Mon voisin de confinement [Terminé]

Chapitre 11 : Je suis attachée à toi.

Matt ne me répondait toujours pas alors j'ai décidé de forcer les choses.

Le matin, le brun ouvrait ses fenêtres entre huit heure et dix heure. J'ai décidé de balancer des boules de papier par la fenêtre où j'ai inscrit des mots. J'envoie la première avec le mot : "salut...". 

Je m'installe par terre à la fenêtre. Je ne reçut aucune réponse alors j'en lance un second.

"Je suis désolée".

Toujours rien.

"Matt... au début j'ai fait ta connaissance car oui je n'avais pas grand chose à faire mais après si je continuais à te parler c'est parce que je tenais à toi. Je suis attaché à toi et à notre amitié. Tu me manques."

Je ne m'attendais pas à recevoir une réponse mais pourtant une boule de papier chiffonné vint atterrir à mes pieds. Je le déplie avec hâte et lis la réponse du brun

"Pourquoi tu as dis ça alors ?"

"Parce que mon amie Chloé me soûlait à me poser des questions sur notre lien."

"Tu connais une Chloé ?"

"Oui c'est ta cousine, elle me l'a dit" Expliquais-je

"Tu connais Lewis aussi ?"

"Oui il sort avec ma meilleure amie Piper"

"Il m'en a beaucoup parlé. Carmelo aussi ?" Me demande-t-il

"Je le connais un peu. Tes meilleurs amis sont donc Tyler et Douglas ?"

"Oui c'est eux"

"Pourquoi tu es venu à New-York ?" L'interrogeais-je 

"On voulait quitter Boston pour recommencer une nouvelle vie"

"C'est en lien avec ton père ?"

Je l'entendit se lever et il m'appela. Je me suis mis face à lui en le regardant droit dans les yeux.

"Pourquoi tu me demandes ça ?

-Chloé a bégayé quand j'ai parlé de ton père qui était en voyage.

-Je ferais mieux de te dire la vérité... souffla-t-il

-Ne te sens obligé

-Mon père ne reviendra jamais de son voyage. Il est porté disparu depuis des mois. Les autorités l'ont déclaré mort depuis deux mois. Avec ma mère on a décidé de partir de Boston car les souvenirs dans notre maison nous faisaient trop de mal. Elle pensait que pour mon bien, il serait mieux que je rejoigne mes cousins et mes meilleurs amis. Je pense que c'est une bonne chose car on se rapproche aussi des frères de mon père et de mes tantes, on en a besoin autant l'un que l'autre.

-Je... je suis désolée pour toi, je ne savais pas... Je... j'aimerais te faire un câlin, lui soufflais-je

-Merci... j'en aurais bien besoin...

-Tu sais que je suis là pour toi quand ça va pas. Je sais qu'on se connait pas depuis très longtemps mais si je peux t'aider, tu peux me parler.

-Je sais et n'hésites pas aussi. Je suis très attaché à toi et tu me permets de penser à autres choses qu'à mon père, murumra Matt me permettant tout juste de l'entendre.

Je lui souris tristement. Il me couvait du regard et je l'avoue, je trouvais ça agréable. On a finalement parlé toute la journée, racontant notre passé et nos rêves pour le futur. J'étais heureuse de le retrouver.