Les inconnus sautèrent de leurs chevaux et encerclèrent les tueurs, qui se retrouvèrent piégés.
Tueur : Oh, on se calme, la petite est avec nous.
Inconnu : Je suis le Major Shadis. Nous sommes le Bataillon d'exploration. Et vous, qui êtes-vous pour cette enfant ? Si elle vous connaissait, pourquoi s'enfuirait-elle ?
Tueur : Je suis son père, nous jouons au loup.
Major Shadis : Pourquoi l'enfant saigne-t-elle ?
Tueur : Elle s'est blessée en jouant. Rendez-moi mon enfant.
Major Shadis : D'accord, rendez-lui l'enfant.
Une personne me prit la main et me fit avancer vers les tueurs. Je me débattais de toutes mes forces, mais elle ne lâchait pas prise. Les larmes coulaient sur mes joues et tombaient sur le sol.
Moi : Non, je ne veux pas y aller ! Je ne les connais pas !
Tueur : Ne dis pas n'importe quoi ! Tu me reconnais, je suis ton papa.
Moi : Vous avez tué mon papa et ma maman !
Je fus traînée jusqu'à eux. Dès que la personne qui me tenait me lâcha, le tueur m'attrapa par le bras.
Tueur : On a assez joué pour aujourd'hui, on rentre à la maison.
Moi : Non, lâchez-moi !
Je tirais pour me libérer, mais il me serrait trop fort. Désespérée, je regardai vers le bataillon.
Moi : S'il vous plaît, aidez-moi !
Une jeune femme sortit des rangs et courut vers moi.
Jeune femme : Lâchez cette enfant ! Elle ne veut pas venir avec vous, vous n'avez pas à l'y forcer !
Major Shadis : Petra, reste là !
Mais Petra attrapa le bras du tueur. Celui-ci lâcha prise et je tombai au sol.
Tueur : Mais qu'est-ce que vous faites ? Cette enfant est ma fille !
Moi : Menteur !
Major Shadis : Arrêtez ces hommes et occupez-vous de la petite.
Un inconnu aux yeux bleus s'agenouilla près de moi.
Inconnu aux yeux bleus : Ça va aller, petite. Qu'on lui apporte des soins, elle saigne !
Ce n'est qu'en l'entendant que je remarquai l'ampleur de mon saignement. Mon vêtement était imbibé de sang. Les tueurs furent arrêtés et embarqués par le Bataillon d'exploration. De mon côté, on me prodigua les premiers soins, avant que nous ne partions vers la ville la plus proche pour remettre les criminels à la Garnison.
Sur le chemin, l'un des tueurs réussit à arracher le tissu qui l'empêchait de parler.
Tueur : Tes parents sont morts, tu n'en as plus ! Tu es seule ! Les autres vont se moquer de toi, tu seras triste et rejetée ! Viens avec nous et ta vie aura un sens !
Un jeune homme aux cheveux foncés lâcha froidement :
??? : Tais-toi, gros porc.
Intriguée, je levai la tête vers lui. Il n'avait pas l'air si grand. Ses cheveux noirs mi-longs étaient rasés sur les côtés. Ses yeux d'un bleu clair étaient perçants, son visage neutre.
Petra : Livaï, ne sois pas trop violent, il y a une enfant !
Alors il s'appelait Livaï. Mais étonnamment, le tueur l'écouta et se tut.
En arrivant près du district de Krolva, nous fîmes une pause. Les tueurs, qui étaient déjà recherchés pour meurtre, furent livrés aux autorités. Moi, on me soigna et on me donna des vêtements propres.
Un homme aux yeux bleus s'approcha.
Inconnu aux yeux bleus : Je suis Erwin. Tu peux nous en dire un peu plus sur toi ?
Moi : Je m'appelle Hakai Pyxis, j'ai 5 ans et j'ai toujours vécu avec mes pa...
Erwin posa doucement sa main sur ma tête.
Livaï : Pyxis ? Comme le commandant Pyxis ?
(Rappel : le commandant Dot Pyxis fait partie de la Garnison, et comme son titre l'indique, c'est le commandant.)
Erwin : Tu connais Dot Pyxis, Hakai ?
Moi : Dot Pyxis ?
Livaï : Elle a 5 ans, c'est une gamine. Elle ne connaît sûrement pas les noms et prénoms de toute sa famille. Petra, tu peux essayer de trouver des informations sur l'endroit où se trouve le commandant Pyxis ?
Petra : Oui, tout de suite.
Erwin : On devrait l'emmener au District Ehrmich.
Un homme à l'aura imposante s'adressa à eux.
??? : Erwin, Livaï, vous vous occupez de la petite. Prenez seulement vos chevaux et venez faire votre rapport après.
Erwin : D'accord, commandant Shadis. Livaï, occupe-toi d'elle, je vais chercher les chevaux.
Livaï s'assit à côté de moi et attendit.
Moi : Tu as quel âge ?
Livaï : 19 ans.
Moi : Tu mesures combien ? Tu n'as pas l'air très grand...
Livaï : Tais-toi.
Erwin revint avec les chevaux. Livaï monta sur le sien.
Livaï : À ton tour, Erwin. Prends-la avec toi.
Erwin : Si tu veux. Hakai, viens.
Il m'aida à monter devant lui, puis grimpa en selle. Ses bras de chaque côté de moi m'empêchaient de tomber.
Erwin : Tu es prête, Hakai ?
Moi : Oui, c'est bon.
Erwin : Alors, c'est parti.
Nous prîmes la route vers le District Ehrmich.
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