Dans les coulisses de L'esprit Du Temps

Dans un monde arc-en-ciel

*spoil tome 1 S&T : le garçon dans le noir*

Helloooooo bande de gens colorés ! Aujourd'hui j'étais sagement en train d'écrire une partie du chapitre 2 du tome 2 de S&T quand j'ai eu une subite envie. Celle de vous parler de quelque chose que vous avez été nombreux/ses à adorer. A l'unanimité même je crois. Les couleurs. Bawoui. S&T ne serait pas S&T sans cette longue métaphore filée des couleurs.

Alors pourquoi les couleurs ? Très honnêtement, je n'avais pas prévu d'inclure ça dans mon livre. Vous savez, si vous écrivez, que la plupart du temps, une partie des écrivains que nous sommes déteint dans nos livres. Parfois dans les personnages, parfois dans une péripétie qui leur arrive, parfois on transfigure nos rêves en eux, nos fantasmes, parfois ce sont les lieux. Eh ben personnellement, outre quelques points communs que je partage avec S&T niveau caractère, ce qui s'est transféré sans mon accord dans ce bouquin, ce sont les couleurs. Je m'explique. Maintenant que vous avez lu le livre, vous avez remarqué comme cette métaphore relie intimement S&T, pas seulement dans une dichotomie de « garçon dans le noir » contre « le garçon de couleurs » mais aussi dans la manière de voir les choses, d'appréhender la vie. Et ben la réunion des deux... c'est moi. Et du coup, c'est naturellement que cette vision de la vie que j'ai s'est divisée en deux pour se focaliser sur mes deux persos principaux. Alors pourquoi ?

Eh ben.... J'en sais rien. Ça s'est fait. Point. Il faut dire que ça se prêtait particulièrement bien aux caractères. D'un côté le garçon doux qui s'assume, de l'autre celui secret qui s'est perdu en chemin.

J'avais pas l'intention d'implanter cette métaphore filée des couleurs tout simplement parce que c'est une vision très personnelle que j'ai de la vie, et ce depuis toujours. Je suis une personne très réceptives aux couleurs, j'sais pas trop pourquoi, j'm'en suis toujours servi pour mes humeurs, pour décrire les choses. C'est sans doute ce qui me passionne le plus dans mon sens de la vue. C'est donc doucement mais sûrement que cette métaphore là a commencé très tôt dans le livre pour devenir un thème constant. Et vous allez voir que cette métaphore... elle annonçait beaucoup de choses à l'avance. Ouais, c'était l'éclate pour moi.

On commence par la première couleur qui capte l'attention normalement. Le vert. Le vert, vous le savez, c'est Travis. Au départ on ne le sait pas, parce que Steeve n'est pas encore là, puis, quand il est là, parce que ce qui relie les deux garçons n'est pas encore tout à fait instauré, mais dès le départ, le vert est là. Il s'installe par la fameuse ampoule clignotante du blackberry. Celle qui vient hanter chaque minute du temps de Travis. Celle qu'il attend désespérément, signe d'un message d'un p'tit mec châtain. Si je mentionne plusieurs fois la couleur verte de l'ampoule, ce n'est pas particulièrement que pour la couleur mais plutôt pour le fond qu'elle renferme. Sa signification. Le vert c'est Travis, mais comme vous le savez aussi, la signification globale du vert, c'est l'espoir. Vous avez remarqué comme cette ampoule clignote souvent dans le noir ? Quand Travis est seul dans sa chambre, qu'il fait nuit.... Eh ben oui. Travis c'est le mec des couleurs mais dès le chapitre un.... Le ton était donné. Lui aussi, c'est un peu un garçon dans le noir. On découvre d'ailleurs plus loin que son noir à lui porte le nom de Noiraude, comme une entité qui ne fait pas partie de lui mais qu'il côtoie de force et dont il tire son inspiration, contrairement à Steeve qui vit littéralement dans ce noir, qui se fond avec. Travis aussi, il a besoin d'espoir. Cet espoir, cette led clignotante, cette couleur verte qui détruit l'obscurité... c'est S. Ils ne le savent pas encore ni l'un ni l'autre. Et à ce stade le lecteur non plus. Mais tout est déjà mis en place. Cool nan ?

Quand Steeve fait son entrée en scène, avec son meilleur pote Pete, le ton est aussi donné pour le personnage. A travers une seule phrase. Une phrase qui ne lui appartient même pas puisqu'elle relate de la pensée de son meilleur ami :