The boy who had no choice ~ Draco Malfoy.

Chapitre 44

Je marchais tristement dans les couloirs. Le train Express de Poudlard n'arrive que dans une heure et en attendant, je ne savais pas quoi faire. Tout le monde était paniqué et triste, ils savaient que maintenant que Dumbledore n'était plus là, notre sécurité était devenu vraiment très faible. Bien sûr, plus personne ne voulait s'approcher de Draco, de monsieur Rogue mais aussi de moi, Harry ne s'est pas gêné de dire que j'étais avec lui lors de l'assassinat de notre directeur et surtout, que j'étais du côté de mon petit ami. Les gens ne me détestaient pas pour autant, à vrai dire je pense qu'ils savaient que je ne valais rien dans cette histoire. Ils ne me détestaient pas mais cela n'empêchait tout de même pas qu'ils faisaient tout faire pour éviter de me croiser. Je me sentais donc très seule. Ma valise était déjà prête, il ne me restait plus qu'à attendre. J'attendais donc dans mon dortoir. J'ignore où Draco se trouvait à cet instant précis, je ne sais même pas si je le reverrais avant de partir.

Alors que j'étais assise sur mon lit, perdu dans mes pensées, la porte de la chambre s'ouvrit. C'était Hermione. Elle n'osait pas me regarder et faisait mine que je n'étais pas là. Je ne me suis jamais sentis aussi rejeté et humilié de toute ma vie.

- Hermione.. dis je en prenant mon courage à deux mains.

Elle ne me répondait pas et continuait de rassembler ses affaires.

- Pourquoi êtes vous aussi injustes.. ?continuais je.

- ...

Voyant qu'elle ne disait toujours rien, je décidais de faire un monologue et dire tout ce que j'avais sur le cœur.

- Vous pensez peut-être que tout est toujours facile lorsque l'on est un Malfoy, que l'on a toujours le choix, que nous pouvons changer notre propre destin rien qu'en le décidant. Eh bien je vais vous dire la vérité, non ce n'est pas facile d'être un Malfoy. Draco est loin d'avoir le choix et la possibilité de changer son destin seul. Vous le trouvez certainement fou d'avoir obéit à Voldemort en tentant de tuer Dumbledore. Et étant donné que je suis la seule à comprendre son geste, vous me trouvez certainement folle aussi. C'est drôle.. quelqu'un qui accepte la « folie » est nécessairement fou aussi à vos yeux. Draco à été menacé de se faire tuer si il n'accomplissait pas cette mission, vous auriez fait quoi à sa place vous ? Vous pensez que c'est égoïste de sa part d'avoir eu peur de mourir et d'avoir voulu continuer à vivre ? Il était terrorisé et tout le monde lui a mit la pression. Et au final, grâce à mes mots, il n'a rien fait. Car j'ai été là pour lui.. personne d'autre n'a jamais ne l'a jamais fait pour lui auparavant. Et même si il est innocent dans cette histoire, vous, vous ne retenez que ses erreurs, vous retenez ses erreurs au lieu de retenir ce qui est vraiment important : il n'a rien fait. Et étant donné que moi, j'ai un point de vu plus ouvert sur lui, vous me reniez aussi. Alors que moi, je ne l'aurais jamais fais pour vous.

Elle était resté debout devant moi tout le long pour m'écouter. Et sans dire un mot, elle s'en alla, sans rien répondre à ce que je venais de dire. Ce n'est pas grave, pensais je, au moins j'ai dis ce que j'avais sur le cœur et tant pis si elle s'en fiche de le savoir. De toute façon, je pense qu'elle n'a pas été insensible à mon mini discours, je connais Hermione, elle ne parle pas mais elle entends et analyse très bien les mots qui sortent de la bouche des autres.

Bref. Je décidais de me lever à mon tour et de descendre ma valise vers l'entrée où tout les bagages sont déposés. En passant dans les couloirs, je vis Fred et George au loin. Je baissais tristement les yeux au sol en me disant qu'ils ne voulaient certainement plus m'adresser la parole eux aussi et continuais mon chemin. Mais mes deux acolytes roux, voyant que je n'étais pas venu vers eux alors que je les avaient vu, se précipitèrent vers moi.

- Devika! s'exclamèrent-ils.

Je m'arrêtais et les regardais en fronçant les sourcils.

- Oui ? répondis je.