La magie de Noël [Namseok]

Chapitre 29 : J-2

Juste pour prévenir ceux qui laissent des commentaires du genre "prem's" ou "premier à commenter" : maintenant vous le saurez, tout le monde s'en moque, le commentaire sert à rien et c'est même pas en rapport avec l'histoire. En deux jours j'y ai eu le droit trois fois et là je commence à saturer. Poster autant chaque jour représente un travail énorme pour moi, tant au niveau de la correction (même si je reconnais qu'elle est souvent assez approximative) que des notifs. J'en ai énormément et j'ai pas envie de perdre du temps avec ceux de ce genre.

Les prochains "prem's" seront supprimés, comme ça vous serez plus les premiers. :)

Pour info : les quatre "prem's" laissés sur divers chapitres cette fanfic ont été supprimés hier soir. Quatre "prem's" en moins de 30 chapitres, vous vous rendez compte ?

Et si ça continue je bloque jusqu'au 26 décembre, vous n'aurez plus l'occasion de commenter cette histoire. Désolée mais en ce moment j'ai vraiment pas de temps à perdre et ces commentaires poussent les autres à se dire "ouah, au prochain chapitre moi aussi j'essaierai de le faire". Pourquoi ? J'en ai aucune idée, mais j'en ai marre. Si vous voulez laisser le premier commentaire, aucun souci, mais d'une part il n'est pas nécessaire de s'en vanter, et d'autre part j'apprécierais ne pas avoir l'impression que vous en avez rien à foutre du chapitre. Parce que un "prem's", à mes yeux ça veut dire "j'ai pas cliqué parce que l'histoire m'intéresse mais seulement parce que je voulais polluer l'espace commentaire, ce que tu écris j'en ai rien à foutre". Et ça fait pas plaisir.

Donc je m'excuse une fois de plus, mais ça me lasse. Je laisse encore passer les futilités du genre "chdfhfhhrifh" parce que même si j'y réponds plus, au moins ça a un rapport avec l'histoire, mais les "prem's" je ne les supporte plus. T-T

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Lorsque Hope s'éveilla ce matin-là, il se sentait bien : immédiatement ce fut la soirée de la veille qui lui revint, sa promenade dans Séoul avec Namjoon, la paire de gants qu'il lui avait offerte et les gobelets de thé qu'ils avaient partagés. Ils s'étaient ensuite payé un hotteok chacun, savourant avec plaisir ce pancake fourré tandis qu'ils déambulaient dans le centre-ville. Ils avaient discuté de ce qu'ils aimaient faire, de ce qu'ils aimaient dans Noël, et finalement ils s'étaient séparés au bout d'un long moment passé beaucoup trop vite aux yeux de Hoseok.

Quand il était rentré chez lui, même la solitude de son petit studio n'avait pas réussi à lui faire perdre le large sourire qui était né sur son visage durant cette soirée parfaite. Hoseok en effet, s'il aimait toujours passer du temps avec chacun de ses amis, avait particulièrement apprécié le fait d'apprendre à connaître Namjoon. Ça avait eu un goût de nouveauté, tout simplement. C'était nouveau pour lui de se faire un ami de la même façon que n'importe quel humain – car Namjoon lui avait même passé son numéro de téléphone au terme de leur discussion.

Puis il se rappela cette échéance qui approchait, le jour de Noël, sa transformation, cette voix dont le souvenir le hantait sans cesse – enfin si, elle avait cessé quand elle avait été remplacée dans son esprit par la conversation qu'il avait si longuement eue avec Namjoon ; avec lui il ne pensait plus à ses soucis.

Hope n'était toujours pas en mesure de dire ce qui lui arrivait, de résoudre ce mystère qui planait au-dessus de lui à la manière de nuages qui s'assombrissaient à mesure que le temps avançait. L'atmosphère devenait étouffante, et si grâce à son nouvel ami il se sentait un peu plus serein, il sentait pourtant aussi cet étau d'appréhension qui lui serrait le cœur.

Hoseok poussa un soupir et songea à sa situation ; jamais il n'aurait cru un jour se retrouver à la place de ses statues. Allongé sur son lit, il avait les yeux rivés sur le plafond, l'air pensif, le regard vide.

Puis tout à coup son cœur lui sembla sursauter. Sa respiration se coupa. Ses yeux s'arrondirent. Brutalement il se redressa et sortit si rapidement de ses couvertures qu'il faillit trébucher. Il tituba quelques instants, se rattrapa à une commode qu'il fut soulagé de trouver sur son chemin, et il se précipita dans son entrepôt.

Il y faisait noir, froid. L'obscurité avait englouti la moindre statue dressée ici et malgré le soleil qui ne tarderait plus à se lever, les formes étaient indistinctes. Cet endroit que Hoseok avait longtemps considéré comme son chez lui, son refuge, était désormais à ses yeux comme un lieu inquiétant et qui lui donnait une sensation désagréable. La chaleur de Noël avait déserté la moindre de ces statues de glace.

Hope s'était figé, le regard bloqué sur le fond de ce hangar sombre. Il déglutit, tant de pensées fusaient dans son esprit qu'il était incapable d'en saisir une seule. Tout se confondait en lui, mais ses yeux étaient immobiles tandis qu'il y brillait ce qui ressemblait à de l'horreur mêlée de désespoir.

Il avança lentement, passant devant chaque statue sans lui accorder la moindre attention.

Son regard était dirigé sur cette sphère de laquelle il ne parvenait plus à se détacher et qui paraissait envoûter Hope autant que l'effrayer. Cette sphère posée précieusement sur un socle, sphère formée d'une glace parfaitement transparente, si transparente qu'elle ressemblait à du verre. Dedans un petit décor y était représenté : l'entrepôt, abandonné au milieu d'une vallée enneigée. Cette large fabrique de rêves isolée du monde... et battue par une monstrueuse tempête de neige qui représentait tout ce qui se jouait en ce moment en Hope. Ces pensées qui fusaient et se confondaient étaient pareilles à ces vents qui battaient le pauvre petit entrepôt.

Aussitôt Hope comprit : cette boule à neige qui s'était toujours trouvée dans son hangar, il l'avait crue liée aux statues qu'il créait chaque année. Il avait cru qu'elle était un moyen pour lui de savoir comment se portait chacune de ses créations. Il avait fait erreur. Depuis toujours c'était à sa propre âme qu'elle était liée.

Alors... ce n'était pas seulement depuis quelques jours qu'il était condamné. Son temps avait toujours été compté. Il n'avait jamais été éternel.