1 Rencontre avec l'ennemi.

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"Tu es grosse!" ces mots raisonnaient dans ma tête depuis plus de deux ans. Car oui dans le passé j'avais des formes, cette phrases je l'avais beaucoup entendu, elle m'a détruite et elle continue malgré le fait que l'on ne me la dise plus.

Aujourd'hui, nouvelle vie, nouveau départ, je part habiter en Floride avec mes parents.

Je m'appelle Jasmine Jamila-Salam (Jamila-Salam est mon nom de famille), je suis égyptienne et américaine. Je suis grande, métisse, j'ai de grand yeux vert aux reflets dorés et les cheveux châtains.. Ah oui! J'ai 17ans, je suis donc au lycée.

Dans mon nouveau lycée je compte bien devenir la reine ! Je suis une professionnelle du clash et je connais tout de A à Z dans l'art de foutre des vents et d'ignorer les gens. Marche moi sur les pieds et tu te prendras la raclé de ta vie. Bref je suis dans la voiture et je m'ennuie à mourir, je pianote sur mon téléphone un certain temps avant que le sommeil ne m'emporte. J'entends quelqu'un hurler, ce qui me reveille brusquement, de un je déteste qu'on me réveille de cette manière et de deux encore plus lorsque c'est mon père qui le fait). En plus de ça j'avais une terrible envie de fumer.

Mon père : Aller réveille toi !
Moi: Mais tu vas la fermer !!
Mon père: Ne parle pas ainsi, surtout à tes parents !
Moi: Je fais c'que je veux ! T'as pas à me donner des ordres, je suis pas ton chien !
Mon père : Jasmine Jamila-Salam, arêtes cette insolence et monte dans ta chambre ! -en désignant une fenêtre de la nouvelle maison-

Je monte à l'étage et entre dans la pièce que mon père m'as indiqué.

Les meubles sont déjà placé, je n'ai plus qu'à ranger mes affaires, ce que d'ailleurs je m'empresse de faire. Je prends une douche, me maquille, enfile des vêtements et des chaussures. Je prends mon portable ainsi qu'une cigarette et mon briquet bleu. Je sors de la maison sans adresser une seule parole à mes parents, ils ont l'habitude maintenant. Ils s'affairent à placer les derniers objets aux places qui conviennent. J'attends d'arriver deux rues plus loin, et allume enfin ma cigarette. Je m'installe contre un mur et fume tranquillement, je me détend. Je rentre chez moi, prenant soins de faire le plus de bruit possible, me précipite dans ma chambre en claquant la porte et ferme à clef .
J'entends ma mère me crier: Tu viens manger ma chérie?!

J'ignore sa question, enfile un pyjama et m'assoupie dans mes draps touts propres.

Je me réveille au son de mon réveille (logique), que je m'empresse d'éteindre, et me prépare, je prends mon eastpak, et monte sur mon skate en mangeant une demi pomme. J'arrive devant le lycée en fumant, une fois ma clope terminée, je la jette au sol et l'écrase. J'entre dans le bâtiment. Le proviseur, un petit gros chauve (que je vais voir souvent durant cette année), m'explique comment fonctionne l'établissement, il me donne mon emploie du temps, et me libère enfin.

Je me dirige vers le casier qui m'est attribué, j'y dépose mes affaires inutiles. Je pars ensuite en direction des toilettes pour les filles, mais là un mec me fonce dedans. Je me retourne immédiatement pour voir ça gueule et commence à m'énerver.
Moi: Tu sais pas marcher droit connard?

Un blanc s'installe et presque touts les élèves me regardent. Okay ça doit être la prochaine ex-terreur du bahut.
Lui: Pfff! Ta gueule, tu sais pas à qui tu parles sale pute!
Moi: Répètes les deux derniers mots pour voir!

J'hausse le ton je suis extrêmement en colère, je suis face à lui et le regarde dans les yeux.
Lui: T'es vraiment sourde ma parole, j'ai dis:"sale pute".

Il commence clairement à avoir la haine à cause de mon "insolence" comme dirait mon père.
Moi: T'es sûr que tu parles pas avec ton cul ? On se le demande, tellement c'que tu dis c'est de la merde.

On entend des "hoooouuu" fuser et l'autre con ne dit plus rien, il a la mâchoire et les points serrés. Ils s'approche d'un pas, nos yeux presque à la même hauteur. Il respire fort, moi aussi, sûrement à cause de la colère. Lui: Tu devrait partir, même si t'es une femme, je pourrais te frapper.

Il tremblait littéralement de rage.
Moi: On verra -en riant-

Son point se rapproche dangereusement de mon visage,....

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Dîtes moi ce que vous avez pensé de ce premier chapitre en commentant, aimez si ça vous a plût, ect...
Voilà, bisous

sad girl=bad girlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant