Elfe Sombre ?- Tome 2: Paix et chaos

5. Quand la politique s'invite dans le couple

-Westron
-Sindarin
-Drawens
-Moi

Du côté d'Aol, bien que ne dormant pas dans la boue ou dans les arbres , la situation n'était pas toute rose.
Les assemblées s'enchainaient tous les jours, que ce soit pour reconstruire la ville, faire le point sur la situation financière de la cité, signer les traités de paix, les contrats d'importation de marchandises...
Et, comme les éléments semblaient s'être ligués contre Aol, le conseil de la ville, que Aragorn n'avait pas eu le temps de reformer avec de nouveaux  conseillers (tels que les jeunes, les femmes), les combattants de la guerre, était constitué de vieux croutons qui avaient ressurgi de nulle part aussitôt que la nouvelle de la chute de Sauron s'était répandue.
Ceux-ci avaient été nommé sous le règne de Denethor, et étaient un poil (enfin a ce point, c'est toute la fourrure ) misogynes et racistes, et ne manquaient pas de prendre la tête au prince d'AnDrow.
Heureusement pour ce dernier, Aragorn, Faramir et Gandalf siégeaient au conseil.
Et, il n'était pas plus tranquille en dehors de ces insupportables réunions.
Son compagnon, en tant que futur Roi, passait ses journées partagées entre les assemblées, les réunions en privé avec Elessar, la supervision de ses troupes et tant d'autre responsabilités, obligatoires pour le futur roi qu'il allait devenir. Il gérait aussi les affaires du Rohan de Minas Tirith, ce qui le contraignait à rester de longues heures derrière son bureau.
Ainsi, le pétillant Drow se retrouvait souvent, pour ne pas dire tout le temps, seul dans son lit le soir, à attendre désespérément la venue de son compagnon.
Ses amis n'étaient pas d'une très grande aide non plus.
Faramir et Eowyn écumaient les bibliothèques, à la recherche de tous les livres juridiques, et se découvraient, construisant petit à petit une idylle digne de contes de fées.
Arwen, elle, était occupée à préparer son mariage avec Aragorn, réclamé à grand cris par la population depuis le baiser lors du couronnement.

De plus, les Gondoriennes et les quelques Rohirrims encore présentes  lui crachaient dessus dès qu'il avait le dos tourné - car il n'était soi-disant pas la bonne personne pour le -prochainement- Roi Eomer.
Il entendait à longueur de journée des commentaires et des rumeurs du type : "trop laid", "trop sombre", "c'est un traître", "il n'a aucun titre de noblesse", "on raconte que son peuple (insérer une rumeur écœurante et discriminante )", "il vient de trop loin", "il est trop vieux" (oui il a vraiment entendu ça) ...

Les humain•e•s  l'étonnait vraiment , la vitesse à laquelle ils pouvaient retourner leur veste était ébahissante.
Sans oublier, la Drow aux cheveux gris, sa hantise depuis quelques années, qui semblait trop calme après l'avoir surpris à maintes reprises avec Eomer dans un de ces rares moments de paix.

Ensuite, il avait des responsabilités vis à vis de son peuple et de son rôle de Prince.
Les interminables assemblées abordées plus haut, il aurait pu volontiers s'en passer si les vieux cons n'avaient pas voté pour l'obliger à y participer (Aragorn ne savait pas si c'était légal, et c'était donc la raison des nombreuse heures que passaient Eowyn et Faramir à la bibliothèque. Les questions étaient nombreuses, et souvent déplacées ou mal posées.
Et malheureusement Elessar ne pouvait rien faire sans se faire accuser d'être un dictateur ou un Denethor n°2.
Une question, qui à son grand malheur revenait souvent, c'était celle de la localisation des terres Drows.
 Une partie de la population ne s'en préoccupait pas plus que ça ou prenait ça pour une énigme mais l'autre partie en profitait pour répandre des rumeurs, sur les prétendus projets d'invasion de la Terre du Milieu par les Drow et d'autres prétendaient qu'elles n'existaient pas.

Un jour, Aòl, assistait à une autre de ces conférences interminables et soporifique - même Aragorn, souverain modèle, piquait du nez- une énième question sur sa terre natale lui fut posée.