Réveil

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Une heure plus tard, une infirmière vint les trouver pour les prévenir que Pascal était en train de se réveiller, ils allaient pouvoir le voir, à condition de ne pas rester trop longtemps. Ils la suivirent.

Pascal était en train de se réveiller et essaya d'esquisser un sourire quand il les vit entrer

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Pascal était en train de se réveiller et essaya d'esquisser un sourire quand il les vit entrer.

-Heureuse de vous revoir, capitaine! (Florence)

-Tu nous a fait sacrément peur! (Nicky et Jean-Paul, pratiquement en coeur!)

-Comment vous vous sentez, Pascal?

-ça va...j'ai juste l'impression d'être passé sous un camion! Plaisanta-t-il. J'ai mal partout! et c'est là qu'il réalisa qu'en fait, non...il ne sentait plus ses jambes.

Brutalement, le sourire qu'il essayait d'afficher jusque là s'effaça et laissa la place à un regard paniqué. Ils comprirent immédiatement ce qui était en train de se passer. Florence s'accrocha à son regard, elle s'approcha et vint s'asseoir sur le bord du lit. Elle lui prit la main : "Pascal..."

Jean-Paul et Nicky échangèrent un regard et d'un commun accord, tacite, décidèrent de s'éclipser discrètement.

Florence resta donc seule avec Pascal et d'une voix douce commença à lui expliquer ce que le médecin leur avait dit en le regardant dans les yeux.

Elle lui souriait timidement en lui caressant la main pour essayer de le rassurer. Mais son sourire était triste... Pascal ne réussit pas à soutenir son regard et détourna la tête. Il sentait ses yeux s'embuer. Il allait craquer, il ne voulait pas que Florence le voit comme ça...et  pourtant il avait tellement besoin d'elle en ce moment, de sa présence, de son soutien.

Florence ne supportait pas de le voir aussi malheureux. Elle plaça son index sous le menton de Pascal et fit doucement pivoter sa tête pour qu'il la regarde.

- rien n'est définitif pour l'instant, alors il faut vous accrocher. Je sais que ce n'est pas votre spécialité, mais il va falloir être patient! A ces mots, elle réussit à faire naître une ébauche de sourire sur le visage de Pascal, certes timide, mais c'était un début.

Il commençait à fatiguer, elle le laissa se reposer.


Une épreuve pour CassandreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant