Aminae : kidnappée par la mafia [Terminé]

partie 15

La vérité c'est qu'jai mal,
Mais j'te le dirais jamais.

Aminae

Ivy : Je pense que qu'il veut vraiment de toi.
—Mais pour quoi faire ? Là est la question.

Je baisse tristement les yeux.
Je m'en veux tellement de ressentir ce que je ressens actuellement.

Ivancka ouvre les yeux.

Ivy : oh mon Dieu , oh mon Dieu, tu es amoureuse de lui.

Je cligne des yeux accolée.

—Ne..ne crie pas, je ne sais pas s'il peut nous entendre..il est tellement imprévisible.

Je baisse les yeux honteusement.

Ivy : Mais pourquoi as-tu  peur de ce que tu ressens Aminae  ?

—Nicolaï est un assassin. Il m'a froidement séparée de ma soeur avec Vladimir et..et...je..je ne peux pas me permettre de ressentir ça pour lui.

Ivy : On ne choisit pas ses sentiments tu sais. On ne les contrôle pas. Apprends à les accepter.

Je baisse les yeux.

—Je ne peux pas...faire ça.

La porte s'ouvre brusquement sur les deux hommes.

Je détourne le regard.

J'ai l'impression que Nicolaï a une facilité déconcertante à lire en moi. Je ne veux pas qu'il sache ce que j'ai dit à Ivy.

Je ne veux pas qu'il y voit la possibilité de me faire du mal. Je veux essayer de préserver le peu de dignité que j'ai.

Quelques minutes plus tard

Ils sont finalement partis.

Je suis seule à présent avec Nicolaï, qui est au téléphone.

Nicolaï : Dostavka budet osushchestvlyat'sya v obychnom rezhime. ne opozdat. ( la livraison va se faire comme d'habitude. Ne soyez pas en retard).

J'écoute ce qu'il dit , et cette langue que j'ai énormément de mal à comprendre.
Il parle donc russe et Espagnol ?

Il est face à la fenêtre du salon, une main dans les poches. Il reflète l'élégance, le mystère, et déploie une aura effrayante.

Je ne sais pas comment définir cet homme, mais je sais pourquoi m'en méfier.

Pourtant, il m'attire à lui comme un aimant. J'ai du mal à ne pas avoir les yeux remplis d'admiration pour ce que je vois.

En réalité, c'est compliqué.

Je suis plongée dans mes pensées, et la voix froide de Nicolaï m'en fait sortir.

Nicolaï : Prépare-toi, nous sortons.

Je le regarde, surprise.

—On va où ?

Nicolaï : Manger.

Je hoche la tête et je me lève.

Quand j'arrive dans la chambre, je trouve des vêtements sur le lit.

J'ai remarqué que Nicolaï choisit à chaque fois les vêtements que je devrais porter, et d'une certaine façon, je trouve ça étrange.

Je vais me préparer dans la chambre, et je me contente de porter un pantalon blanc, et une pull col roulé blanc, avec un grand manteau noir.