07 - privée de sortie

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« Un jour, je serais aussi faible que le monde, le lendemain je serais plus forte que chaque être humain réunit.
-Irène. »

Irène marche dans la rue, se faisant sifflée pour sa tenue. Les talons claquant sur le sol au rythme de ses pas, lui donne des répercutions dans le crâne, le mal de tête, les coups de douleur, réglé en même qu'à ses pas, sûrement parce c'est due à leurs chocs sur le sol, qui lui apporte une douleur en plus. Elle s'éclaffe en revoyant dans sa tête, même douloureuse, la tête du policier quand elle a parlée de son fils. Elle haït ce jeun homme depuis qu'elle le connait, elle joue juste le rôle de la gentille avec lui, mais dans le fond, elle a rêvée plus d'une fois, de lui arrachée la tête. Elle est si vulnérable, elle a peur que le policier dit tout à ses parents. Ils la puniront, elle en est sûre, elle qui voulait tant se faire remontée par les brettelles, a peur de la sentence qui va suivre. Elle arrive chez elle, elle est même pas encore devant le palier, que la porte s'ouvre sur ses parents, la regardant de bas en hauts et détachant dans leurs mines, de la honte. Elle qui croyait que cela n'allait pas autant faire mal, son cœur s'est déchiré en deux. Elle entre dans la maison, quand son père qui était dans l'entrée de la porte, la laisse passée avec un regard dur et on ne peut plus sérieux.

Elle voit déjà tombé le ciel sur sa tête, déjà qu'elle a mal à cause de la gueule de bois du lendemain, ses parents vont en rajouter une couche en lui criant dessus. Ses deux parents, l'un à côté de l'autre, les bras croisés en dessous de la poitrine, la tête haute et les traits durs, ainsi que le regard sérieux et interrogateur. Elle voit déjà venir l'avalanche alors qu'elle n'est qu'au bord de la colline. Elle sent la colère de ses parents envahir la pièce, ce n'est pas bon signe, ce dit-elle, instantanément. Elle cherche après une sortie, mais ce résigne, voyant que la sentence sera encore plus lourde, elle n'a pas d'autre choix, que d'attendre que ces parents lui annonce sa punition.

Père d'Irène : Pourquoi es-tu sortie en boîte sans rien nous dire ?
Mère d'Irène : En plus, tu t'es retrouvé dans le lit d'un voyou qui a tué sa mère, qui sait ce qu'il aurait pu te faire ? Tu es vraiment naïve et irresponsable. 
Irène : J'ai le droit de faire encore des erreurs. Je suis grande, je sais prendre mes responsabilités au sérieux. Il n'y est pour rien de ce qui aurait pu m'arriver. Je suis encore humaine, l'erreur n'est pas humaine ?
Père d'Irène : Tu ne réponds pas ! Tu ne sortiras plus de la maison, même pour tes promenades matinales. Tu pourras seulement ouvrir ta fenêtre, et ce n'est pas la peine d'essayé de sortir par la fenêtre, on la bloquera. 
Irène : Mais c'est injuste !
Mère d'Irène : Il fallait réfléchir à deux fois, avant de partir en soirée sans nous de mander notre accord, finir saoule, s'habiller comme une fille des trottoirs, terminer dans le lit d'un garçon, et ce garçon n questions collectionne les arrestations, et a tué sa mère. Tu ne sais pas ce qu'il aurait pu te faire, aussi. 
Irène : Mais...
Père d'Irène : Pas un mot de plus, ou la sentence sera allongée.

Ces parents avaient eu le dernier mot, ne voulant pas restée plus longtemps enfermée dans cette maison, sans même pouvoir sortir, elle monta dans se chambre, ou grognant et soupirant. Même si elle savait que ces parents avaient raisons, elle ne pouvait pas s'avouer qu'Harry avait tué sa mère. Elle sentait son crâne se brûlé, elle en avait assez de cette tête, qui ne supportait pas, l'alcool de la vielle. Pourtant, elle sait, qu'elle n'est pas habituée à l'alcool, mais pour ne pas se maudire, elle remet la faute sur sa tête, qui elle, ne cesse pas de la faire souffrir. Elle repense à la tête d'Harry, quelques heures avant, il avait l'air bien trop à l'aise que pour avoir tué sa mère, mais trop stresser comme si il avait peur que je découvre quelque chose. Elle se dit, qu'il y avait le corps de sa mère, mais qu'il ne l'avait pas tué. Elle ne voulait pas en savoir plus, cela ne servirait à rien, elle doit s'occupée de sa vie et non de celle de cet inconnu, il saura très bien se débrouillé, et en plus elle rajoute, qu'elle ne le verra plus jamais, juste l'histoire d'un soir. Elle n'est même pas sûre d'avoir fait des choses avec ce jeune homme, elle en a peur, elle ne veut pas se retrouvé, à dire à ses parents, qu'elle est enceinte de lui, et si en plus elle ne sait pas avortée, elle se retrouvera dans un circuit vicieux sans fin.

Elle ne sait, le nom de l'effet que ce garçon produit sur elle, elle espère ne plus jamais le revoir, juste pour ne plus avoir de problème. Elle en revient même à espéré qu'il soit coupable et mis en prison. Elle ne sait même pas s'il est majeur. Elle l'espère, pour qu'il puisse rester bouclé, en prison, qu'elle ne revoit plus jamais de sa vie, elle se demande même si ces parents n'iraient pas jusqu'à déménager. Elle se sent sale, de vouloir son malheur, juste pour être libre dans plusieurs jours. Elle se rend compte qu'elle ne sait même pas, la durée de son enfermement extrême. Elle ne veut pas descendre pour aller demander, elle préfère attendre, la tension est trop dure pour le moment, que de rajouter une couche. Elle demandera sûrement au souper.                                      

***

Harry est dans un cachot, enfin les petits des commissariats, il en a l'habitude. Il se demande si on ne va lui en réservé un et marqué son nom dessus. Il a le nom de cette fille encré dans la tête. Il se répète, de ne plus y pensé, mais cela ne marche en aucun cas. Il reste là, sans pouvoir faire quelque chose, se demandant, ce que les policiers, vont encore trouvés pour le rendre coupable. Il a la conscience tranquille, parce qu'il sait, qu'il n'a pas tué sa mère, elle morte toute seule, c'est cette maladie qui la dévastée, pas lui. Lui, il a été juste, le spectateur de cette horreur. Il n'y peut rien que sa maman, est concocté cette maladie, qui est devenue irrécupérable. Il en a toujours voulu aux médecins et à la médecine de n'avoir jamais rien fait pour sa maman, a par la pourrir aux médicaments. Il aurait préféré, qu'elle meurt peut-être vite, mais qu'elle ne souffre pas, avec toutes ces substances et médicaments, qu'elle a due ingurgitée ou sentie passée dans son sang.

Il leur a toujours voulu, de n'avoir jamais rien pu faire pour elle, sa haine, n'est toujours pas partie, elle n'a fait qu'augmenter. Il a envie, juste d'une chose, c'est de tué un médecin, ou de voir cette Irène, qui a le pouvoir de le calmé en un regard. Il sait que les médecins se battus et questionnés sur le cas de sa maman mais il leur en veut, de n'avoir rien trouvé, comme si il n'était pas assez intelligent pour leur magnifique salaire. Il leur en voudra toute sa vie, ça il en est sûr. Il pourrait même tenter de les tués, les uns après les autres, mais déjà assez connu par la police, et étant leur bouc-émissaire, il ne va pas le faire, tout les regards seraient attirés vers lui, dès la première seconde. Il aurait à peine fait un pas, vers un médecin, qu'une armée serait là pour le retenir, même si il vient donner des chocolats. Il est surveillé par un garde placé juste devant sa cellule, il ne sait même pas bouger le petit doigt, sans que le garde se retourne et inspecte son geste.

Il aimerait taper dans le mur, mais il ne vaudrait mieux pas, cela pourrait être pris comme une tentative d'évasion, pour aller l'infirmerie et ensuite s'échapper, dès qu'il n'y a personne qui le regarde, ou poussé cette personne. Il ne veut pas avoir plus de problème qu'il n'en a déjà. Il aimerait s'éloigné de cette terre, il est si faible aujourd'hui. Il ne veut le montré personne et à la seule personne de toute sa vie, à qui il l'a montré, même sa maman ne l'a jamais vu à terre, est cette Irène, qui n'en a avait pas grand-chose à faire, enfin l'impression qu'elle donnait au policier, mais son regard ne trahit pas. Il essaye de l'oublié, enfermé dans une cellule, sans même pouvoir bouger. Il se remémorait cette soirée forte en émotion et en désir. Il sentait gronder ses entrailles, même au plus profond, vouloir ressentir une nouvelle fois le corps de la jeune fille contre le sien, ses lèvres scellés au siennes, ses mains sur son torse, ses cheveux dans son visage quand il lui fait un suçon. Il la désire, mais il ne sait pas, ce qu'elle aussi, mais elle ne s'en rend pas compte, elle qui n'a jamais connu l'amour, jamais cru, jamais sentit l'erreur. Il désaère de devoir resté aussi, il se lève, le garde se retourne instinctivement. 

Harry : Je vais devoir rester combien de temps.
Garde : Tant que l'affaire n'est pas résolue entièrement, il reste encore des interrogations. 
Harry : Je ne l'ais pas tué. Il serrait les dents, se déboîtant presque la mâchoire. Les poings serrés, les mains blanches à force. Il arracherait bien un barreau à une main, il s'en sent capable si le garde continu sur cette élancée. 
Garde : Il n'y a que vous qui le savez, si vous l'avez fait. As-tu la conscience tranquille ?
Harry : Je sais que je ne l'ais pas tué, elle est morte sous mes yeux, la maladie l'a emportée. Je me rappelle encore de ses derniers mots. Je lui tenais la main, elle mourrait, je ne voulais. J'ai tout cassé dans la chambre quand elle s'est éteinte, je n'ai pas appelé quelqu'un, je ne voulais voir personne, j'allais tout casser, même une personne en deux pour que ma mère revienne. 
Garde : Pourquoi tu n'as pas appelé alors ?
Harry : Je n'avais pas du tout la tête à ça. Je préférais plutôt tout détruire, que de resté à son chevet, à côté d'un cadavre, l'odeur de la mort était déjà trop fort à supporter. 
Garde : Je le dirais au psychologue.
Harry : Je n'ai pas besoin d'un psychologue, je n'ai besoin de personne.
Garde : Votre sœur viendra vous cherché, si vous êtes innocent.
Harry : Je suis innocent, mais je ne partirais pas avec elle, je n'ai pas envie de fuir. 
Garde : Comme vous voulez, maintenant veuillez vous rassoir. 

Harry se rassoit sans s'opposer. Il en a peut-être assez, mais il ne veut pas aggraver son cas. Il est conscient de l'erreur qu'il fait, s'il bouge. Il n'a pas faim, pas soif. Tout lui a coupé l'appétit. Il n'a plus envie de rien, sauf de la compagnie d'Irène, mais elle est tellement loin, tellement inaccessible aux yeux d'Harry. Il se noie dans un chagrin intérieur, après la mort de sa maman, il perd aussi, la seule personne qui était susceptible de lui faire connaitre l'amour, le bonheur, de le sortir de là où il est. Il rêve de sortir d'ici, mais tout ce qu'il a à faire c'est de se tourné les pouces et d'attendre que l'enquête avance. La conscience tranquille de ne pas avoir tué sa mère, mais pas celle d'avoir tout de suite appelé un médecin. Les bips des machines résonnent dans sa tête, il se tient la tête entre les mains, s'arrache quelques mèches de cheveux, fronce les sourcils, se gratte les tempes, plisse le front. Il essaye tout pour oublier, mais aucun de tous les sons dont il se rappelle ou de ceux de cette prison pour délinquant, ou futur prisonnier, ne résonnent dans son crâne comme un tambour. Il ne dit rien et reste dans sa douleur, comme il a l'habitude de faire. Un jour, il s'y habituera, se dit-il.

Dark Love//h.sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant