Chapitre 18

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Et c'est à ce moment qu'elle reprend ses esprits et que ça part en couilles.

Elle: Tu as de très mauvaise fréquentation! Regarde ce que tu es et ça empire de plus en plus! Tu me fais honte! Personne ne peut te faire confiance! Tes amis ne sont que des cas sociales de cités! Des délinquants!

Moi: Comment peux tu te permettre de juger mes amis sans même leur avoir adressé la paroles! Sans même les connaitre! T'as honte de moi? Ok ça me rassure. Au moins je sais que je ne suis pas comme toi. Beaucoup de personnes peuvent me faire confiance. Tu n'en fais pas parti c'est tout. Et je dois te dire que niveau délinquance je suis très forte et mes amis n'y sont pour rien. Je te haï! Je te haï! T'es qu'une vieille conne! Je t'emmerde et j'emmerde Ficry!! J'ai tellement honte que tu sois ma mère! J'attends avec impatience le jour où vous creverez. T'inquiète je vais bientôt me tirer d'ici et je serais enfin libre.

Après ce monologue je la pousse hors de la chambre. Je ferme la porte et son verrou. J'aperçois le téléphone fixe de la maison posé sur le lit. La veille à du le laisser là. D'ailleurs elle ne tente même pas de toquer ou d'ouvrir. Je prends le téléphone et compose le numéro de Mehdi.

Moi: Hey bébé...

Medhi: Oh putain de merde Jasmine ça va? Les filles m'ont racontées. T'es où ? Pourquoi t'étais pas en cours? Tu vas y retourner? On se revoit quand? Et-

Moi en le coupant: -Oh ferme là! Donc oui ça va et toi? Je suis chez...moi. Les vieux voulaient pas que je sorte alors je faisais mes cours dans ma chambre. J'y retourne lundi. Donc on se voit lundi. Tu peux continuer de poser tes question.

Medhi: Tes darons sont devenus cinglés! J'me suis tellement inquiété! Putain de bordel de merde.

Moi: C'est bon calme tes hormones bébé. Je suis en vie et on va bientôt se revoir.

Medhi: Oui...

Il semblait gêné. Il y avait quelque chose d'étrange dans sa voix.

Je repris la parole après un blanc: Qu'est ce qui ne va pas?

Mehdi: Ça va très bien...

Moi : Ne me mend pas Mehdi.

Medhi: Je ne crois pas que ce soit le genre de chose à annoncer au téléphone. Jsuis chez toi dans 5 minutes.

Moi: Tu m'inquiète vraiment là... Fais vite. Ah oui j'espère que tu sais bien escalader. Tu passes par la fenêtre.

Medhi: Ah d'acc. Bisous je t'aime.

Moi: Moi aussi.

J'attendu un moment. La fenêtre était ouverte et j'avais froid, mais je voulais vraiment qu'il vienne. Finalement il entra au moment ou je commençai à me dire qu'il ne viendrai pas.

Lui: Désolé mais parents ne voulait pas que je sorte. Donc... Ça a pris plus de temps que prévu.

Il rit nerveusement en se grattant la nuque.

Moi: Ah... Euh... Bon je déteste ce malaise alors dit ce que tu voulait me dire.

Lui: Bah... Il se peut que...

Moi: Mais crache le morceau wesh!

Lui: Je vais déménager.

Moi: Je comprends pas. Où est le problème ? Tu vas habiter dans une maison plus grande, c'est cool!

Lui: Ouais, elle sera certainement plus grande. Mais elle ne sera pas en Californie...

Moi: Ah ok... Attends quoi!!?? Tu peux pas.. Enfin t'as promis que... C'est une blague, hein que c'est une blague?

Il ne peux pas partir, il peux pas m'abandonner de nouveau, il avait promis qu'il ne le ferais plus. Les larmes menacent de couler, elles attendent juste la goute d'eau qui fera deborder le vase, les mots qui les déclencheront.

Lui: Je suis désolé.

Il baisse la tête. C'est yeux trahisse de la tristesse, de la colère et pleins d'autres émotions. Mais je n'y crois pas, je ne peux pas y croire et je ne veux pas.

Moi: Nan, c'est juste un cauchemar. Tu as promis de ne plus m'abandonner.

Tout les espoirs et les projets auxquels je m'étais rattraper pour me sortir de la merde se désintègrent dans mes mains. Les larmes dévalent mes joues.

Moi: Pourquoi?! Pourquoi ça n'arrive qu'à moi tout ça!

Medhi me prit dans ses bras et chuchota à mon oreille: Chuut calme toi babe. On peut y arriver même loin l'un de l'autre. Je finis le lycée là bas et ensuite on trouvera des boulots et un petit studio à New York. On fera les étude qu'on veux et tout ira bien. Tu dois attendre quelques mois.

Moi: Je peux pas, j'en est marre. J'en peux plus de mes parents, des cours et maintenant il faut que tu parte en brisant une promesse au passage. Je te veux avec moi, ici, ailleurs, aujourd'hui, demain. Si tu savais comme j'ai peur de te perdre.

Lui: Je t'aime et tu même c'est tout ce qui compte.

Moi: Quand est-ce que tu...

Lui: Je pars dans deux semaines.

Moi: Putain!

'Putain dans quelle merde je me suis foutu' et la phrase plus exact sur mon ressentit. Pourquoi fallait que je tombe amoureuse, et du gars qui déménage sans cesse?!

Lui: Je dois y aller bébé, je t'aime.

Il l'embrasse passionnément puis quitte la chambre. Il descend le mur de la maison avec agilité et saute gracieusement avant de fuir en courant.

"Il trop beau" "je l'aime" "quelques mois" sont mais dernières pensée avant de m'endormir.

sad girl=bad girlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant