Elementum - Legacies {Tome } [En réécriture]

X

  Dix minutes. C'est le temps qu'il reste avant notre premier match de Quidditch contre Serpentard. J'ai un peu de stress, mais je sais que tout se passera bien. Pour le moment, dans notre vestiaire collectif, April, moi et les autres filles nous habillons de nos tenues de Quidditch aux couleurs de notre maison, sans oublier de nous attacher les cheveux.

- Alors, ça va, pas trop stressée pour votre premier match ? nous demande Samantha.

- Non, ça va, disons nous.

- Vous devez être habituées alors ? continue Gwendoline.

- Bah disons qu'avoir un père et une mère...

- Qui étaient tous les deux Batteurs avant...

- C'est pratique, sourions nous.

Elles étirent des sourires pas possible, et Léna, Gwen et Sam disent d'une manière heureuse :

- On a gagné des joueuses de choc !!

April et moi nous regardons en émettant un rire commun, et nous terminons de lasser nos chaussures. Je vérifie que je porte bien les deux colliers autour de mon cou, à savoir : celui pour le contrôle de mon don et l'autre pour être connectée à ma sœur plus que je ne le suis déjà.
À quoi me sert le second ?
À savoir si April va bien. Si par exemple elle a mal quelque part, je le saurais tout de suite et inversement puisqu'elle a le même. C'est de la physique quantique pour être plus précise, un sorte d'électron libre qui permet une connexion totale à travers de l'énergie corporelle. C'est l'une d'ailleurs de nos premières inventions, invention que nos parents, tonton Freddy et Amy ont été impressionnés, parce que je cite « Ce n'est pas donné à tous le monde de connaître et de savoir ce qu'est la physique quantique ». En fait, on aime bien apprendre des choses qu'on n'apprend pas forcément à l'école. Même à Uagadou ils ne voient pas ça.

- Vous êtes prêtes ? nous appelle Billie de l'extérieur de notre vestiaire.

- Ouai ! répondons nous en sortant.

Rien que de voir la tête de Smith j'ai envie de le lui éclater. Ouai, lui et ma sœur et moi c'est pas l'amour fou comme on dit, on se déteste plutôt qu'autre chose.

- Messieurs, dit Ivanovitch.

- Et Mesdemoiselles ! ajoute Léna.

- D'accord, Messieurs et Mesdemoiselles, corrige Andreï. Nous y voilà. Le grand jour est arrivé, celui que nous attendions tous.

- Wow, t'es le gars au discours toi, dis-je sarcastiquement.

Ma sœur rigole, et Andreï soupire avant de continuer :

- C'est la meilleure équipe de Serdaigle qu'on est eu depuis des années, on va gagner, c'est certain.

- Avec les jumelles qui sont en même temps les filles de la Ministre de la Magie, c'est sûr ! s'enquit Gwen.

- Pff, elles vont surtout rater leur coup, réplique William.

- Ayez, Je-me-l'a-ramène a ouvert sa grande bouche ! soupire April.

- Bon, ça suffit, intervient Ivanovitch. On est au courant que vous ne vous aimez pas, mais cessez vos disputes inutiles. On est là pour gagner ce match, et montrer aux autres que Serdaigle est bien plus qu'une bande d'érudits.

- Ouai, érudit pour toi surtout, dis-je mentalement.

- C'est clair. C'est plus nous qui avons fait perdre des points à Serdaigle, ajoute April.

Je me retiens de rire ouvertement.

- Allez, c'est l'heure, bonne chance à toutes et à tous.

On prend tous nos balais, qui sont maintenait des Éclairs de feu grâce à l'argent qu'à donnée maman à Poudlard, et marchons vers l'entrée pour aller sur le terrain, et nous arrêtons.