Les Mystères de Goldfields

XVIII

Aujourd'hui est un grand jour et un grand tournant. On le redoute c'est vrai il faut le dire mais on en a tellement parlé durant la convalescence de nos Loups Pacifique. On en a accomplit des choses cette année mais ce soir, on va terminer ce que l'on a commencé . Et détruire la réserve de PurplePoP serai le meilleur moyen d'en finir avec Goldfields. On y a pensé encore et encore avec Luke et je ne compte pas les fois ou on en a parlé. Caché dans mon grenier aménagé a regardé les étoiles par la fenêtre entre deux long moment de tendresse. La nuit m'ouvre l'esprit et est propice au longues réflexion. Les journées sont rapide et ne laisse pas place au discussion. Les gens n'ont pas le temps, ils sont pressé, angoissé. Et pourtant la nuit, c'est tout le contraire. Le temps se ralentit. Le monde s'endort et les quelques personnes qui reste éveillé décide du rythme de la vie. Et moi j'aime parler. Parler des heures d'un même sujet et ces nuits dernières une seule choses me revenait en tête comme hanté par cette idée. L'idée de retourner a GoldsCollege. L'idée d'aller détruire le PuplrePoP une bonne fois pour toute. Je ne pourrait dire pourquoi elle me hante. Je ne sais pas moi même si c'est pas peur ou pas excitation mais je ne pense plus qu'a ça. Et c'est maintenant que je vois enfin l'aboutissement de toute cette année de travail que je me sens agité comme une puce. Bien sur je ne parle pas de mon diplôme. Je parle de la fin d'une bataille durement mené entre deux jeunes adolescent et une société corrompu.

Je me lève de bonne heure ce matin, la boule au ventre et toujours aussi heureuse de bientôt en finir. Et c'est ainsi que je quitte rapidement les bras de Luke qui m'entourait encore, ce dernier somnolant toujours.

- « Hmmm...reste encore un peu Sam.. » dit il encore plongé dans les bras de Morphée.

- « Hors de question ! Aujourd'hui est un grand jour Luke ne l'oubli pas ! Tu n'est pas impatient d'en finir ? » Dit je en retirant mon t-shirt pour mettre des vêtements propre. Luke lui aussi torse nu se redresse alors pour me regarder. Il se passe les mains sur le visage en soufflant comme pour évacuer son stresse.

- « Sam tu n'angoisse pas ? Tu n'a donc vraiment jamais peur ? » Je me prend comme une énorme claque dans la figure en réalisant que Luke est tout simplement effrayé a l'idée de ce qu'il pourrait bien nous arriver la bas. Je me rapproche du lit et viens caresser son bras après avoir enfilé un haut préalablement pris dans mon placard.

- « Eh.. je vais être la. On sera prudent. Et puis il ne peut rien t'arriver rappelle toi que tu es le seule a connaître la recette du PurplePoP tu es bien trop précieux pour eux. »

- « Ce n'est pas vraiment pour moi que j'ai peur si tu veux tout savoir... » Je soupire et lui fait un sourire des plus rassurant avant de rire un peu.

- « Tu commence a me connaître quand même tu devrai savoir que je m'en sors toujours très bien. » Je dépose un doux baiser sur ses lèvres avant de me lever a nouveau du lit mais c'était sans compter sur le bras de Luke qui me tenait fermement le poignet en me tirant vers lui avant de me murmurer a l'oreille.

- « Reste un peu alors..promis juste un peu et après on y va. »

Je souris légèrement et cède a ses caprices pour une fois. Je le laisse gagner et me glisse dans le lit a ses cote, corps contre corps. Je me blottis contre lui et lève la tête vers le plafond. Je sens les bras de mon amant me serrer de toutes ses forces alors que sa tête tombe contre la mienne. Je le regarde furtivement. Il a les yeux fermé, le visage doux. Comme si il essayait de se persuader lui même que cette journée est banale. Que comme d'habitude on va rester au lit jusqu'à midi a s'enlacer et se reposer. Mais moi, je n'y arrive pas. Je ne peux ni ferme les yeux ni me calmer. C'est impossible. Je fixe le plafond en y voyant tout notre plan défiler. Ce plan que j'ai répété en boucle et en boucle dans ma tête et qui je l'espère se déroulera comme prévu. Finalement ce n'est qu'en début d'après midi que l'on quitte la campagne de Manchester en direction de Goldfields, la boule toujours scotché au ventre malgré toute nos caresse et nos mot rassurant. Les mains de Luke son crispé sur le volant et y exerce une si grande pression que ses doigts en palissent. Moi, je n'ose rien dire. Pas un mot ni une respiration. La moindre parole briserai notre courage et l'on ferai trop vite demi tour. Alors je reste tendu sur moi même a regarder le paysage défiler par la fenêtre en essayant de me vider l'esprit, en vain.