JE NE VEUX PAS T'AIMER | OLI

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point de vue juliette.

Ses yeux. Ses deux yeux marrons me fixant partir dans le sens inverse. C'est tout ce que je retenais de cette soirée en partant me coucher.

Cela faisait trois semaines que je n'avais pas vu son visage et que j'essayais de l'oublier en passant tout mon temps avec mon copain, et il aura suffit de ça pour que tout mes efforts soit envolés. Pendant ces trois semaines, mon copain avait lui aussi continuer ses efforts, ça me faisait plaisir, mais il avait beau tout faire, je sentais que je continuais de me détacher. J'essayais de me mentir à moi même en pensant qu'avec le temps ça passera. Et voilà que ce soir je croisais Oli en rentrant d'une soirée chez les amis d'Antoine.

Je soupirai, à moitié endormie, quand mon téléphone sonna.

+33740..... :
Si je m'attendais à te voir.

J'hésitais un instant devant mon téléphone. Est ce que ça valait le coup que je lui réponde ? Je regardai Antoine dormir à mes côtés et je soupirai à nouveau. Juliette arrête de te mentir, Oli te manque, et ça à l'air réciproque. Je pris enfin mon courage à deux mains et lui répondis, avant d'enregistrer son numéro.

Moi :
Je ne m'y attendais pas non plus..

Oli :
Toujours aussi belle.

Je ne pus m'empêcher d'afficher un sourire sur mon visage.

Moi :
Toujours aussi dragueur.

Oli :
On change pas les bonnes habitudes.

Moi :
Ça m'avait manqué de te parler..

Oli :
À moi aussi, il ne manquait plus que je te vois au Capitole avec ton... mec, pour que je me rende compte que ce n'était pas une cause perdue nous deux.

Je restai bloquée devant son message. « Pas une cause perdue » que voulait-il dire par la ? Alors que je ne savais pas quoi répondre, il m'envoya un nouveau message.

Oli :
Tu es libre demain ?

J'hésitais à nouveau encore une fois. Si je le revoyais, mes efforts seraient définitivement brisés, et j'aurais à nouveau trompé Antoine. Mais d'un autre côté, j'en mourrais d'envie. Je me sentais bien et réellement désiré qu'aux côtés d'Oli depuis quelques temps, et je m'en étais réellement rendue compte pendant ces trois semaines. Un peu hésitante, j'écrivais une réponse sur mon téléphone.

Moi :
La journée oui.

Oli :
Ça me va. Rejoins moi chez moi pour midi, on mangera ensemble.

Moi :
Avec plaisir, j'ai hâte.

Oli :
Hâte carrément ? Mon corps d'Apollon t'as manqué ?

Moi :
Ta modestie elle manque aussi...

Oli :
😘

Je souriais un peu devant mon téléphone avant de le poser sur la table de nuit. Je me tournais dans mon lit et fermait mes yeux, avant de m'endormir le sourire scotché aux lèvres, ce qui n'était pas arrivé depuis plusieurs semaines.

—

Je venais de finir de me préparer. Je m'étais fait plutôt jolie sans trop en faire pour autant. Je pris un post-it et écrivait sur celui-ci.