A l'opposé de nous

Chapitre 28

J'ignorais depuis combien de temps je m'étais assoupi, mais j'avais l'impression de me réveiller d'un lendemain de cuite. Ma bouche etait sèche, mon crâne etait sur le point d'exploser et mon estomac etait au bord de la démission. Il faisait toujours atrocement chaud et humide, c'était vraiment le climat le plus désagréable possible. Et pourtant nous revenions de Kramerok, un domaine qui faisait penser au climat d'Egypte. Je remuais un peu, mes yeux étaient toujours fermés. Je n'arrivais pas à me souvenir du reste de la journée, ni si on avait posé le camp dans la jungle.

Du gaz bleuté, je me souvenais qu'on regardait une créature plutot mignonne dans les arbres, et que tout a coup, un gaz bleuté sorti de nul part nous avait envahis. Après ça, plus rien. Je remuais légèrement et sentis quelques de frais sur mon front, et sous mon corps, je fronça alors les sourcils avant d'ouvrir les yeux difficilement, le soleil m'éblouit alors, il me fallut un temps d'adaptation. Après quelques minutes d'observation, je réalisa que j'étais dans une cellule. Et on avait posé une feuille sur mon front, et deux feuilles énormes sous mon corps recouvert d'un gel frais. M'asseoir me demanda un effort, et ma tête me rappela à l'ordre.

Hanna: Non mais ...qu'est-ce-que je fais là ?!

Je m'avançai près des barreaux et les saisis, pour demander s'il y avait quelqu'un, j'entendis alors des voix au loin, comme des murmures. C'était trop éloignée pour que je comprenne ce qu'ils disaient, mais j'ai pu percevoir qu'il y en avait deux. Quelques choses d'autre happa mon attention, il n'y avait plus de poid sur ma hanches. Ces enfoirés avaient pris mon épée ! J'attrapai alors fermement les barreaux et ignora mon mal de tête pour me mettre a leurs crier de ramener leurs culs ici toute suite avec mon épée avant que je ne réponde plus de moi. Au bout d'une dizaine de minutes, je vus arrive face à moi un mastodonte. C'était un homme, avec des cornes, des ailes et une queue de dragon, il faisait bien deux mètres cinquante, il avait les bras, le cou et la machoir parsémer d'ecailles jaunes.

Je dus avouer que cela eu le don de me couper le sifflet, je n'avais plus la moindre envie de crier. Il parla dans une langue inconnue à l'homme à côté de lui, physiquement formé pareil mais un peu plus petit. Le plus petit des deux ouvrit la cellule et je recula immédiatement, me stabilisant sur mes appuis, prêts à me défendre si jamais. On m'intima de sortir, c'est ce que je compris en tout cas, je m'exécuta alors avec prudence. On me guida dans de long couloir de pierre, et je sortis enfin de la lumière, dehors, il y avait des bâtiments plus ou moins modernes, et ce que je supposais être des dracolides, femmes, enfants. Au final c'était une ville comme les autres. Je me tourna alors vers l'homme qui avait ordonner ma libération.

Hanna*se tourne vers l'Homme*: .....Vous êtes ...des Dracolides ?

Hommes: .... Janes ! *dit-il en pointant du doigt un chateau du doigts*

Hanna: ...Ja ..nes ?

Hommes*lui fit signe de marcher*: Janes !
Hanna: ....*soupire* très bien ...

Il me poussa légèrement vers l'avant, je grimaça, je n'avais aucune idée d'où était Azenor ou les soldats qui nous accompagnaient, ni depuis combien de temps j'étais ici. Il me fit marcher à travers les rues pendants bien quinze minutes, tout le monde me dévisageait comme si c'était la première fois qu'ils voyaient quelqu'un comme moi, visiblement c'était un peuple particulièrement grand. Une fois au pied du château, il s'adressa au garde qui lui ouvrirent les deux grandes portes. Le chateau etait immense. Je fus guidé jusqu'à ce qui semblait être une salle du trône. Les plafonds etait si hauts que j'étais sûr qu'il faudrait au moins six types comme celui à côté de moi pour l'attendre. Il y avait une femme sur le trone, de long cheveux blond, et des ecailles rouges. Elle m'observait de ses yeux bleus, avant de relever les yeux vers l'homme à mes côtés.