Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
♧
Cela faisait maintenant environ deux heures qu'ils s'étaient enfui. Assis l'un derrière l'autre sur un étalon noir qui portait le nom de Thalion, Aeryn et Legolas avançaient dans l'inconnu. En ces temps mouvementés, il était étonnant de ne croiser aucun ennemi, mais le duo ne s'en plaignit pas.
"Pourquoi avoir accepté de libérer mes amis ? Vous êtes prince de ce royaume.. Et vous libèrez vos prisonniers ?" demanda Aeryn après un temps. Face à la question de l'orpheline, le concerné leva la tête. Alors que le seul son perceptible était les bruits de sabots du cheval, il prit un moment pour réfléchir.
"Je n'avais pas proposé de les libérer. J'avais proposé un plan pour nous.. s'enfuir.. Tous les deux.. Leur fuite n'était qu'une distraction. Mon père les rattrapera."
"Cela m'étonnerait. Ils sont plutôt.. déterminés." elle pouffa.
"J'ai pu le remarquer. Ils tiennent à vous." elle ne répondit pas. Un silence plana, quand que le blond ne parle de nouveau. "Alors.. Où allons-nous, exactement ?"
Souriante, elle fit sortir une magie blanche de sa main droite qui leur offrit le chemin à suivre, et ce, pendant encore de longues heures.
Aeryn se réveilla. La petite clairière en fin de forêt dans la quelle ils s'étaient installés pour dormir baignait encore dans l'ombre. Cette fois ce n'était pas la voix qui la sortait de ses rêves, mais l'ambiance pesante qu'elle pouvait ressentir. Elle se leva avec difficulté, voyant Legolas debout et armé- une vingtaine d'orcs autour d'eux. Elle grogna.
D'un revers de la main, tous les ennemis furent mit à terre, et elle se recoucha, toujours en grognant- sous le regard de Legolas, qui laissa tomber son épée, éberlué. Elle était puissante, bien plus que lui. Pourquoi n'avait t-elle pas utilisé ses pouvoirs durant leur combat contre les araignées, à leur rencontre?
"Je n'ai pas vraiment le droit des les utiliser- sauf pour une grande importance, ou si je ne les utilise que très peu, et très peu souvent. C'est dangereux, apparemment. C'est ce que Gandalf me dit."
Il repensa à cette parole qu'elle lui avait dit. Elle devait être au mauvais poil au moment du réveil et, encore endormie, elle a voulu vite se débarrasser du problème. Son égo touché, il se recoucha, se disant qu'il ne devrait pas se fâcher avec elle un jour ou l'autre.
...
De nouveau sur la route, ils suivaient toujours la magie d'Aeryn. Cette voix qu'elle entendait sans cesse avant n'avait plus donné de nouvelles depuis le jour de leur fuite.
Elle repensa au premier jour de sa venue à la forêt noire. La voix avait fait allusion entre Legolas et son destin- savait-elle l'avenir ? Savait-elle que l'elfe lui apporterait la liberté ? Inconsciemment, elle accepté de destin. En croisant son regard, elle avait osé oublier pourquoi et comment elle était arrivée dans ce royaume. Elle avait libéré l'équipe mais avait oublié pourquoi elle devait le faire. Le blond l'avait envoûtée.
Soudain elle repensa à la montagne. Gandalf, qu'elle n'avait pas revu. Où était t-il ? Et qu'allait t-il penser d'elle? Elle s'était promit d'aider ses amis avant de s'aider elle-même, en quelques sortes. Elle tourna légèrement la tête, regardant du coin de l'œil son partenaire. Il observait les alentours, l'air insouciant, admirant la nature.
Elle fronça les sourcils et sans demander son reste, elle ordonna à Thalion de galoper, non sans un cri ébahi de la part du blond, qui s'accrocha à sa taille pour ne pas tomber.
...
Plus loin, près du village des hommes, les nains gravissaient la montagne convoitée. Kili, Fili et Bofur étaient resté dans le village- le plus jeune avait été blessé par une attaque d'orcs dans la nuit où ils étaient partis. Le mieux à faire pour eux, était de rester loin à l'abri pendant que les autres tentaient d'ouvrir la porte de la montagne et détruire Smaug, le dragon qui le leur avait volé.
La nuit arriva rapidement. La porte avait été ouverte, Bilbon négociait -avec difficulté- avec le dragon, sentant la transpiration sur son visage. Ses compagnons l'attendaient impatiemment, près à le soutenir peu importe le moment.
De l'autre côté, Kili souffrait le martyre, hautement aidé par son frère, Bofur et Tauriel, qui venait de débarquer- déterminée à aider les nains dans leur quête, pour Kili- d'autant plus qu'elle l'avait vu se faire blessée, et était morte d'inquiétude pour son ami. Réfugiés dans la maison de Bard, un homme qui leur avait offert son aide, les nains ne s'attendaient pas à se faire surprendre par quelques choses d'aussi inattendu qu'imprévisible.
