Chapitre cinq: de retour

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C'étaient les vacances, on venait d'arriver dans la maison au bord du lac de Logan. La maison secondaire de sa famille qui venait passée l'été ici, mais pas cette année.  Logan nous avait proposé de venir, et bien évidemment qu'on avait accepté, toujours partant pour des nouvelles aventures.

-Wahou! Mais c'est super beau, avait criait Justin.

Cette abrutit avait même pas pris la peine de ranger sa valise que déjà il sauta dans l'eau tout habillé. C'était sublime, on se sentait au milieu de nul part. Sylvia et moi nous nous précipitâmes à l'étage pour prendre la meilleure chambre. Je choisis celle qui avait la vue sur le lac, quand quelqu'un entra dans la pièce.

-C'est la plus belle chambre, dit-il.

C'était Conrad le frère de Sylvia. Il était devant la porte. Ces yeux verts me fixaient, me retournant l'estomac. Je rangeais mes vêtements, le contenu était étalé sur le lit.

-Ah bon, et comment tu le sais? demandais-je me forçant à ne pas le regarder.

Il fit un pas et entra dans la pièce. Il avait les mains dans les poches de son jean. Ses cheveux étaient ébouriffés, faisant un peu petit effet: coiffé décoiffé.

-J'étais venu une fois ici avec Logan, un week-and pour le spring-break l'an dernier. J'étais exactement dans cette chambre, toute les nuits regardant le paysage de follie par la fenêtre, dit.

Sa faisait bizard de le voir ici, je le croisais toujours mais sans jamais échanger un mot. Pourtant j'étais en permanance chez lui depuis que j'étais petite, l'observant de temps en temps et dès qu'il me voyait je tournais la tête. Il s'approcha un peu plus de moi et  je recula vers la fenêtre.

-Je comptais la prendre, mais bon à se que je vois tu as été plus rapide, dit-il en souriant.

Il vint remettre une mèche de mes cheveux derrière mes oreilles, on n'était tout près l'un de l'autre nos visages face à face. Il sentait incroyablement bon un mélange de friandise et de lait de coco. Pouvant sentir sa respiration, et voir clignaient ses yeux. Il avait un anneau au nez. II nous renvoyait l'image d'un rebelle. Puis il posa sa main sur ma joue, je ressentis un frisson le long de ma colonne vertébrale. Je ferma les yeux, je devais surement rêver, les rouvrit, mais non il était bien devant moi aussi réel que vous et moi.

-Kathelin...dit-il.

Mais il ne put finir sa phrase, que quelqu'un entra dans la chambre. C'était Sylvia, il s'éloigna. Elle nous dévisagea tour à tour avant de dire:

-La lumière de ma chambre ne fonctionne plus, dit-elle à l'intention de son frère.

Puis elle s'éloigna, il fit d'eux-même pour la rejoindre changer son ampoule, mais arrivé devant le seuil de la porte il se tourna et plongea ses yeux dans les meins.

-Cool ton t-shirt, dit-il et il s'éloigna.

Je baissa ma tête pour le regarder: un petit t-shirt blanc et rouge "FUCK YOU I'AM HAPPY" était écrit  sur le devant. Je souris.   

J'avais la tête qui tourné, j'avais une douleur horrible dans tout le corps comme si un camion m'avait roulé dessus. J'ouvris les yeux, et la lumière m'aveugla , je plissa les paupière pour m'abituer à elle. J'avais des fils partout : aux nez,  sur les mains. Je pouvais aperçevoir des silhouettes dispersaient dans la pièce. C'était encore flou. Puis les contours de Kévin se dessinèrent peu à peu sur un fauteuil. J'entendais Sylvia et Justin discutaient dehor, peut être dans un couloir. Jérémi était assis sur une chaise à côté de moi, Côme elle était assise sur le lit où j'étais et pleurée les larmes  de son corps. J'eus de la peine pendant un moment, je n'aimais pas voir les gens pleurer. Je voulus arracher le fil de ma main pour attraper sa main, mais Jérémi m'en empêcha.

-Non, non tu ne vas pas l'enlever maintenant, c'est pour ton bien.

A ses paroles les gens présents se retournèrent vers moi, et la porte s'ouvrit laissant entrer le petit couple.

-Oh Kathelin tu es réveillée, dit-Côme en essuyant ses larmes.

-Ah parce que je dormais, dis-je en essayant de me relever du lit.

Personne me répondis, il affichait tous une mauvaise mine, Côme avait des cernes, Sylvia et Justin ne semblaient pas réconciliés. Il y avait que Kévin et Jérémi qui étaient pareil.

-Kathelin qu'est-ce que tu faisais dans ta voiture à rouler pareil? me demanda Kévin.

Le souvenir d'être montait en larme dans ma voiture et de m'être dirigé vers le centre ville me revint, mais s'arrêta au feu rouge.

-Qu'est-ce que sa peut te faire au juste? lui demandais-je. Je te demande où tu va?

-Si parce que là c'est grave je m'inquiète vraiment pour toi, dit-il en se levant de son fauteuil.

-Ah ouai, c'est nouveau ça depuis quand tu te préoccupes de moi. Depuis qu'elle est parti tu n'es même pas venu une seul fois me voir pour me demander si j'allais bien. Tu es resté quasiment froid comme d'habitude.

Ils nous dévisagaient tous je le savais, mais je m'en préocupais peu.

-Qu'est-ce que vous raccontez vous deux? demande Côme.

Kévin me fit les gros yeux m'indiquant de me taire.

-Sa sert à rien de leur dire, il n'y a plus aucune preuve, dit-il.

-Tu me fais rire Kévin, des preuves il y en n'a plein, regarde, la preuve elle n'est pas là. Le problème c'est que tu as peur tout simplement, tu refuses d'admettre la vérité. Oui nous parlons de Kaylie, dis-je en les regardant, vous avez surement remarqués qu'elle n'est pas là?

-Kathelin je te préviens, me dit mon frère.

-Prévient de quoi? Qu'on allait en arriver là,  restant seul. Il parte chacun leur tour, papa maintenant elle.

Les larmes roulèrent sur mon visage. Ils ne comprenaient tous pas se qui se passer. Côme sortit son téléphone et appela celui de Kaylie. Elle avait mis en au parleur et on pouvait entendre que sa sonnait, mais personne décrochait. Côme dit d'une voix émue:

-Depuis que tu es là j'essais de l'appeler mais elle ne décroche pas son téléphone. Expliquez moi bon sang se qui se passe!

Je baissa la tête, la gorge nouait, je respira fort et les regarda tous. C'est bon Kathelin tu peux le faire, tu vas y arriver.

-Kaylie ne reviendra plus, elle est... morte, dis-je.

A se moment là, juste après avoir prononcés ces mots, la porte s'ouvrit et quelqu'un se figea en les entendant. Les larmes avaient recouvert mon visage, je me sentais comme un bébé a force de pleurer en se moment. Je les essuya pour pouvoir aperçevoir son visage, je reconnaissais sa silouette je la connaissais même très bien. Il hantait sans arrêt mon esprit, faisait vagabonder mon coeur, et était la plupart du temps la source de mon malheur. Depuis le jour que je l'avais rencontré que j'avais espéré qu'il soit à moi, je l'avais aimé toute suite. Oui c'était bien lui, grand, chatun, avec de sublime yeux verts, un bouquet à la main. Conrad!

-Quoi, réussit-il à prononcé sans même prendre la peine de refermer la porte derrière lui.

Le silence s'abattit dans la pièce. Leur visage étaient bouche bée, ils espéraient tous que s'était une blague, mais franchement qui blaguerait sur une chose pareil. Et c'est à ce moment que je compris, se qui était pourtant si évident.

-Je suis à l'hôpital?

Vampire K: Sister and brotherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant