XIV

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  Je traverse comme un grand rideau de poussières d'étoiles de pleins de couleurs, et étrangement, celle qui revient le plus est l'indigo. Puis je me sens chuter et je remarque que le sol approche de plus en plus. Non, c'est pas lui qui se rapproche, c'est moi qui vais le percuter si je ne fais rien. J'ai beau tendre ma main devant moi, je n'ai aucun vent qui y sors, c'est semblable à ce qu'on me l'est retiré, très clairement. Mon cœur bat à une vitesse folle et je me protège la tête en mettant mes bras devant mon visage, mais je m'arrête à seulement quelques centimètres, pour ensuite atterrir brutalement sous mon exclamation de douleur. 

- Bordel de Goule en maillot de bain, ils peuvent pas inventer des matelas ou prévenir ?! dis-je à voix haute en me relevant. 

Je m'arrête de ronchonner quand je remarque que je me trouve dans une petite pièce où il n'y a que deux portes, avec un écriteau au-dessus de chacune d'elle.

- Le passé du haut, lis-je sur celle de gauche. (je regarde celle de droite) L'inverse du futur corporelle. (j'hausse un sourcil) Y a de quoi devenir fou avec des trucs pareils. Mais où est-ce que je suis tombée ?

Ce qui est sûre, c'est que soit je suis dans un rêve, soit... Bah non en faite, je suis clairement dans un rêve parce que je vois déjà pas comment c'est possible des trucs de ce genre. Mais comme on dit, l'impossible est possible tant que l'on y croit. Et ça me donne juste l'impression d'être à la place d'Alice quand elle est tombée dans le terrier du lapin.

- Bon, autant ouvrir celle de gauche, décidai-je après quelques secondes de réflexions plus tordues les unes que les autres.

J'ouvre donc la dite porte - qui est d'ailleurs toute blanche avec un dessin d'une horloge -, et me retrouve dans un autre couloir où cette fois-ci je me retrouve clairement la tête à l'envers. Le plafond est en bas et le sol est en haut, ce qui veut dire que tout les hauts des portes et des lumières sont à mes pieds. Ce qui est très étrange. 

Quand je marche, je peux voir que chaque entrée à des sortes de passages. J'y vois d'ailleurs dans l'une d'elle, Poudlard. Je me décide à entrer dans celle là, et tombe cette fois-ci la tête la première sur le sol. Je grommelle de nouveau en me relevant, et découvre que je suis sur de l'eau. Mon reflet montre un magnifique cygne blanc, et j'observe une scène qui se passe un peu plus loin. 

- Lunard, Patmol, venez ! dit un jeune homme.

Mais ce n'est pas qu'un simple garçon, il s'agit là de James Potter en jeune. Il doit avoir 14, peut-être 15 ans tout au plus, et à ses côtés se tiennent les Maraudeurs et quelques autres élèves. Mais pas de trace de grand-tante Eléona par contre. Un ado à l'air timide se tient près d'un arbre, à lire un livre. Il a l'air tranquille et aussi très réservé. Je dirais qu'il ressemble à grand-père Sev quand il était plus jeune (j'ai vu des photos dans de vieux albums photos qu'on a retrouvé à la maison). Le groupe d'étudiants s'avancent vers lui dans des rires.

- Rogue ! l'interpelle James.

Pas de doute, c'est bien lui. Le concerné se lève précipitamment après avoir fermé son livre, brandissant sa baguette, mais Potter la lui éjecte en lançant Expelliarmus

- Bien joué, James ! dit Queudver.

- Allez, James ! l'encourage le Sirius jeune.

- Envoies-le en l'air ! 

Impedimenta ! Levicorpus ! lance James tandis que Severus se fait suspendre à l'arbre par les chevilles.

- Servilus, gracieux ! Servilus, gracieux ! se moquent les autres sauf peut-être Remus, qui lui reste stoïque mais ne fait rien pour aider la victime.

Elementum - Legacies {Tome } [En réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant