IX

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Mon corps se fracasse brutalement au sol. Le buisson, contrairement a ce que j'avais espéré n'a rien ralentis, et n'a fais que déchirer mes vêtements et écorcher mon visage. Mais je ne laisse pas pour autant la douleur prendre le dessus. Je dois la faire taire et courir malgré tout, ce n'est pas le moment d'être faible. Je me relève et sens une soudaine douleur très vive dans ma cuisse gauche. J'étouffe mon cris avec mes mains et regarde ma jambe toute tremblante et réalise ou a finit mon ciseaux. Ce dernier s'est planté dans ma jambe durant ma chute. Je m'assois et essaye de le retirer. Tout mon corps est parcourus de spasme. Je relève la tête en entendant un bruit venant de ma chambre et voit une silhouette penché a me fenêtre entrain de me regarder. Je dois fuir, je ne peux pas m'occuper de ma jambe pour le moment. L'homme penché au dessus de moi porte un cache nez sur le visage. Je ne peux pas l'identifier mais il est certain qu'il s'agit d'un de ces loups.

Il était évident que j'étais repérer et qu'il avait été plus rapide que moi. Je me relève en gémissant de douleur et commence a courir en direction opposé de mon bâtiments. Il va sûrement descendre pour m'attraper et me faire je ne sais quoi. Je dois fuir. Je ne suis pas de taille a affronter les loups, et puis, qui sais, peut être sont ils plusieurs a attendre en bas des dortoirs pour m'attraper. Luke avait raison ! Il a toujours raison, je me demande bien pourquoi je m'obstine a lui tenir tête et a ne jamais l'écouter. Je regarde aux fenêtre des bâtiments des secondes années, mais rien, aucune lumière, personne qui peut me voir et me venir en aide. A quoi je m'attendais ? Il doit être au moins 2heures du matin et quand bien même il y aurait des étudiants a GoldsCollege autres que les loups, ils dormiraient tous déjà. Mes yeux sont cependant attiré par de la lumière qui émane du bureau du principale. D'ici, je peux clairement voir sa silhouette entrain d'admirer le spectacle. Qu'elle ordure, il se réjouit de voir la fidélité de ces disciple et ce dernier attend sûrement avec impatience le moment ou je serai enfin vaincu. Mais ils pouvait bien attendre, je comptait me battre.

Les larmes commencent a couler sur mes joues mais je les repoussent, ce n'est pas le moment de pleurer. Je dois rester lucide, je dois y voir clair. Mes jambes me font souffrir, mais elles ne sont pas les seuls, en réalité c'est tout mon corps qui est douloureux. Mais toutes mes blessures superficiel sont vite oublié face au ciseaux, toujours planté dans ma cuisse. Ma peau me piquent a de multiple endroit sûrement égratigné par les ronces qui avaient envahi le buisson qui m'a accueillis tout a l'heure sous ma fenêtre. Une fois près de la chapelle, je m'arrête adossé au mur de cette dernière. Je reprend mon souffle, c'est stupide mais peut être que contre ces vieille pierre, je recevrai la protection divine de celui qu'ils appellent tous dieu. Je retire quelques épines de ronce resté enfoncé dans ma peau et regarde désespéré ma jambe sans vraiment réussir a me décider a enfin retirer la lame. Soudain, une voix me coupe dans mes mouvements. Je me fige. Elle vient du mur adjacent a celui ou je me trouve. Je me colle un peu plus a la parois pour ne faire qu'une avec et coupe ma respiration en fermant les yeux.

- « Tu l'a trouvé ? »

- « Non elle n'étais pas dans sa chambre, mais la fenêtre était ouverte, elle a du sauter. »

- « Elle est coriace cette Samantha Davies. »

- « Ouais on dirait bien, mais Mr. Williams a été catégorique, on doit la mettre hors d'état de nuire ce soir. Avant l'arrivée des autres étudiants, personne d'autres ne la vue, on pourra dire qu'elle n'est juste jamais revenu a GoldsCollege depuis les vacances de Noël. »

Je ne peux plus retenir mes larmes de peurs qui viennent déformer mon visage. Je suis perdu. Les loups complotent pour me tuer cette nuit et ils risquent bien d'y parvenir si personne ne vient m'aider. Si seulement j'avais de quoi prévenir Luke ou Maya. Mes mains tremblait d'angoisse et j'étais paralyser, mais mon esprit parvenait a garder le dessus, je devais partir car les deux garçons qui venaient de parler restaient trop près de moi et en quelques pas, j'étais a leurs merci.

Les Mystères de GoldfieldsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant