Chronique de Leï : l'envol du corbeau

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*spoil totalité du livre la lumière noire*

Salut les p'tites couleurs ! Alors que me voici aux trois quarts de l'écriture de la lumière noire, j'ai eu envie d'écrire cette chronique consacrée à l'un de mes personnages les plus emblématiques de la saga de l'esprit du temps. Celui que tout mon twitter connait, j'ai nommé : Le roi.

Leï : 🙂🖕🏻

Krr krr. Fort d'une quantité de surnoms, la répartie de Leï n'a d'égale que la grandeur de ses défauts. Très très grande donc, un fait étonnant pour une petite chose.

Leï : eh vas-y si c'est pour m'insulter j'me casse !

D'un autre côté, on n'est pas là pour mentir mon cher Leï. Têtu, vulgaire, impulsif, sanguin, sarcastique, et susceptible. En voilà un bien beau tableau pour un personnage de ma saga. Je m'étonne encore qu'il soit apprécié. Je vous avoue que ma peur première était justement qu'il ne soit PAS apprécié. Quelques personnes connaissaient Leï bien avant que j'entame l'écriture de la lumière noire, et évidemment, au fur et à mesure du temps, ils ont eu le droit d'apercevoir le Leï épanoui. Sauf que... dans la lumière noire, Leï n'est PAS épanoui. Retour aux sources avec un jeune homme mal dans sa peau...

Leï : après j'suis bien dans celle des autres...

Oui non mais...

Leï : 😏💜

Par contre aucun autre personnage ne m'a coupée dans mes chroniques, donc t'es gentil...

Leï : m'en bas l'albuginée hein. Mais royal.

🙄

Je disais donc, retour aux sources avec un jeune homme mal dans sa peau, renfermé, agressif et insultant.

Leï : j'vois que c'est ma fête aujourd'hui.

Il fallait bien un Vicky pour se rendre compte qu'il s'agissait plus de défense que d'attaque, d'où l'intérêt de cette romance.

Leï : ah ça commence à sortir des mots que j'aime pas là. J'me casse.

A la revoyure !

Et donc nous voici ici, avec un lectorat qui aimait Leï dès le départ, et pour ceux qui ne l'aimaient pas, un lectorat qui l'apprécie un peu plus au fur et à mesure qu'il se dévoile.

C'est qu'il en cache des choses mon petit Leï. Pas facile de rentrer dans la tête de ce garçon qui érige ses barrières en automatisme face à... à peu près tout ce qui l'approche.

J'ai pour habitude de dire que Leï est probablement mon personnage le plus humain de la saga. Non pas que les autres soient inhumains, mais l'histoire de Leï est particulière, bordée d'un terrible noir qui a commencé dès sa naissance. Ceux qui ont lu S&T connaissent déjà la noiraude et les malheurs de Steeve, mais il faut dire qu'avec Leï, on est dans une autre sorte de noir : celui du destin. Le gamin qui était condamné dès sa naissance. Et c'était là l'intérêt psychologique de l'histoire de Leï, remonter chronologiquement sa vie pour comprendre comment il en est arrivé là : alias le garçon du premier chapitre : arrogant, vulgaire, hautain.

Comme dit plus haut, ma première peur était que les gens ne l'aiment pas. Et ça a été le cas pour certain(e)s d'entre vous, mais comment vous en vouloir ? L'histoire met en parallèle deux garçons que tout oppose, tant sur la personnalité que sur la façon d'appréhender la vie. On démarre avec un Vicky abordable, doux, sympathique, souriant et communiquant.

Et on se prend une baffe dès la première fois où Leï daigne ouvrir la bouche. Et il faut dire qu'elle n'est pas choisie par hasard cette réplique. « je t'arrête tout de suite, j'en ai rien à foutre ». C'est Leï. Court, concis, définitif et terriblement fataliste surtout. Cette phrase à elle seule résume sa personnalité : il n'en a rien à faire. Des autres ? ... Hm surtout de lui. Mais ça, le lecteur le découvre petit à petit. On part d'un personnage relativement cliché, le petit teigneux, vulgaire, colérique, qui n'a pas peur de dire ce qu'il pense, qui enchaîne les plans culs.

Dans les coulisses de L'esprit Du TempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant