XV

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 Ah, OldStreet et ses délices, OldStreet quartier du vice, me voici, je me faufile dans ta toile de monde, bien tissé par le grand chef, la haut, qui décide de tout. Décide de la justice, de comment cette dernière doit être faite. Le voila décidant de notre destin de notre mort, comment ? Ou ? Pourquoi ? Le vice est poussé. Le traître se trouve parmi les nôtres et l'on s'entre-tue dans cette grande fourmilière. La vie d'étudiante, c'est pire que l'arène, bien pire encore que la fausse aux lions, ces dernier affamé depuis des mois. Nous voici au milieu de nos semblable et ces derniers sont prêt a nous dévorer.

Les ombres dansent sur les murs reflétant a la perfection le mal en chacun. Nous voici a OldStreet ma ville du supplice. Je m'avance au près de mes alliés, s'engouffrant dans ce dangereux monde devant nous. On doit rester sur nos garde car les loups attaqueront tôt ou tard. Aaron les a prévenu de notre trahison, je n'ai aucun doute la dessus. La fourmilière s'activera bientôt a notre venu. Les intrus sont la, en pleine débauche, et prenant des notes pour la dénoncer. Nous voici, les bon. Ceux que le démon roi n'a pas corrompu. Notre âme est trop pur pour suivre le chemin du mal. Jonathan a besoin de nous. D'une main pour se relever. Nous l'aiderons. Il fallait néanmoins le trouver. On se sépare. Me voici bien loin de Luke et de ses douces mains qui me cachent sans cesse les yeux face a cet société horrible. Ce soir je vois. Je vois Jonathan pale comme un linge. Je vois ces jeunes étudiantes amené de force au sous-terrain pour le plaisir de Aaron et ses semblables. J'entends les cri de tout ce beau monde qui souffre d'une vie si médiocre, radine d'amour et hypocrite. Je vois de mes yeux la douleur de cet ville étudiante. La bas, une demoiselle bien ridicule embrasse un garçon pour en jalouser un autre qui ne la vois même pas. Tout cela me dégoûte. Je marche d'un pas sur vers Jonathan. Les yeux dans le vide, regard froid et sans vie, les mains tombante, le corps courbé, porté seule pas la gravité. Sa bouche entrouverte, comme endormi debout. Ou bien en projection astrale dans un autre univers insoupçonné. Un véritable Pantin. Ma main le secoue calmement pour le sortir de la ou il se trouve. Je dois impérativement lui parler, le raisonner, si rien n'est fais, je ne pourrai plus dormir. Ce dernier semble revenir a la réalité. Je me demande si son état est justifié par le manque ou bien au contraire, des prises excessive de ce maudit stupéfiant appelé PurplePoP.

- « Jonathan, je suis le cousin de Luke. Je dois te parler. En privée. »

Autour de nous, de nombreux loups, affamé de PurplePoP, errant sans aucun force, se questionnant sur leurs état, leurs vie, sûrement aussi leurs loyauté envers un homme qu'il ne connaissent même pas. Mr. Williams, ce parfait inconnu qui s'était monté une armée clandestine contre le gré de la plupart de ces soldats. Ce dernier me regarde un long moment comme perturbé. M'aurait il reconnu ? Impossible, je pense même plutôt qu'il m'a oublié. Je lui sourit légèrement comme pour le rassurer. Il finit par m'offrir une réponse d'un hochement de tête en regardant les loups qui ne lui accordait plus aucune attention. Le groupe était détruit. Il n'existait pas en réalité. Il n'était qu'illusion. Jonathan était tombé de haut. Mais cette fausse complicité pouvait devenir un atout. Il ont été un groupe avant, soudé par le même but, obéir a leurs grand Roi. Il pouvait en redevenir un, uni cette fois, pour eux. Pour se sauver. Pour reprendre le dessus sur la situation et réalisé qu'il n'ont été que manipulé depuis le début. Il ne serai pas dur de les convaincre, je débordais d'arguments. Mr. Williams leurs volait tout leurs argent de leurs bourses, il les obligeait a le dépenser dans une drogue qu'ils n'avaient jamais décidé de prendre. Il gâchait leurs études prometteuse, leurs avenirs a tous. Et il n'en avait aucun droit. La justice humaine je la connais. La vrai justice, Mr. Williams connaîtra celle des cieux. Et j'espère qu'a son arrivé la bas, la clémence ne sera pas au rendez vous. Il ne connaît pas ce mot. Il ne l'a jamais connu. Cruel et malhonnête, voila ce qu'il est.

Mon ancien ami me suis, longeant derrière moi les étroite ruelles des arrière de restaurant. La ou la chaleur est si étouffante que personne ne veut s'y aventurer. Et malgré tout cette fumé de cigarette et de cuisine, je trouve que l'air est plus respirable qu'en plein cœur de OldStreet, de ce patio ou une masse humaine trop dense occupe tout l'espace. Me voila seule avec Jonathan.

Les Mystères de GoldfieldsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant