Loretta : maman la plus cool de l'univers.

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En tous cas de l'univers d'EDT. 

Attention, spoils tome 1 et 2.

Salut bande de gens colorés. Ça faisait longtemps et ça fait d'ailleurs un moment que j'y pense et que j'en ai envie donc c'est l'moment. Un petit dimanche aprem, comme ça. Ça m'prend. Vous vous asseyez ? Vous prendrez bien un petit chocolat chaud ? Remède de la famille webbs depuis trois générations. C'est Loretta qui le dit. Et ça tombe bien parce que... Aujourd'hui, on va parler d'elle !

Ça tombe même d'ailleurs super bien parce que la dernière séquence publiée parle d'elle en particulier. Ou plutôt, Loretta parle dans la séquence. Bref. Loretta c'est un peu la mascotte de EdT. Je ne connais personne qui ne l'aime pas. La plupart se sont arrêtés pour dire à quel point ils l'adorent. Et ça c'est franchement hyper chouette. Pour elle comme pour moi. Parce que Loretta est ce qu'on appelle un « personnage secondaire ». (même si ceux qui me connaissent bien savent que ça n'existe pas le secondaire chez moi) mais dans EdT c'est son rôle et... c'est hyper flatteur que tout le monde adore un personnage secondaire. Parce que ça signifie qu'elle est assez vivante, assez importante pour exister et être aimée en tant que telle.

On va faire un petit retour en arrière et repartir sur le tome 1 si vous voulez bien. D'façon même si tu veux pas, c'est là que je vais donc si tu continues de lire, t'as pas le choix t'as vu, mais par politesse on fait style que si. Eheh.

Loretta dans le tome 1... c'est la maman poule. C'est la maman que... au départ tu la connais pas donc tu te dis... ça va être un énième roman ou les parents ne servent à rien, où t'as l'impression que les ados ils ont aucune limite parentale, limite ils vivent seuls... Sauf que bah non. Loretta elle est là, et elle compte le faire savoir. Là où c'est drôle, c'est qu'en commençant le tome 1, le garçon dans le noir, je ne connaissais pas Loretta. Pas personnellement je veux dire. Je la connaissais de loin, un peu comme ces parents qui récupèrent leurs enfants à la sortie de l'école et que tu salues de loin par politesse. Tenez vous bien, dans la version originelle, la toute première, quand j'avais 16 ans donc, Loretta n'était pas la meilleure maman de l'univers. En fait c'était même l'inverse. J'ai retrouvé des écrits, mes fiches personnages de quand j'ai créé les personnages à l'époque, et la seule chose que je savais sur Loretta, hormis le fait d'être maman et veuve, c'est qu'elle était censée très mal réagir à l'annonce de l'homosexualité de son fils. Voilà. Pourquoi ? Parce qu'à l'époque je ne la connaissais pas, et que à 16 ans je n'avais pas cette approche que j'ai maintenant avec mes personnages. Je ne les écoutais pas ni ne les laissais décider. Il n'y avait aucun dialogue entre eux et moi. Donc je créais des évènements dramas juste pour le drama. Là où c'est assez drôle c'est que, comme vous le savez, je n'ai pas écrit ni touché à cette histoire pendant 10 ans. Et pendant ces 10 ans, si j'ai beaucoup songé à mes deux petits mecs, j'ai absolument pas pensé aux parents. Et donc j'ai oublié. J'ai tout oublié. J'ai oublié ce que j'avais décidé pour Loretta, et naturellement, une génération plus tard, quand cette fois je discutais avec mes personnages, je n'ai pas eu à chercher ou à forcer : j'ai eu une Loretta qui était telle quelle et je devais faire avec. J'ai eu droit à du :

« Ecoute moi bien toi, moi vivante, mon fils sera le plus heureux du monde. Et je ne laisserai rien ni personne se mettre sur son chemin parce qu'il faudra d'abord en passer par moi, c'est compris ? ».

Oui m'dame, c'est compris !

On part donc sur une petite blagounette d'auteur et une grosse maladresse de maman pour ce coming out un peu beaucoup forcé de Travichou. Ça a un peu marché chez certains, pas vraiment chez d'autres qui avaient remarqué le haut potentiel de choupitude de cette maman plutôt jeune (hein, Pete ?).

On se retrouve donc face à une femme qui a amplement mérité son titre : « maman la plus cool de l'univers ». Et si ça en a fait rire plus d'un quand on découvre ce surnom dans le répertoire téléphonique de Travis, eh bah finalement, 100% des lecteurs ont fini par se dire « ouais, quand même... elle le mérite ». Et moi je vous le dis, en tant qu'auteure, elle le mérite effectivement. Plus que n'importe qui.

Dans les coulisses de L'esprit Du TempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant