On était figé sur place, dans l'attente d'une quelconque réaction de notre directeur qui ne vint jamais. Ce dernier n'avais pas du remarquer notre proximité et on pouvait enfin souffler. L'ambiance dans la pièce était pesante et je trouvais difficilement l'air dont j'avais besoin. Mr. Williams pris la parole, coupant instantanément ce long silence.
- « Je viens voir la marchandise de cette nuit. » Dit il en s'approchant de la table. Luke sort toute les gélules que l'on vient de produire. Notre proviseur affiche un air plus que satisfait. « C'est du bon boulot que vous m'avez fait la. »
Il examine avec délicatesse les boites rempli de PurplePoP avant de se tourner vers nous.
- « Ça suffira pour ce soir. Vous pouvez y aller. » Finit il en sortant des billets de sa poche. Ce dernier nous en tend une grosse liasse chacun avant de quitter la pièce en emportant sa nouvelle marchandises. Je reste sous le choc en comptant tout l'argent, billet par billet.
- « 5 000 ? En une nuit !? » Luke rigole face a ma réaction. Ce dernier est certainement habitué a un tel salaire.
- « C'est ça la vie de gangster Josh. » Je lui sourit et range tout l'argent dans ma poche de jean. « On va se coucher, j'en ai bien besoin. » Finit il par dire tout en baillant.
On retire nos blouse et rangeons rapidement notre table avant de quitter la pièce. On passe par le salon ou tout les loups sont encore la. Un vrai gang. Il ne se sépare jamais on dirai. Et l'effet de groupe ne doit pas tous leurs réussir. Jonathan doit être plus qu'influencer par ce dernier, le poussant a faire des choses qu'il n'aurai jamais imaginé. Comme tuer sa meilleure amie dans la foret peut être. Bien qu'il n'ai pas pu aller jusqu'au bout, je suis presque sur qu'il l'aurait fait si Luke ne serai pas arrivé a temps.
On remonte les marches et quittons le sous-terrain pour rejoindre les dortoir. La bas, on se met rapidement au lit sans vraiment oser évoquer notre instant d'intimité au laboratoire. Je retire mon jean et mon sweat pour n'être qu'en t-shirt culotte. Je porte un t-shirt que Luke adorais quand il était plus jeune si j'en crois les dire de Sarah. Alors, quand ce dernier se tourne vers moi, il se met a rire. Un rire d'émotion, un rire nostalgique.
- « Sam ! J'adore ton t-shirt ! » Je ris légèrement. Je regarde le t-shirt comme si je ne m'en doutais pas. Ce dernier est vert kaki et porte l'imprimé d'un surfer un peu abstrait avec beaucoup de couloir.
- « Ah oui ? Je ne savais pas. »
- « Je me souviens très bien de lui..Sarah me l'avais acheté quand on était en vacances en Californie. A l'époque ou notre père vivait encore a la maison. Ce dernier avait beaucoup d'argent.. Je m'en souviens. Il nous payait tout un tas de voyage a l'étranger. Des voyages de rêve. C'était mes plus belle vacances. La bas, j'ai appris les bases du surf, mais je n'était pas très bon. Et puis après tout, j'étais jeune, je n'avais que 12 ans. »
Les yeux de Luke pétillait et je me sentis mal de briser sa joie avec la question qui me trottais dans la tête depuis un certain temps, mais je finis par la lui poser, trop curieuse pour m'en empêcher.
- « Pourquoi vous ne vivez plus avec votre père Sarah et toi ? » Luke marque une longue pause avant de venir s'asseoir a coté de moi sur son lit.
- « Il tenait tout cet argent de trafic peu scrupuleux. Drogue, arme, peut être même pire. J'étais jeune quand l'affaire a éclaté, ma mère me couvait pour que j'en sache le moins possible. Ce dernier est sûrement encore en prison a l'heure qu'il est.. Tu doit te dire, tel père tel fils, mais justement, je veux être différent. Je veux être meilleur que lui. Sam, tu m'a rendu meilleure, j'arrête le PurplePoP, je veux une vie normal, une vie simple. Je ne veux pas gâcher ma vie comme mon père l'a fait. Cette vie, avec lui, elle était géniale, mais elle n'était pas vrai, tout n'était basé que sur le mensonge, les voyages, les cadeau excessif, rien de tout ça n'était indispensable pour faire de nous une famille heureuse. Il a tout balayé par son désir surpuissant d'argent. »
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Les Mystères de Goldfields
Misterio / SuspensoLe bruit sec de l'enclenchement de la porte de ma chambre marque pour moi le début d'une longue série de mystères que mon esprit s'efforcera de résoudre sans que je ne puisse rien y faire.