chapitre 11

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Chapitre 11

Des murs blancs, un appareil avec son bruit strident bip, bip, bip, ainsi de suite pendant des heures qui devient ennuyant a force de l'écouter, sans parler de ces files qui sortent de partout pour m'arriver dans les veines. Et ces visages blancs, tristes, ses larmes, cette peine affligeante qu'ils ont quand ils viennent à l'hôpital c'est pire que ces remèdes merdiques que ces docteurs vous font avaler. La mine triste de Raquel qui me rappellent celui de ma mère. J'ai une impression de déjà vu, et ça me coupe presque le souffle (sens propre). Pourquoi toutes ces thérapies ne portent pas fruit, et ces médicaments pourquoi ne m'effacent ils pas la mémoire, ses larmes affreuses qui coulent à cause de moi, encore, je fais comme si j'ai tout oublié. Et ces questions que c'est psy me posent... ils n'en sauront rien, l'un d'entre eux avait déjà échoué il y a 3 ans de cela pourquoi eux ils réussiront ? Je porte la poisse ! Et ouais... 7 mois dans cet hôpital c'est nulle. Je suis revenue chez moi, plutôt dans la ville où j'habite car chez moi maintenant c'est cet hôpital avec son odeur de médocs, de vieux, et de malades.

Tout cela cause d'une crise d'asthme. Et tu as faillis perdre la vie à cause de cette crise d'asthme... c'est vrai. Je ne suis plus aussi emmerdante qu'avant, je ne blague même plus puisque ce qui m'aide à respirer n'est nulle autre qu'un appareil. Mais ça va nettement mieux depuis 2 mois et quelques semaines je réussis à respirer seulement pendant plus d'une heure mais ça ne dure pas vraiment. Je n'ai pas le droit au téléphone, donc pendant mes journées j'invente des scenarios des gens du lycée, des cours, des profs. Je les invente des vies passionnantes. Ce que je donnerais pour être à leur place.

Pendant les deux premières semaines que j'ai fait au coma, mes parents sont venus me voir, Raquel, Stan, lui et moi on s'est drôlement rapproché depuis ces 7 mois c'est un peu grâce à lui que je souris des fois.

Toc, toc, toc... Cela doit être Bryan, on est devenu inséparable, vu que c'est lui qui m'a sauvé, - plutôt essayer mais au moins ça a su me servir pour arriver à l'hôpital - en mettant l'inhalateur, qui était presque vide, dans ma bouche pour que je puisse respirer lors de l'incident.

- Entrer... je le dis dans un souffle je n'avais pas envie de parler mais je pouvais malgré mes petits problèmes respiratoires. Stan ...

- Hey salut ! il s'assit convenablement et portait un bouquet de fleur de lauriers. Tiens c'est pour toi ? je lui souris le mieux que je pouvais.

- Merci... tu n'es pas supposé être en cours à cette heure Stan ? je jetais un coup d'œil à l'horloge. Il est neuf heures Stan, ce n'est pas bien de faire l'école buissonnière. Il me sourit et partit mettre les fleurs dans l'eau. Et c'est en quel honneur c'est bouquet ?

- Pour avoir su te battre... il est trop gentil mon ami.

- Me battre ?

- Oui te battre... le docteur vient de me dire que dans un mois tu pourras rentrer mais il faut d'abord qu'ils doivent être sûrs. Je n'en fus pas très enthousiaste.

- Un mois c'est long... pensais-je, les yeux vers la fenêtre, j'avais insisté lors de mon réveil d'avoir une belle vue.

- Ce n'est pas si long que ça.

Apres cette phrase de sa part, cette fois je me suis inventée un scenario de mon retour, mère qui pleure de joie et de tristesse, Tom heureux de mon retour mais pensant quand même a l'argent pour une infirmière de maison, les petits sacrifices qu'ils devront faire pour moi, les yeux de ma demi-sœur pleurant de me voir dans un état pareil.

- Indila ...

- Hum ! lui répondis-je les yeux toujours ailleurs, mais mes oreilles à l'écoute.

- Je t'ai déjà dit que je t'aimais... je souris, bien sûr qu'il me l'a dit en plusieurs fois d'un geste très amical, puisque ses « je t'aime » n'était qu'amical.

- Oui plusieurs fois. Pourquoi ?

- Parce que je voulais te le redire encore, je t'aime. Cette fois celui-là n'était pas comme avant, avec le ton sage, gentil, amical, c'était plus envoutant, c'était tout sauf amical.

Arrête tu te fais des idées ma pauvre Indi. Je lui souris en ne laissant pas paraitre mon gène.

- Je t'aime aussi mon petit Stan. Il soupira voyant que je ne pensais pas comme lui.

- C'est ça le problème, moi je t'aime comme un homme aime une femme... pas comme de simples amis. Je détournai le regard de la fenêtre pour plonger mes yeux dans les siens. Je ressens des choses pour toi, je...

- Arrête, je l'interromps une larme menaçant de couler, arrête, je murmure cette fois essayant de ne pas respirer trop rapidement. Tu ne m'aime pas Stan... l'amour, la culpabilité et la pitié sont des choses différents tu les as mélangés sans le savoir. Et ce mélange t'as fait penser que tu étais amoureux. Je peux comprendre que tu sois coupable de ce qui est arrivée cette nuit-là mais une chose est sure c'est que tu ne m'aimes pas comme tu le penses. C'est juste...

- Non, m'interrompt il, non ce n'est pas vrai, c'est beaucoup plus que la culpabilité et la pitié. C'est juste de...

- Stan, cette fois je l'interromps et j'aurai le dernier mot, oui mon orgueil était toujours là, j'essaie juste de l'aider ainsi il ne fera pas la plus grosse erreur de sa vie, enfin je crois. Stan, repris-je, va chez toi, vie ta vie, cherche une fille qui en vaut la peine d'accord... moi je n'en vaux du tout pas la peine je suis une morte à moitié tu ne le supporteras pas, je le sais, ne te fais pas d'illusion. Les larmes commençaient à couler. Allez viens là, j'ouvris mes bras pour qu'il puisse s'appuyer et que je lui fasse un câlin. Il se blottît contre moi. Et me fit un petit baiser sur le bras.

- Je suis tellement désolé tout ça est à cause de moi, je n'aurai pas du te faire sursauter ainsi, maintenant regarde tu es sur un lit d'hôpital à cause de moi, je suis tellement...

- Hey ça va t'inquiète, je ne vais pas mourir de sitôt tu m'auras toujours dans les pattes, et je dois vivre pour voir tes enfants m'appeler Tati. Il me regarda dans les yeux sont regards fut intenses, et ses yeux tellement envoutant, il s'approchait dangereusement de moi.

Repousse le, allez, tu dois le faire. Ma tête me disait cela mais mon cœur me criait de ne pas écouter ma tête. C'est à ce moment que je sentis ses lèvres contre les miennes, son visage contre le mien. Son odeur embuant mon nez, mon souffle court mais je continuais malgré tout. L'embrassant jusqu'à ne plus pouvoir m'arrêter, ses lèvres, pourquoi est-ce maintenant que j'y goutais, ma respiration devenait saccadée. Il mit fin à ce baiser.

- Tu dois vivre pour voir nos enfants t'appelés maman.

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Alors qu'en pensez-vous ?

J'ai essayé de faire de mon mieux pour que ce soit un chapitre digne de ce nom... un chapitre romantique ... je ne suis pas romantique donc si ce n'est pas réussis j'en suis désolée vous n'aurez qu'à me dire quoi changer... merci

Je vous aime mes petits dauphins vert feuilles mauves

J'ai changé la couverture et le titre en « renaissance » le résumé aussi.

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