Chapitre 9

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Il pleur par ma faute!

Je me sens vraiment mal, et dans tout les sens du terme. Je me sens mal d'avoir fait pleurer le garçon que j'aime et je me sens mal car je viens de me réveiller d'un malaise.  Mes parents sont là, leurs tête sévères penchées au dessus de la mienne. Depuis maintenant 3 minutes ils me gueule dessus, me traitant de lâche et d'égoïste. Ils disent qu'ils ont tout fait pour que je réussisse, sans succès. Ils me répètent que ce n'est pas de leurs faute si je suis une idiote sans intérêts qui n'a pas sa place ici.

Je leur rétorque :  Justement! Si je n'est pas ma place ici, restez indifférents, et laissez moi mourir sans être traité de merde par mes propres parents! Restez, comme d'habitude, des gros cons de bourges! Je ne peux pas croire que vous soyez mes parents, mes amis ont plus confiance en moi et sont plus fière de moi que mon père et ma mère ! Alors je suis peut être lâche, égoïste, conne, et inutile pour la société, mais vous vous êtes indifférents à tout ce qui existe sur la planète terre, nombrilistes, sans coeur, et sans courage! Ah si vous avez du courage pour vous en prendre à moi! Je vais faire de votre vie un enfer car vous ne méritez pas mieux ! Je ne sais même pas si vous méritez que je fasse attention à vous et vos paroles cassantes! Je voudrais seulement une, UNE faveur... LAISSEZ MOI MOURIR DANS MA MERDE SANS EN RAJOUTER!!

Mes parents allez répondre, mais du personnel les eject déjà vers la sortie, évitant un trop gros débordement. Je me retrouve en pleur seule avec des médecins tourbillonnants autour de moi, me fesant des prélèvements et je ne sais quoi d'autres. Mes yeux, n'ayant plus d'eau à verser,  s'arrête de pleurer. Je réfléchis. Mes pensées se tournèrent vers Medhi, une fois de plus. Accepter le fait que je l'aime va me mener où ? Vers la souffrance, irrévocablement. Je ne veux plus souffrir, je n'en peux plus. Je suis lassée de passer mon temps à faire comme si j'étais forte, et quelques minutes plus tard fondre en larmes. Alors oui, je suis sûrement égoïste, mais je dois l'oublier. Il me détestera obligatoirement, mais nous ne tomberons pas dans le piège de l'âme soeur, et nous ne nous détruirons pas. Je pense que moi sans lui cela sera comme la vie sans la mort. Cool me direz vous! Non. La vie ne vaut pas la peine d'être vécu à fond si il n'y a pas la mort au bout. Cette mort que j'aime tant, cette porte de secours si difficile à atteindre. Pourquoi avons nous peur de cette porte? Tout simplement car nous sommes effrayé par l'inconnu, tremblant à l'idée de nous retrouver face à pire. Je veux tenter ma chance découvrir le monde caché derrière la fin du chemin. Les gens, de leurs naissances jusqu'à leurs morts, passe leurs temps à être paralysés par la peur. Je ne suis pas comme eux, et ça, on me l'a bien fait comprendre. Voilà ma seule fierté, être différente. Dans ce monde de plagia, j'ai l'impression d'être une exception, certes pas exceptionnelle, mais une exception tout de même. Je pense trop et j'en est conscience, mais malheureusement je ne puis changer cela. J'ouvre les yeux, que j'avais clos auparavant pour me concentrer, Medhi et là. Son visage est inquiet et fatigué. Aussitôt je me sens coupable de lui avoir infligé tout cela. Je ressens le besoin de m'excuser. J'oublie aussi se que je venais de me promettre, oublier Medhi? Jamais j'en suis redevenu accro, même plus qu'à la drogue. C'est trop tard, Medhi, je suis moi aussi tombée de nouveau amoureuse de toi. Hey...
Medhi: Salut, tu vas mieux?
Moi: Oui, je suis désolé, je n'aurais jamais dû faire ça. J'en ai conscience, mais à ce moment je me suis sentie si perdu et seule.
Medhi: J'étais là! Je serais toujours là, souviens toi s'en autant de temps que ta mémoire t'en permettra.
Moi: Je ferais tout ce que je peux.
Medhi: Tu sais, j'ai l'impression d'être infiniment impuissant. Je déteste ça. Je suis présent, mais je ne peux rien faire, je te regarde te détruire. Alors, ne sois pas désolé, c'est à moi de l'être.

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Quelque semaine plus tard:

Ça y est je suis sortie de l'hôpital. Je vais tout les deux jours chez le psy. Le psy est un grand et rond homme d'un certain âge, son visage bouffi et rougis inspire confiance. En vérité ce vieux remplace presque mon grand père. Bref, j'ai repris les cours, ma popularité à beaucoup augmentée, même durant mon absence. Je traine toujours avec Selma, Esra et Lou, mais je reste souvent avec Medhi. Son teint grisâtre et ses cernes brunes disparaissent au fur et à mesure que mon sourire réapparaît. À la maison l'ambiance est tendu. Mon père échappe à la confrontation et aux explications en se réfugiant dans le travail. Quant à ma mère, elle va dans ses ennuyeux dîners de riches et dans des galas de charité. Les galas de charité... J'ai toujours trouvée cela étrange. Prétendre sauver de pauvres petits africains de la famine en se gavant de foi gras et en se bourrant au champagne. Personnellement je ne suis pas friande de toutes les habitudes de famille pleine aux as qu'ont mes darons. On ne choisi malheureusement pas sa famille. Tout ça pour dire que je m'ennuie touts les jours et qu'en dehors des cours je n'ai rien le droit de faire. Je m'échappe souvent par la fenêtre pour aller fumer, prendre ma dose et rejoindre des amis. Sinon, le soleil a laissé place au nuages et à la neige. Le peu de chaleur qu'il resté c'est transphormé en froid insoutenable, de la fumée s'echape des cheminée et de la buée se dessine au vitres. La routine s'installe partout autours de moi et je n'aime pas celle-ci, je suis plus du genre aventurière! Au lycée je reste une garce au coeur de pierre et lorsque que je suis chez moi je redeviens cette merde qui passe sont temps libre à chialer. De nombreuses fois j'ai appelée Medhi en pleine nuit, n'ayant pas le moral et le pauvre me supporte. Je ne suis pas en couple avec lui, nous n'en avons pas discutés suite aux...événements. Il a l'impression de ne pas m'aider, alors que sa présence seul me donne une vague de joie. Un rire chantant de sa par suffit pour m'égayer, il ne voit même pas à quel point il comble ma poitrine d'habitude douloureusement vide. Il est mon grand frère, ma moitié, mon meilleur, mon premier amour et mon dernier amour à la fois, et pour ceci je le remercie. Car il est la personne qui compte le plus à mes yeux, je veux le préservé de tout le mal qui émane de moi. J'ai toujours l'impression que chaque chose que je touchait, se detruisait l'instant d'après. Je ne veux pas détruire Medhi, ni même Selma, Esra ou encore Lou. Quoi qu'il en soit je garde le sourire et m'efforce de rire, je me force à ne pas pleurer et à ne pas embrasser mon meilleur ami. En ce moment même je suis dans mon lit, je regarde des séries idiotes, faisant des pauses pour écouter de la musique. Je me suis inscrite à des cours de chant et piano, ils commence se soir. J'augmente tout les jours mon niveau de batterie et de guitare, enfin lorsque mes voisin me le permettent. Je vais écrire une chanson, je suis très inspirée on va dire!

Je mes ma série sur pause et je commence à écrire mes pensées. Je rassemble ensuite les dialogue de mon esprit en un texte, et un refrain. Cela ressemble à un poème, je l'attaque à la recherche de la musique. Oula c'est leur! J'enfile vite des vêtement plus jolie que mon jogging, je me retourne et fonce dans une torse je relève le visage. Je me trouve face à Medhi.
Moi: Depuis combien de temps et tu là? Je ne t'ai pas entendue entré.
Medhi: 15 minutes environ. Je te préféré avec ton pantalon de sport et seulement ton soutient gorge en haut!
Moi: Oh tais toi! -riant et tirant la langue-
Medhi: Je n'est pas l droit de dire ce que je pense? -Faussement offusqué-
Moi: Au mon dieu, les jeunes hommes et leurs hormones...-faisant semblant d'être exaspérée-
Medhi: Ferme la tu veux -tirant la langue- Je t'emmène à tes cours à l'école de musique -clin d'oeil-
Moi: C'est avec plaisir que j'accepte l'offre de mon prince charmant -riant-
Medhi: De toute manière, ton prince charmant t'aurais mené là-bas! Que sa princesses soit d'accord ou pas.

Nous partons à l'école de musique en marchant. Une tonne de touristes est amassé autour d'un marchant de glaces, d'autres prennent des photos stupide et flou à côté de palmiers. Ils sont tous plus ridicules les un que les autre, manger une glace en pleine hiver, prendre des photos pourris qu'ils ne regarderons jamais et avoir un sac banane sur la taille! Medhi et moi nous fouttons des gens présents dans les rues. On rit fort et nous taquinons. Medhi s'arrête brusquement de marcher.
Medhi: Il faut qu'on parle. On ne peut pas faire comme si touts ces événements n'étaient jamais arrivé. J'ai besoin qu'on en discute et je suis sûr que toi aussi. Mettons les choses au clair.

sad girl=bad girlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant