Chapitre 17

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Elle: J'ai eu tellement peur!
Moi: Oui on y croit
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Deux semaine. Deux semaine que je suis enfermée à la maison. Je n'ai pas le droit au visite, ni au sortie, ni au téléphone. L'ordinateur je peux seulement l'utiliser pour voir les cours que les profs l'envoient. Je passe mon temps à dormir, et à réfléchir à un moyen de m'échapper de cette prison. Je ne sais pas si c'est très l'égale se que font mes géniteurs. Mais après tout je suis plutôt mal placée pour parler. Medhi me manque tellement. Esra, Lou, Selma, Paolo, Vania, Samy me manque. Bientôt j'aurais 18 ans et mes parents n'auront plus d'excuses pour me séquestrer. Ça fait deux jours que je n'ai plus de cigarettes et la c'est insupportable. Ça fait aussi 3 semaine que je ne me suis pas piquée et je suis vraiment en manque. Élizabeth et Ficry (je refuse de les appeler "papa et maman") s'engueule tout les soir... Putain c'est trop bien! Pour une fois y a un peu d'ambiance dans cette maison! Apparemment ma mère veut se présenter aux élections de la ville. Pauvres citoyens, si elle est élue. La meuf sais même pas remettre son mari à sa place et veux faire de la politique. Bon en même temps on va pas l'interdire de rêver.

Ah Élizabeth et rentrée, l'autre pas encore. Je l'entends monter les escaliers. Je sens qu'elle va venir me rendre visite. La porte s'ouvre sur elle, toujours impeccablement coiffée, un tailleur noir qui la compresse et des escarpins qui doivent faire des ampoules.

Elle: Salut ma chérie !
Moi: Qu'est ce que tu veux?
Elle: Pourrais tu être plus aimable avec moi jeune fille?
Moi: Non.
Elle: Ce n'étais pas une question.
Moi: C'était quoi alors!
Elle: Hum... Oui! Tu vas retourner au lycée à partir de Lundi

Donc dans... Deux jours.

Moi: Ah.
Elle: Mais je te préviens je ne veux pas que tu reste avec Medhou, Esri et Selme, Vanille et tout les autres.
Moi: Déjà c'est Medhi, Esra, Selma et Vania. En plus la moitié est dans ma classe donc voilà. Et puis de trois je vois pas qui m'en empêchera. Certainement pas toi ni Ficry, ni personne d'autre.

Un blanc.

Moi: Ah oui j'allais oublier! Vas te faire fouttre. Au revoir.

J'attends qu'elle sorte de ma chambre. Elle ne bouge pas d'un cheveux. On même temps elle à dû mettre un flacon de la laque. Mais bref je m'égare. Je l'a regarde avec ce regard qui veut dire 't'attends quoi pour bouger ton zouk meuf?'. Et c'est à ce moment qu'elle reprend ses esprit et que ça part en couilles.

sad girl=bad girlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant