Elle m'a sortie de l'anorexie.

CHAPITRE 4 : J'avance.

J'avais pris 3 kilos depuis que je connaissais Nina. Mes parents étaient fous de joie. 3 kilos sur presque un mois. J'allais devoir partir, simplement car la fin des vacances approchaient. Je savais que j'allais tout recommencer comme avant, je n'étais pas assez forte. Je n'étais pas Nina. J'aurais tellement voulu lui ressembler... Tout le monde l'adorait et moi aussi.

J'ai entendu frapper.

-Je peux entrer?

-Oui.

C'était Nina. Elle tenait un paquet cadeaux en main.

-Tiens, c'est pour toi.

J'ai fixé le cadeau, sans rien dire.

-Qu'est ce que tu attends, ouvre le!

-Mais pourquoi un cadeau?

-Ouvre.

Elle souriait, comme toujours. J'ai ouvert le cadeau, c'est une belle robe en dentelle noir qui devait m'arrivais aux genous.

-C'est du M.

J'ai froncé les sourcils. De quoi parlait-elle?

-LA taille du vêtements, c'est du M. Je sais que c'est trop grand mais...

Oui, C'était trop grand, même le XS était trop grand mais,  Je m'en fichais, j'adorais son cadeau.

-C'est le but que je te donne, Valentine.

Je ne comprenais pas.

-Tu rentreras dedans un jour, c'est le but que tu dois atteindre. Tu t'en sortiras.

Je me suise mise à trembler, à pleurer.

-Je ne suis pas aussi forte que toi, Nina, je n'y arriverais pas.

-Si, et je serais là.

-Comment veux-tu? Aprés demain, je pars et on ne se verra pas avant les vacances prochaines. Je n'y arriverais pas.

-Si, on se verra avant.

-Mais, comment?! On habite trop loin.

-Non.

-Hein?

-J'ai demandé à tes parents où tu habitais, et c'est à peine à 10 minutes de chez moi. En plus, comme je devais changer d'école...Je me suis inscrite dans la tienne.

-Mais...

Je me suis mise à pleurer plus fort en serrant la robe contre mon coeur. J'allais peut-être m'en sortir en fin de compte?

C'était le jour du départ, j'ai dit au revoir à tout le monde avec une pointe au coeur. Je les aimais bien, ils m'acceptaient. Ils m'ont serré chacun à leurs tours dans leurs bras, parfois un peu tror fort ; ce qui m'arrachait une grimace de douleur. Ysa c'est avancée vers moi en me tendant un petit pot avec une orchidée.

-Je l'aimais bien, elle m'a fait penser à toi, alors je l'ai achetée.

-Merci Ysa.

Je suis montée dans la voiture, et je leurs ai fait signe en partant. Je suis tombée endormie à l'arrière, et quand je me suis réveillée, nous étions rentré à la maison. Le rituel était d'allez dire bonjour à mes grands-parents. JE suis allée chez ma mamy et mon papy. Papy était un homme gentil, mais il ne parlait pas beaucoup. Mamy rouspettait tout le temps, et elle ne m'aimait pas vraiment. Ma petite cousine était là, et elle me posait toujours les mêmes questions. Quand je lui ai dit au revoir, elle m'a dit quelque chose qui m'a troublé: 

-Tu as les joues roses, c'est jolie!

Et je suis partie voir ma mémère.

Elle était malade, et était hospitalisée.

-Bonjour ma choute, ça va?

-Oui, et toi mémère ?

-Comme toujours.

Elle a rit et elle c'est mise à tousser.

Nous sommes repartit de là un peu plus tard, quand je suis rentrée j'ai regardé mes notifications facebook. J'avais plusieurs demande d'ajout à ma liste d'amis: Tout ceux du camping.

Nina m'a sonnée et je suis restée jusque tard au soir avec elle au téléphone. J'ai finis par m'endormir alors qu'elle était encore entrain de parler, j'étais trop fatiguée. J'ai regardé mon gsm au matin, j'avais un sms.
De : Nina.
Message : Je me suis assurée que tu tombes endormie alors que tu étais encore au téléphone. Je sais au moins, que tu ne t'es pas fait vomir. Désolée. Passe une bonne journée et mange! Sans recracher!

Je ne lui en voulait pas, et j'ai tenu le coup. Je n'ai pas vomi. J'ai été acheter mes dernières fournitures scolaires, et une tenue pour la rentrée. Converses, jeans et chemise. J'avais prévu de lâcher mes cheveux pour essayer de cacher le creux dans mes joues. Mon sac était bleu, comme le jeans avec une sorte de petite peluche singe dessus.

J'avais peur de la rentrée, mais il fallait que j'aille de l'avant. Je me surprenais souvent entrain de prier pour ne pas être insultée à l'école.