L'instant d'après Jonathan se retrouvé immobile face a un garçon cagoulé, menaçant de sa main tremblante tenant fermement un grand couteau de cuisine le premier loups qui lui est passé sous la main.
- « Lâche la. Tout de suite. »
Jonathan s'exécuta après avoir demandé d'un regard l'autorisation de son gourou, me poussant dans le trou qu'il venait de creuser. Mon dos tape violemment contre la terre humide. Je n'ose ni bouger ni parler. On venait de me sauver la vie mais mon cœur ne se calmait pourtant pas. Je réalise peu a peu ce qu'il vient de se passer. A quelques secondes près, je serai déjà égorgé, dans ce trou, sans vie. A quelques seconde près, je serai morte. Mes mains tremblent et viennent s'accrocher au rebord du trou pour me redresser lentement, je regarde mon sauveur et malgré sa cagoule et sa capuche, je peux reconnaître sans l'ombre d'un doute la silhouette de Luke. Je me relève le plus doucement possible. Mes doigt hésitant viennent toucher mon cou pour vérifié que Jonathan ne me l'aurai pas tranché sans que je ne m'en rende compte. Mais rien. Je suis belle et bien vivante. Je regarde ensuite Luke qui me fait signe de fuir. Je sors le plus lentement du trou en levant mes mains en l'air afin de calmer les tentions. Mais une fois sortit, je ne bouge pas, Luke me regarde avec insistance.
- « Enfuit toi, va t'en et ne reviens pas ! »
Me cri il. Je n'ai pas la force de répondre. Je reste juste un moment, immobile, la bouche entrouverte pour parler, mais rien ne viens, alors, Je pars en courant dans les bois. Je cours le plus vite possible bien que personne ne me suit. Je cours jusqu'à l'orée de la forêt. Une fois en dehors de cette dernière, c'est avec joie que je sens la chaleur du soleil sur mon visage. Je me laisse tomber au sol et me met a sourire. Un vrai sourire de soulagement, je ris même quelques secondes pour laisser s'échapper la pression. J'ai réussi ! J'ai survécu a cette nuit de calvaire. La nuit la plus dur de tout ma vie, et la voila maintenant derrière moi. Je me relève et part en direction de mon bâtiments. Je ne dois rien faire de stupide. Je ne dois pas faire demi tour. Je ne dois pas aller chercher Luke. Ce serai la pire chose a faire, il est infiltré dans ce réseau et il reste notre seule chance de sauver tout ces robots de leurs asservissement. Mr. Williams ne doit pas savoir que c'est Luke qui est venu me sauver. D'ailleurs comment avait il su ou me trouver ? Il avait fait vite malgré tout et j'avais plein de question a lui poser une fois qu'il reviendrait. Si il revient. Le doute m'envahit. Et si j'avais échappé a la mort en l'envoyant a ma place ? Et si ma vie était sauvé en dépit de la sienne ? Et si il s'était sacrifié ? Arriverai je a supporter le fait qu'il ai donné sa vie pour moi ? Et le poids de cette culpabilité ne détruira t'il pas mes épaules ? Je me met a avoir mal a la tête. Je viens me tenir a un muret près de mon bâtiment. Ma jambe a du s'infecter, ce qui expliquerai mon mal tête mes vertiges et ma fièvre. Je m'apprête a rentrer dans le bâtiments quand deux grands bras viennent me soulever du sol pour me porter.
- « L..Luke.... ? »
- « Tout va bien. Je vais te soigner. »
Je ne dis plus rien et me laisse faire. Ce dernier me porte jusqu'à sa chambre. Je laisse enfin mon corps décider de ma force. Je laisse enfin la douleur prendre place dans mon esprit. Je la laisse me consumer pour pouvoir reposer mon cerveau qui a passé la nuit a lutter contre cette dernière. Luke me pose sur son lit, ferme la porte a clé et retire enfin sa cagoule et sa capuche.
- « Bordel mais qu'est ce qu'il t'ont fait.. ! »
Je laisse ma tête tomber sur l'oreiller alors qu'il vient s'asseoir sur le bord du lit pour examiner ma jambe.
- « J..Je me suis faite ça toute seule..avec un ciseaux. » Avouais je un peu honteuse. Il grimace en s'imaginant la scène et me fait un faible sourire rassurant.
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Les Mystères de Goldfields
Mystery / ThrillerLe bruit sec de l'enclenchement de la porte de ma chambre marque pour moi le début d'une longue série de mystères que mon esprit s'efforcera de résoudre sans que je ne puisse rien y faire.