The boy who had no choice ~ Draco Malfoy.

Chapitre 40.

J'ai pleuré durant des semaines et des semaines entières. Ma rupture avec Draco était plus que compliqué à supporter, c'était affreux de se croiser chaque jours dans les couloirs sans s'adresser la parole ni un seul regard. Bien évidement mes amis avaient bien remarqués que j'étais mal, c'est donc pour ça que j'ai dû leurs dire que Draco et moi, c'était fini. Ils m'ont demandés la raison mais je n'ai rien dis, je ne sais pas ce qui se passerait pour mon ex petit ami si jamais j'avouais à Harry et les autres qu'il était devenu un mangemort. De toute façon, ma bande n'a pas cherché plus loin ou posé des questions afin de comprendre. Ils savent que je suis assez triste comme ça et que je ne veux pas plus en parler.

Bref. Aujourd'hui nous sommes samedi, le premier samedi de novembre. Le temps passe vite et pourtant, les jours me paraissent amèrement longs. Pour nous occuper aujourd'hui, Hermione proposa d'aller à la bibliothèque.

-  Tu viens avec nous Devika ? demanda Harry.

-  Non.. sans vouloir être rabat-joie, je pense que je n'ai pas la tête à bouquiner pour le moment. Je vais plutôt aller.. dormir dans mon dortoir.

-  Dormir ? Mais il est 14h00.. fit Hermione.

-  Je sais, mais.. dormir est le seul moment où je peux m'arrêter de cogiter et de penser.

Ils me regardèrent tous les trois tristement.

-  Qu'est ce qu'il y a ? demandais je.

-  On s'inquiète vraiment pour toi.. répondit Ron.

-  Oui, ça fait des mois que tu es constamment triste, que tu dors en permanence.. ça nous fait de la peine, ajouta Hermione.

-  Ne vous inquiétez pas pour moi, ça va aller.. dis je.

-  Tu es sûre de ne pas vouloir nous dire la raison de votre rupture ? Ça t'enlèverais peut-être un poids.. me suggéra Harry.

-  Oui, j'en suis sûre. Je préfère ne rien dire pour le moment.

-  D'accord, comme tu voudras..

-  Bon.. allez, je vais me coucher, bouquinez bien à la bibliothèque. Peut-être que je viendrais vous rejoindre après.

-  Ok.. à tout à l'heure Devika, repose toi bien, répondirent-ils.

-  Merci.

Je me dirigeais vers les marches de l'escalier mais deux mains se posèrent sur mes épaules et me stoppèrent dans mon élan. Je me retournais, levais légèrement la tête et vis Fred, il me souriait.

-  Fred.. tu m'as fais peur.. dis je.

-  Désolé. Où est ce que tu va ?

-  Dormir.

-  Dormir ? À cette heure là ?

-  Oui à cette heure là, répétais je.

-  Roh.. non, tu ne peux pas dormir. Viens, on va marcher un peu.

-  Je n'ai pas envie..

-  Ce n'était pas une question. Je ne vais pas te laisser te morfondre dans ton lit, allez viens! dit-il en me prenant la main.

-  Hum.. grognais je.

-  Et on ne grogne pas!

Nous marchions dans les couloirs.

-  Où est Georgie ? demandais je.

-  Il est à la bibliothèque, il fait des recherches pour un devoir sur les forces du mal.