait assez pour la réconforter, non ?

Elle l'observait, le détaillait, les jours rouges, ses yeux noirs remontant de son bras à son torse, jusqu'à son visage, face au sien. Là, juste là, si proche qu'il pouvait sentir son souffle sur son visage, si proche qu'il pouvait sentir la chaleur de son corps, l'odeur de son parfum ...

Il se sentit rougir, un peu. Ses yeux s'agrandirent, se fixèrent sur ses lèvres roses, légèrement entrouvertes sur des mots qu'elle ne semblait pouvoir articuler. Sa main, près de sa hanche, se referma en poing.