Chapitre 7

1.7K 106 0
                                    

Il penche sa tête incliné vers moi, j'avance la mienne.

Je sens son souffle chaud fouetter mon visage. Nos lèvres se rencontrent,  libérant en moi un sentiment de bonheur enfantin.

Quand nos lèvres se sont touchées ça a était la révélation. Je me suis dis: bien sûr c'est pour ça qu'il est là! C'est le destin! Je me fiche des années où nous ne nous côtoyons plus, vu que je l'ai toujours aimée et que je l'aime encore!

Medhi passe sa langue sur ma lèvre inférieure, demandant l'accès à ma bouche. J'entre ouvre légèrement les lèvres. Nos langues dansent ensemble. Nous nous séparons l'un de l'autre. Je pose ma tête sur l'épaule de Medhi, étant assez grande pour le faire. Nous reprenons notre souffle respectif.

Medhi: Je ne me souviens pas d'un baiser aussi...intense?

Je ris.

Moi: Idiot -tirant la langue-
Medhi: En quelle honneur voulais-tu que je te roule une pelle.
Moi: Tu sais très bien que je n'aime pas quand tu 'dis rouler une pelle'! Et j'en mourrais d'envie...

Je voulais savoir si je l'aimais encore après presque trois ans sans l'avoir vu.

Medhi: Quelle autre raison?

Je ris de nouveau.

Moi: Si tu lis dans mes pensées préviens moi! Essai de deviner -faisant un clin d'oeil-

C'est à son tour de rire.

Medhi: Oh non... Je veux pas m'aventurer dans des devinettes idiotes.
Moi: Bien. Je voulais savoir s'il était possible d'aimer quelqu'un à qui on a pas parlé pendant trois ans.
Medhi: Tu as ta réponse ?
Moi: Je l'ai.
Medhi: Puis-je la connaitre?

Oui, oui, oui et ouiiiiii. Je t'aime à la folie.

Moi: Je t'aime. -je me cache les yeux aillant peur de sa réaction-
Infirmière: Les heures de visites sont terminé. Nous allons garder Mlle Jamila-Salam encore un peu. Nous avons décelé quelques problèmes d'alimentations, de dépressions, ainsi que de drogues.
Medhi: Je ne peux pas prendre le lit dépliant qu'il y a ici -désignant ce dernier- et dormir près d'elle.
Infirmière : Et bien...si Mlle et d'accord, alors oui-souriant chaleureusement-
Moi: Bien sûr!
Infirmière : Le médecin et le psychologue qui vous a en charge viendront vous rendre visite demain matin. Reposez vous bien et bonne nuit!
Moi: Merci, bonne nuit a vous aussi, que vous travaillez ou pas ce soir.
Infirmière : Merci.

Elle se retire, ferment lentement la porte. Ses pas se font entendre un petit moment avant que le silence ne réapparaisse.

Moi: Tu n'est pas obligé de rester tu sais?
Medhi:  J'ai envie de rester avec la fille que j'aime. De prendre soin d'elle. De l'embrasser, la prendre dans mes bras. M'allonger avec elle et parler simplement, comme nous savions si bien le faire. Je veux être fière de moi pour une fois dans ma vie. Et je ne peux pas être fière de moi sans toi. Car tu es ma raison de vivre. Je le sais depuis bien longtemps. Je t'ai chercher durant ces trois long et pénible années, je ne vais pas te laisser m'échapper de nouveau.
Moi: Euh...Ok?-je me mets à rire-
Medhi: Jasmine! Tu viens de gâcher mon long et sérieux discours, tu en a conscience! -riant- Tu ne changera jamais. c'est quelque chose que j'aime et que j'admire chez toi.
Moi: Merci. Sinon ton 'discours' était très beau. Moi en tout cas je suis fière de toi, j'espère que tu le sais.
Medhi: Je t'aime.
Moi: Moi aussi.
Medhi: Je suis là maintenant et je ne t'abandonnerai plus.

Si seulement c'est la vérité.

Moi: Je sais.
Medhi: Tu mens.
Moi:  Non, et de toute maniere, comment pourrais tu savoir?
Meshi: Tu touche ton l'aube de l'oreille droite lorsque tu mens. Et tu l'a fais quand tu as dis que tu savais.-aussant les sourcils comme si ce qu'il venait de dire étais une evidence-
Moi: J'ai juste du mal à faire confiance aux gens.
Medhi: Je comprend..
Moi: Apparemment tu sais plus de choses que moi à propos de moi. Je n'avais jamais remarqué mon tic du mensonge.
Medhi: Bah... J'avoue avoir observé chaque millimètre de toi. Et ai compris tout tes tics, si il n'étais pas présent, tu ne serais pas aussi belle.
Moi: Toujours un loveur. -riant-
Medhi: On ne change pas ce qui fonctionne! -riant-
Moi: C'est vrai que tu m'as même vus en sous vêtements.
Medhi: Tu dois être encore plus sexy que part le passé. Je peux voir?
Moi: Imbécile! -riant-

Medhi, en ce moment même, me fait des yeux de chats botté. Oh! Mais il était sérieux enfaite. Il veut vraiment que je lui dévoile une seconde fois mon corps. Il y à 4ans, nous étions chez moi, mes parents étaient absent. Je voulais changer de vêtements, vu que ensuite nous allions au cinéma. Je ne me souviens plus quelle connerie nous étions allés voir. En tout cas, je me suis changé devant lui, sans aucune gêne. Je me souviens qu'il...à été émoustillé ce jour là.

Moi: En plus j'me souviens, tu ressemblé à un chien en chaleur! -riant de plus belle-
Medhi: Oh c'est bon! Je n'ai pas pu contrôler mon engin!-faisant semblant d'être exaspéré-
Moi: J'en doute pas! -riant encore-
Medhi: Bon. Au moins ça te fais rire.
Moi: J'ai une putain d'envie de fumer.
Medhi: Moi aussi, mais toi tu ne peux pas.
Moi: Les règles ne sont elles pas faites pour êtres brisées?
Medhi: Dans la salle de bain alors!
Moi: Oui papa! -avec une voix de personnage Disney-

sad girl=bad girlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant