Chapitre 1 : La rencontre

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C'est le jour de la rentrée. Lise Deakin, jeune fille de 11 ans se dirige vers la gare de King's Cross avec ses parents. Elle est toute petite et a de longs cheveux bruns avec des reflets roux. Ses yeux sont d'un vert très clair et a un nez très fin. Si un moldu la voyait, jamais il ne pourrait deviner qui elle est. Car c'est une véritable petite sorcière, c'est sûr qu'elle n'est pas comme dans les contes, mais s'en est une. Il y a quelques mois, elle a reçu une lettre qui lui disait :

Chère Mlle Deakin,

Nous avons le plaisir de vous informer que vous avez été acceptée à l'école de sorcellerie de Poudlard.

La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou de confirmation le 31 août au plus tard.

Vous trouverez ci-joint, votre billet pour le Poudlard Express ainsi que la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.

Veuillez croire chère Mlle Deakin, en l'expression de nos sentiments distingués.

Lorsqu'elle l'a reçue, c'était le plus beau jour de sa vie. Depuis qu'elle est toute petite, son rêve est de partir à Poudlard. Ses parents étant eux même des sorciers, ils lui en ont évidemment parlé, mais jusqu'à présent, elle n'a dû faire preuve que d'imagination. Elle est très contente d'être leur fierté. Elle veut tout faire pour que ça ne change pas et veut d'excellents résultats. À peine avait-elle ses livres de cours, à peine avait-elle commencé à étudier.

La jeune fille est entre ses deux parents, Finn et Adalyn, et ils commencent à courir en direction de la barrière qui se situe entre la voie 9 et 10 pour atteindre la voie 93/4. Ils ne s'écrasent pas, au contraire, ils la traversent. Tout d'un coup, ils sont face à un grand train majestueux. Lise le trouve exactement comme dans ses rêves. Il y a beaucoup de bruit et de famille de sorciers qui se disent au revoir. Elle s'approche et monte ses affaires avec l'aide de son père. Elle embrasse ses parents une dernière fois et s'engouffre dans le wagon. Il y a énormément de jeunes sorciers et plusieurs compartiments sont déjà pleins. Elle voudrait tous les rencontrer et apprendre à les connaître, mais encore trop timide, cherche un endroit où elle pourra être seule. Le train est sur le point de partir et elle fait de grands signes à ses parents. Elle s'assoit, met ses lunettes et commence son livre sur les potions. D'un coup, la porte s'ouvre et se referme violemment. Un garçon vient de rentrer et s'installe en face de la jeune fille.

- Salut, dit Lise.

- Bonjour, répond froidement le garçon.

- Je m'appelle Lise Deakin et toi ? Demande-t-elle avec un grand sourire.

- Tom, Tom Jedusor, annonce-t-il.

- Enchantée, tu... Commence-t-elle.

- Écoute, il n'y a plus de place nul part, donc je n'ai pas le choix d'être ici. Tu étais en train de lire, alors replonge-toi dans ton fichu bouquin et laisse-moi tranquille, réplique Tom.

- Euh, d'accord, si tu veux, répond-elle tristement.

« Est-ce que j'ai dit quelque chose de mal ? Peut-être qu'il n'a pas l'habitude de voir d'autres personnes, ou bien, il est triste de partir de chez lui. Mais ce n'est pas grave, je vais tout faire pour qu'il se sente bien ! » , se dit Lise.

Au bout d'un certain temps de silence, la porte du compartiment se ré-ouvre :

- Vous-voulez quelque chose les enfants ? Demande une dame doucement en poussant son chariot.

Tom fait non de la tête et se met à regarder par la fenêtre.

- Oui, deux patacitrouilles s'il vous plaît ! Répond Lise.

La vendeuse lui tend les friandises et Lise lui donne l'argent. Quand elle s'en va, le calme se réinstalle dans la cabine. La jeune fille commence à manger et tend la deuxième à Tom :

- Qu'est-ce que tu fais ? Demande-t-il surpris.

- Le voyage commence à être long, tu n'as pas faim ? Répond-elle.

- Non, de toute façon qu'est-ce que ça peut te faire ? Crache-t-il.

- Je voulais juste être gentille ! Dit Lise.

- Mêle-toi de tes affaires s'il te plaît, siffle Tom.

- Tu sais, tu n'as pas à être aussi désagréable ! Ce genre de comportement ne t'amèneras nul part, s'exclame le jeune fille.

Tom ne répond pas, gêné, et continue de regarder par la fenêtre. Personne n'a osé lui parlé comme ça jusqu'à maintenant, alors il ne sait pas quoi faire. Depuis toujours à l'orphelinat, il manipulait et faisait trembler les autres pensionnaires.

Au bout d'un moment, il demande doucement :

- Tu lis quoi ?

- Un livre sur les potions, je trouve ça fascinant, mais tu n'en as sûrement rien à faire, répond-elle énervée.

- Désolé, je n'aurais pas dû te parler comme ça... S'excuse-t-il.

- C'est bon, mais ne parle pas comme ça aux autres, sinon tu ne vas pas réussir à te faire de vrais amis, explique la brune.

- Oui, tu dois avoir raison... Répond Tom.

- J'ai hâte d'y être, pas toi ? Demande-t-elle pour essayer de commencer une conversation.

- Je ne sais pas... Dit-il.

- Tu aimerais aller dans quelle maison ? Questionne Lise.

- Je n'y ait pas pensé et toi ? Interroge-t-il.

- J'espère être à Serdaigle, comme ma mère ! Révèle la jeune fille, des étoiles pleins les yeux.

- Tes parents sont sorciers ? Se renseigne-t-il.

- Oui, ma mère est magie-zoologiste et mon père auror ! Et les tiens, ils font quoi ? Demande-t-elle à son tour.

- Je ne sais pas... Soupire Tom.

- Comment ça, je ne comprends pas ? S'étonne Lise.

- Ma mère est morte à ma naissance et je ne connais pas mon père, j'étais dans un orphelinat. J'ai appris qu'il n'y a peu de temps que j'ai du sang de sorcier.

- Je suis désolée, je n'aurai pas dû poser la question...

- Ce n'est rien, tu ne pouvais pas savoir...

Tu as réussi à m'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant